Covid-19 (infos réseaux sociaux)

Informations de la page facebook du Conseil National

« Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes »

 

 

Actualités

* La news Covid d’octobre 2021 : Fin de la gratuité systématique des tests et dose de rappel 18/10/2021

Le 15 octobre a marqué la fin de la gratuité systématique des tests de dépistage du Covid. Ce mois d’octobre est également marqué par le début de la campagne de rappel de vaccination anti-Covid-19 pour les soignants.
C’est ainsi l’occasion de faire le point et de répondre à vos questions.

Les tests de dépistage

Qui pourra continuer de bénéficier de la gratuité des tests de dépistage et dans quelles circonstances ?
L’objectif est de maintenir un accès facilité au dépistage pour les personnes symptomatiques ou contacts à risque. Ainsi, continueront à bénéficier d’une prise en charge, les personnes :
* ayant un schéma vaccinal complet (ou une contre-indication à la vaccination) ;
* âgées de moins de 18 ans ;
* identifiées par le « contact tracing » fait par l’Assurance maladie ;
* concernées par des campagnes de dépistage collectif (ARS, établissements scolaires…) ;
* symptomatiques sur prescription médicale ;
* ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.

Quels documents présenter pour bénéficier d’un remboursement du test de dépistage ?
Pour continuer à bénéficier de la prise en charge d’un test par l’Assurance maladie, les personnes citées ci-dessus devront présenter l’une des preuves suivantes :
un certificat de vaccination, de contre-indication vaccinale ou de rétablissement, sous forme de « QR code » (papier ou numérique) ;
* une pièce d’identité pour les mineurs ;
* un justificatif de contact à risque (mail ou SMS) envoyé par l’Assurance maladie pour une prise en charge au 1er et au 7e jour ;
* une prescription médicale valable 48 heures et non renouvelable.

Est-il encore possible de bénéficier d’un remboursement d’un test de dépistage en vue d’obtenir un pass sanitaire ?
Non. Les tests réalisés en vue d’obtenir un « pass sanitaire » deviendront payants à compter du 15 octobre 2021. La réalisation d’un test dans ce cadre sera donc, de principe, à la charge de la personne.
Les prix à régler seront identiques à ceux actuellement pris en charge par l’Assurance maladie. Ils varient en fonction du type de test, du professionnel qui les réalise, du jour et du lieu où ils sont effectués. Ainsi :
* pour les tests RT PCR, réalisés par des laboratoires de biologie médicale, le tarif de référence sera de 43,89 € ;
* pour les tests antigéniques, le tarif varie de 22,02 € à 45,11 €.

Qu’en est-il des territoires d’Outre-Mer ?
Afin de tenir compte des spécificités des territoires d’outre-mer, notamment en matière de situation sanitaire et d’offre de soins, l’application de la fin de la gratuité des tests y sera adaptée.
* En Guyane, Martinique, Guadeloupe : à la date de fin de l’État d’urgence sanitaire ;
* à Mayotte : pas de date compte tenu de la fragilité du système de dépistage local;
* à La Réunion : à partir du 15 octobre, avec un tarif semaine de 27,16 € et de 32,16 € le dimanche.

Pour résumer :

Quels changements pour les kinésithérapeutes qui effectuent des tests de dépistage ?
Aucun. Dans le cadre d’une prise en charge par l’assurance maladie, la facturation des tests antigéniques effectués par les masseurs-kinésithérapeutes se fera comme auparavant.

Rappel de la conduite à tenir en cas de symptômes évocateurs du Covid-19 (fièvre, toux, gène respiratoire, courbatures, encombrement nasal, maux de tête, fatigue…) :
* S’isoler
* Effectuer un test de dépistage
* Contacter son médecin traitant
* En cas de forte fièvre ou de difficultés à respirer, appeler les urgences au 15, ou le numéro d’urgence réservé aux sourds et aux malentendants (114).
Toutes les infos sur https://mesconseilscovid.sante.gouv.fr/

La campagne de rappel vaccinal

Qui est concerné par la campagne de rappel ?
Les populations ciblées devant recevoir cette dose de rappel :
* 6 mois après la dernière injection du schéma initial sont :
** Les résidents des EHPAD et des USLD ;
** Les personnes de plus de 65 ans vivant à domicile ;
** Les personnes à très haut risque de forme grave ;
** Les personnes atteintes de comorbidité(s) ;
** Les personnes sévèrement immunodéprimées. À noter que pour cette dernière catégorie, l’administration de la dose de rappel peut être réalisée dans un délai inférieur à 6 mois (mais d’au moins 3 mois), dès lors qu’il est jugé par l’équipe médicale qu’elle permettrait d’améliorer la réponse immunitaire.
** Les professionnels de santé
*4 semaines après la dernière injection du schéma initial sont :
* Les personnes ayant reçu le vaccin Janssen.

Où dois-je me rendre pour effectuer ma dose de rappel ?
Vous résidez en établissement pour personnes âgées : vous n’avez pas besoin de vous déplacer, le rappel vaccinal aura lieu au sein de votre établissement. Vous pouvez également être vacciné chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), au sein des services où vous êtes suivi, en pharmacie ou en cabinet infirmier ou sage-femme. À compter du 8 octobre, vous pourrez également vous faire vacciner chez votre chirurgien-dentiste ou en laboratoire de biologie médicale.

Vous êtes éligibles à la dose de rappel et vous ne résidez pas dans un établissement pour personnes âgées : vous pouvez être vacciné en centre de vaccination, chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), en pharmacie, en cabinet infirmier ou de sage-femme, au sein des services hospitalier où vous êtes suivi. À noter que certains de ces professionnels de santé peuvent accepter de se déplacer à votre domicile pour administrer cette vaccination. Depuis le 8 octobre, vous pouvez également vous faire vacciner chez votre chirurgien-dentiste ou en laboratoire de biologie médicale.
Toutes les indications sur les lieux de vaccination se trouve sur www.sante.fr

Pourquoi une dose de rappel est-elle nécessaire ?
Un consensus s’est formé à l’occasion d’avis convergents de la Haute autorité de Santé (HAS), du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) et du Conseil scientifique autour de l’idée qu’une campagne de rappel est nécessaire pour un certain nombre de populations pour lesquelles a été identifié un phénomène d’immunosénescence (affaiblissement de l’immunité conférée par le vaccin), du fait de systèmes immunitaires plus fragiles, en particulier face au variant Delta. Cette baisse de protection concerne essentiellement l’efficacité contre l’infection et contre les formes symptomatiques.
L’efficacité contre les formes graves reste à un niveau élevé, quel que soit le vaccin administré. Cette baisse ne touche pas seulement les personnes âgées et les populations à risque de forme grave, mais ces dernières demeurent les plus affectées. Une campagne de rappel est donc mise en place depuis septembre pour stimuler le système immunitaire de ces populations.

Le rappel vaccinal rend-il le pass sanitaire obsolète ?
L’injection d’une dose de rappel ne rend pas mon « pass sanitaire » obsolète. Elle génère un nouveau QR code qui n’efface pas l’ancien. Ainsi, il est possible de stocker les deux sur son application TousAntiCovid, et de les utiliser de manière indifférenciée en tant que « pass sanitaire ». De plus, il est également possible d’utiliser ce nouveau QR code au format papier.

 

* Entrée en vigueur de la loi n°2021-1040 : l’obligation vaccinale des soignants 13/09/2021

Conformément aux dispositions de la loi n°2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire, à compter du 15 septembre 2021, les masseurs-kinésithérapeutes ne peuvent plus exercer leur activité s’ils ne sont pas en possession :
– d’un certificat de statut vaccinal ;
– ou d’un certificat de rétablissement, suivi avant la fin de sa date de validité d’un certificat de statut vaccinal ;
– ou d’un certificat médical de contre-indication ;
– ou d’un justificatif de l’administration des doses de vaccins requises.

A compter du 15 septembre 2021 et jusqu’au 15 octobre 2021 inclus, sont autorisés à exercer leur activité les masseurs-kinésithérapeutes qui, dans le cadre d’un schéma vaccinal comprenant plusieurs doses, justifient de l’administration d’au moins une des doses requises, sous réserve de présenter le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19.
L’Ordre est régulièrement interrogé sur les conséquences de l’interdiction d’exercer qui découle de cette absence de vaccination, notamment sur l’activité, les contrats en cours et l’inscription au tableau de l’Ordre.
Les masseurs-kinésithérapeutes doivent, d’une part à anticiper les échéances pour assurer la continuité des soins et, d’autre part, à se rapprocher de leur conseil départemental afin d’enregistrer les arrêts temporaires d’exercice de la masso-kinésithérapie et leurs conséquences sur les contrats en cours.

Conséquences de l’interdiction d’exercer découlant de la non-vaccination sur l’activité

Principe général
A compter du 15 septembre, les masseurs-kinésithérapeutes ne peuvent plus exercer leur activité professionnelle s’ils ne sont pas vaccinés ou s’ils ne présentent pas l’un des documents susmentionnés. Ils leur est donc interdit de pratiquer tous les actes professionnels entrant dans leur champ de compétence prévus aux articles R. 4321-1à R. 4321-13 du code de la santé publique.
Les masseurs-kinésithérapeutes non vaccinés ne peuvent plus effectuer des actes conventionnés, non conventionnés, thérapeutiques et non thérapeutiques. Ils ne peuvent plus par ailleurs participer aux actions d’éducation, de prévention, de dépistage, de formation et d’encadrement qui concernent en particulier la formation initiale et continue des masseurs-kinésithérapeutes, la contribution à la formation d’autres professionnels, le développement de la recherche en rapport avec la masso-kinésithérapie et la pratique de la gymnastique hygiénique, d’entretien ou préventive.

Les masseurs-kinésithérapeutes ne peuvent plus tirer profit de leur profession.

Poursuites envisageables
L’Ordre n’a pas pour mission de contrôler le respect par ses ressortissants de leur obligation de vaccination. En revanche, lorsque l’employeur ou l’agence régionale de santé constatent qu’un masseur-kinésithérapeute (salarié ou libéral) ne peut plus exercer son activité depuis plus de trente jours puisqu’il ne remplit pas son obligation vaccinale, il en informe le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes qui peut engager une procédure disciplinaire à son encontre.
A noter que le masseur-kinésithérapeute qui continue à exercer alors qu’il ne remplit pas son obligation vaccinale engage sa responsabilité pénale et peut être poursuivi pour exercice illégal de la profession. De plus, la méconnaissance de l’interdiction d’exercer est punie de l’amende de 135 euros prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
A ce jour, il n’existe pas d’information consolidée sur les conséquences de la non vaccination sur le statut conventionnel des masseurs-kinésithérapeutes libéraux. Il est probable que ce statut soit remis en cause par l’assurance maladie et que les praticiens en cause soient alors déconventionnés.

Conséquences de l’interdiction d’exercer découlant de la non-vaccination sur les contrats

Sur l’éventuelle responsabilité du titulaire
Tout d’abord, il faut aborder le sujet qui concerne l’éventuelle responsabilité d’un masseur-kinésithérapeute titulaire dont l’assistant ou le collaborateur masseur-kinésithérapeute n’est pas vacciné.
En tout état de cause, il est généralement indiqué dans les contrats d’assistanat libéral que l’assistant exerce son activité en toute indépendance. A ce titre, il est seul responsable de ses actes et le titulaire n’engage pas sa responsabilité en cas de faute de l’assistant ou du collaborateur.
En revanche, il en va autrement si le titulaire décide de signer un contrat pour le futur avec un assistant ou un collaborateur qui n’est pas vacciné. En effet, cela contrevient à la déontologie de la profession de signer un contrat d’exercice avec un masseur-kinésithérapeute qui ne remplit pas les conditions pour exercer.

Le cas de l’assistant ou du collaborateur non-vacciné qui souhaite poursuivre le contrat

Il est généralement indiqué dans le contrats d’assistanat libéral et de collaboration libérale que « les signataires s’engagent à respecter les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’exercice de leur profession ».
L’article 1219 du code civil dispose que « Une partie peut refuser d’exécuter son obligation, alors même que celle-ci est exigible, si l’autre n’exécute pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment grave. » La gravité de l’inexécution doit être appréciée de façon relative en procédant à un contrôle de proportionnalité entre la gravité de l’inexécution et l’importance de l’obligation que l’autre partie refuse d’exécuter en représailles.
Dans ce cas, le refus par l’assistant ou le collaborateur de se faire vacciner fait courir un risque injustifié aux patients qu’il prend en charge en risquant de les contaminer. Les masseurs-kinésithérapeutes sont notamment amenés à être en contact avec des personnes âgées ou vulnérables (rééducation respiratoire, rééducation cardio-vasculaire, etc.). Cette obligation vaccinale suit un double engagement de protection des patients et d’exemplarité auquel l’ensemble des masseurs-kinésithérapeutes ne peut déontologiquement se soustraire.
Néanmoins, le contrat d’assistanat libéral et collaboration libérale prévoient également qu’en cas de difficultés soulevées par l’application des contrats, les parties s’engagent, préalablement à toute action contentieuse, à soumettre leur différend à une tentative de conciliation. Ainsi, avant de refuser l’accès au cabinet à l’assistant ou au collaborateur, il est nécessaire qu’une conciliation soit mise en place entre les deux confrères.
Si la conciliation n’aboutit pas et même si l’exception d’inexécution n’est subordonnée à aucune demande en justice ni à l’envoi d’une mise en demeure préalable à l’assistant ou au collaborateur, il est néanmoins recommandé de l’avertir des conséquences de sa non vaccination par un courrier avec accusé de réception.
C’est donc postérieurement à la mise en œuvre d’une conciliation et de l’envoi d’une mise en demeure de se faire vacciner à l’assistant ou au collaborateur que le titulaire pourra refuser à partir du 15 septembre 2021 à son assistant ou à son collaborateur non-vacciné l’accès au cabinet.

Le cas de l’assistant ou du collaborateur non-vacciné qui ne souhaite pas poursuivre le contrat

Les obligations contractuelles ne sont pas suspendues. Ainsi, le masseur-kinésithérapeute qui n’a reçu aucune dose de vaccin, ne possède pas de certificat de rétablissement ou de certificat médical de contre-indication au 15 septembre 2021 sera alors tenu de respecter les conditions (un préavis de 3 mois par exemple) et modalités (envoi en LRAR par exemple) de résiliation qui sont stipulées dans le contrat et ne pas le rompre unilatéralement et abusivement.
Puisque l’assistant ou le collaborateur non-vacciné au 15 septembre 2021 ne peut plus exercer et qu’il est toujours tenu de respecter les clauses contractuelles, il lui appartient de s’assurer de la continuité des soins de la patientèle en présentant, le cas échéant, son successeur avant son départ.

Conséquences de l’interdiction d’exercer découlant de la non-vaccination sur l’inscription au tableau de l’Ordre

Si la décision du masseur-kinésithérapeute de ne pas se faire vacciner est définitive :
Il est conseillé au masseur-kinésithérapeute de demander à son conseil départemental sa radiation au tableau de l’Ordre puisqu’il n’est plus en mesure de pouvoir exercer sa profession puisqu’il n’en respecte plus les conditions.
En effet, si le masseur-kinésithérapeute reste inscrit au tableau de l’Ordre alors qu’il n’exerce plus, il sera toujours redevable du paiement de sa cotisation qui est lié à son inscription et non pas à son exercice.

Si la décision du masseur-kinésithérapeute de ne pas se faire vacciner est temporaire :
Procédure à suivre :
Il est conseillé au masseur-kinésithérapeute d’informer son conseil départemental d’une interruption temporaire d’activité.
Le conseil départemental inscrira alors une date de fin d’activité du masseur-kinésithérapeute sur la fiche du tableau, ce qui entrainera la désactivation de la carte de professionnel de santé (CPS) du masseur-kinésithérapeute au bout d’un mois.
En restant inscrit au tableau de l’Ordre, les démarches relatives au retour d’exercice du masseur-kinésithérapeute qui aura décidé de respecter ses conditions d’exercice en seront facilitées.
Durant sa période de non-activité, le masseur-kinésithérapeute sera réputé comme inactif et la cotisation ordinale passera à la somme de 50 euros au 1er janvier 2022.

Sur un éventuel remplacement :

L’interdiction d’exercer découlant de l’absence de satisfaction à l’obligation vaccinale ne constitue pas une sanction, mais une mesure prise dans l’intérêt de la santé publique aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19.
Rien ne s’oppose donc au remplacement temporaire de confrères ou consœurs non vaccinés, mesure qui doit au contraire être encouragée afin d’assurer au mieux la continuité des soins. Il en irait cependant différemment dans le cas où une sanction (pénale ou disciplinaire) aurait été infligée, par exemple pour ne pas avoir respecté l’obligation de cesser son activité en l’absence de satisfaction à l’obligation vaccinale contre le Covid-19.
Cette solution impose toutefois le respect des conditions et principes liés au remplacement. Ainsi, le remplaçant doit satisfaire à ses obligations vaccinales. Un contrat de remplacement doit être établi, transmis au conseil départemental compétent et recueillir un avis de conformité au code de déontologie de la profession. La durée du remplacement doit être temporaire, conformément aux dispositions de l’article R. 4321-107 du code de la santé publique, afin que la situation ne soit pas assimilée à de la gérance, qui n’est autorisée que dans le cadre d’un décès ou d’une incapacité temporaire ou définitive d’un confrère. Au-delà de trois mois, la question de la gérance pourra se poser.
À noter : les remplaçants prennent la situation conventionnelle du professionnel remplacé. Les actes et honoraires sont d’ailleurs comptabilisés au nom de ce-dernier. Ainsi, en cas d’absence de conventionnement ou de déconventionnement des titulaires en raison de leur défaillance à satisfaire à leur obligation vaccinale, les patients ne pourront pas bénéficier d’un remboursement des actes de soins.
Voici une infographie résumant les éléments communiqués ci-dessus.

* FAQ Loi relative à la gestion de la crise sanitaire 31/08/2021

Éléments communs aux kinésithérapeutes libéraux et salariés

Quel est le texte de loi auquel se rapporte la vaccination obligatoire pour les professionnels de santé ?
L’article 12 de la loi n°2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire a été publiée le 6 août 2021 au journal officiel de la République française : il prévoit la vaccination obligatoire contre le Covid-19 des professionnels de santé, et donc des masseurs-kinésithérapeutes salariés et libéraux (sauf contre-indication médicale).

Obligations de vaccination : existe t-il des différences entre libéraux et salariés ?
Non, sans distinction. Tous les masseurs-kinésithérapeutes, salariés et libéraux, doivent être vaccinés contre le Covid-19, sauf contre-indication médicale reconnue.

POUR LES MASSEURS-KINÉSITHÉRAPEUTES SALARIÉS OU AGENTS PUBLICS :

Les masseurs-kinésithérapeutes salariés ou agents publics justifient avoir satisfait à l’obligation, ou ne pas y être soumis, auprès de leur employeur. Lorsqu’ils ne détiennent pas de certificat de statut vaccinal, ils peuvent alors transmettre le certificat de rétablissement ou le certificat médical de contre-indication au médecin du travail compétent qui informe l’employeur sans délai de la satisfaction à l’obligation vaccinale avec, le cas échéant, le terme de validité du certificat transmis.
Lorsque l’employeur constate que le masseur-kinésithérapeute salarié ou agent public ne respecte pas son obligation vaccinale, il l’informe sans délai des conséquences qu’emporte l’interdiction d’exercer sur son emploi ainsi que des moyens de régulariser sa situation.
Le salarié ou agent public qui fait l’objet d’une interdiction d’exercer peut utiliser, avec l’accord de son employeur, des jours de repos conventionnels ou des jours de congés payés. A défaut, son contrat de travail ou ses fonctions sont suspendues.
La suspension du contrat de travail, qui s’accompagne de l’interruption du versement de la rémunération, prend fin dès que le salarié remplit les conditions nécessaires à l’exercice de son activité.
Cette suspension ne peut être assimilée à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par le salarié ou l’agent public au titre de son ancienneté. Pendant cette suspension, le salarié ou l’agent public conserve le bénéfice des garanties de protection sociale complémentaire auxquelles il a souscrit.
Lorsque le contrat à durée déterminée d’un salarié ou agent public est suspendu, le contrat prend fin au terme prévu si ce dernier intervient au cours de la période de suspension.
Les salariés et les agents publics bénéficient d’une autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous médicaux liés aux vaccinations contre le Covid-19. Une autorisation d’absence peut également être accordée au salarié ou à l’agent public qui accompagne le mineur ou le majeur protégé dont il a la charge aux rendez-vous médicaux liés aux vaccinations contre le Covid-19.
Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par les intéressés au titre de leur ancienneté.

POUR LES MASSEURS-KINÉSITHÉRAPEUTES LIBÉRAUX :

S’agissant des masseurs-kinésithérapeutes libéraux, ce sont les agences régionales de santé (ARS) compétentes qui accèdent aux données relatives à leur statut vaccinal avec le concours des organismes locaux d’assurance maladie. Lorsque les masseurs-kinésithérapeutes libéraux ne détiennent pas de certificat de statut vaccinal, ils doivent alors adresser à l’ARS compétente leur certificat de rétablissement ou le certificat médical de contre-indication.
Les ARS vérifient que les masseurs-kinésithérapeutes libéraux qui ne leur ont pas adressé les documents nécessaires pour justifier de leur obligation vaccinale respectent leur interdiction d’exercer.
Lorsque l’employeur ou l’ARS constate qu’un masseur-kinésithérapeute (salarié ou libéral) ne peut plus exercer son activité depuis plus de trente jours puisqu’il ne remplit pas son obligation vaccinale, il en informe le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes.

A partir de quand la loi relative à la gestion de la crise sanitaire s’applique t-elle aux masseurs-kinésithérapeutes ?
Le principe est que les masseurs-kinésithérapeutes doivent satisfaire à l’obligation vaccinale en présentant le certificat de statut vaccinal. Peut aussi être présenté, pour sa durée de validité, le certificat de rétablissement à la suite d’une contamination par le Covid-19. Néanmoins, avant la fin de validité de ce certificat, les masseurs-kinésithérapeutes concernés doivent présenter le certificat de statut vaccinal.

A compter du 7 août 2021 et jusqu’au 14 septembre 2021 inclus, les masseurs-kinésithérapeutes ne peuvent plus exercer leur activité s’ils n’ont pas présenté :
un certificat de statut vaccinal ;
ou un certificat de rétablissement suivi avant la fin de sa date de validité d’un certificat de statut vaccinal ;
ou un certificat médical de contre-indication ;
ou un justificatif de l’administration des doses de vaccins requises ;
ou le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19.

A compter du 15 septembre 2021, les masseurs-kinésithérapeutes ne peuvent plus exercer leur activité s’ils n’ont pas présenté :
un certificat de statut vaccinal ;
ou un certificat de rétablissement suivi avant la fin de sa date de validité d’un certificat de statut vaccinal ;
ou un certificat médical de contre-indication ;
ou un justificatif de l’administration des doses de vaccins requises.

A compter du 15 septembre 2021 et jusqu’au 15 octobre 2021 inclus, sont autorisés à exercer leur activité les masseurs-kinésithérapeutes qui, dans le cadre d’un schéma vaccinal comprenant plusieurs doses, justifient de l’administration d’au moins une des doses requises, sous réserve de présenter le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19.
En revanche, les masseurs-kinésithérapeutes ne sont pas soumis à l’obligation vaccinale lorsqu’ils présentent un certificat médical de contre-indication qui peut comprendre le cas échéant une date de validité. Lorsque ce certificat médical comprend une date de fin, les dispositions relatives à l’obligation vaccinale devront donc être respectées par le masseur-kinésithérapeute à l’issue de cette période faute de quoi il ne pourra plus exercer.

Que se passe-t-il si mon schéma vaccinal n’est pas complet au 15 septembre ?
A titre exceptionnel, entre le 15 septembre 2021 et le 15 octobre 2021 inclus, les professionnels de santé qui, dans le cadre d’un schéma vaccinal incluant plusieurs doses, justifient de l’administration d’au moins une des doses requises, sont autorisés à exercer à condition de présenter un test de dépistage virologique négatif valide. Au-delà du 15 octobre, il sera nécessaire de présenter un certificat de statut vaccinal.

Quelles sont les contre-indications médicales reconnues à la vaccination contre le Covid-19 ?
Les masseurs-kinésithérapeutes ne sont pas soumis à l’obligation vaccinale lorsqu’ils présentent un certificat médical de contre-indication qui peut comprendre le cas échéant une date de validité. Lorsque ce certificat médical comprend une date de fin, les dispositions relatives à l’obligation vaccinale devront donc être respectées par le masseur-kinésithérapeute.
L’annexe 2 du décret n° 2021-1059 du 7 août 2021 énumère deux catégories de contre-indications à la vaccination.

LES CAS DE CONTRE-INDICATIONS MÉDICALES SANS DURÉE DE VALIDITÉ :

Les contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) :
* antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates ;
* réaction anaphylactique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre le Covid-19 posée après expertise allergologique ;
* personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen).
* personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.

Une recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose) :
*syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post-Covid-19.

Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d’un effet indésirable d’intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance.

LES CAS DE CONTRE-INDICATIONS MÉDICALES TEMPORAIRES :
* Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2.
* Myocardites et péricardites survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives ».

En tout état de cause, les contre-indications médicales sont appréciées par le médecin prescripteur de ce certificat et est le seul compétent pour les apprécier en fonction de l’état de santé du patient.

Un de mes collègues fait ouvertement savoir à ses patients qu’il est anti-vaccination. Que puis-je faire ?
Une telle communication, qui peut conduire des patients souvent fragiles à ne pas se faire vacciner et donc à perdre une chance de ne pas développer une forme grave du Covid-19, est contraire aux obligations déontologiques de communication avec prudence et dans le souci des répercussions de ses propos auprès du public, et aux recommandations du Conseil national de l’ordre en la matière.
De plus, ce comportement méconnaît gravement les obligations déontologiques d’exercer en pleine responsabilité au service de l’individu et de la santé publique.
Il convient donc d’informer le confrère que s’il persiste, il pourra faire l’objet d’un signalement au conseil départemental de l’ordre, lequel pourra le convoquer à un entretien confraternel, lui rappeler ses responsabilités et, le cas échéant, engager des poursuites disciplinaires à son encontre.
Dans tous les cas, il convient de privilégier le dialogue dès lors que l’exercice est conjoint, les choix de chaque professionnel ne devant pas perturber l’exercice de ses collègues . Pour le cas où le dialogue ne permet pas de trouver une solution acceptable pour les deux professionnels il est possible de demander au conseil départemental d’organiser une conciliation.

Que se passe-t-il si certains kinésithérapeutes refusent de se faire vacciner et poursuivent leur exercice ?
Si le kinésithérapeute n’est pas vacciné et ne présente pas un certificat de rétablissement en cours de validité ou un certificat médical de contre-indication, il ne lui est plus possible d’exercer.
A titre exceptionnel, entre le 7 août et le 14 septembre 2021 et sur présentation à l’ARS d’un test de dépistage virologique négatif en cours de validité, il pourra continuer d’exercer.
Au-delà de cette date, il devra cesser son activité jusqu’à être en mesure de présenter un certificat de statut vaccinal ou, à tout le moins, justifier de l’administration d’au moins une des doses requises sous réserve de présenter le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant par à une contamination par le Covid-19.
La méconnaissance de l’interdiction d’exercer est punie de l’amende de 135 euros prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
Les professionnels de santé pourront être sanctionnés de 6 mois d’emprisonnement, de 3 750 € d’amende et de la peine complémentaire de travail d’intérêt général si ces violations sont verbalisées à plus de trois reprises dans un délai de trente jours.

D’un point de vue ordinal, qu’advient-il des kinésithérapeutes non vaccinés pour leur exercice professionnel ?
L’ordre n’est pas destinataire de l’information relative au statut vaccinal de ses ressortissants.
Seules les ARS et les employeurs en ont connaissance. Les kinésithérapeutes non vaccinés et non autorisés à exercer (faute de présenter un test de dépistage virologique négatif en cours de validité jusqu’au 14 septembre 2021 et, à compter du 15 septembre 2021, d’avoir reçu une première dose de vaccin en plus de la présentation d’un test de dépistage virologique négatif en cours de validité) restent inscrits à l’Ordre et soumis aux obligations afférentes, notamment au plan déontologique.
Il appartient aux kinésithérapeutes non encore vaccinés d’anticiper ces échéances pour assurer la continuité des soins conformément aux obligations déontologiques édictées par l’article R. 4321-92 du code de la santé publique.
Il est également important que les kinésithérapeutes avisent le conseil départemental de l’ordre au plus vite de leur situation conformément à l’article R. 4321-144 du code de la santé publique, ce qui leur permettra notamment :

  • S’ils sont titulaires d’un cabinet, d’éviter de se retrouver dans une situation de gérance interdite ;
  • De faire enregistrer les incidences de cette situation sur les contrats ayant pour objet l’exercice de leur profession en cours ;

Quelles sont les conséquences pour mon activité professionnelle de l’interdiction d’exercer qui découle de mon absence de vaccination ?
A compter du 15 septembre, les kinésithérapeutes ne peuvent plus exercer leur activité s’ils ne sont pas en possession :
* d’un certificat de statut vaccinal ;
* ou d’un certificat de rétablissement, suivi avant la fin de sa date de validité d’un certificat de statut vaccinal ;
* ou d’un certificat médical de contre-indication ;
* ou d’un justificatif de l’administration des doses de vaccins requises.

A compter du 15 septembre 2021, il n’est plus possible de présenter un résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19.
A compter du 15 septembre 2021 et jusqu’au 15 octobre 2021 inclus, sont autorisés à exercer leur activité les kinésithérapeutes qui, dans le cadre d’un schéma vaccinal comprenant plusieurs doses, justifient de l’administration d’au moins une des doses requises, sous réserve de présenter le résultat, pour sa durée de validité, de l’examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19.
En l’absence de présentation d’un des documents cités ci-dessus, les kinésithérapeutes se retrouvent dans l’interdiction absolue et totale d’exercer la profession. Ils ne peuvent plus effectuer des actes conventionnés, non conventionnés, thérapeutiques et non thérapeutiques.
Ils ne peuvent plus effectuer des actes en télésoin et ne peuvent plus par ailleurs participer aux actions d’éducation, de prévention, de dépistage, de formation et d’encadrement qui concernent en particulier la formation initiale et continue des kinésithérapeutes, la contribution à la formation d’autres professionnels, le développement de la recherche en rapport avec la masso-kinésithérapie et la pratique de la gymnastique hygiénique, d’entretien ou préventive.
Sont également interdits pour les kinésithérapeutes-ostéopathes tous les actes d’ostéopathie.
Le professionnel arrête de travailler. Il ne peut plus tirer profit de sa profession. Le non-respect de cette interdiction engage la responsabilité pénale et disciplinaire du professionnel.

Quelles sont les démarches à effectuer au tableau de l’Ordre si je décide définitivement de ne pas me faire vacciner ?
Le kinésithérapeute doit demander à son conseil départemental sa radiation au tableau de l’Ordre puisqu’il n’est plus en mesure de pouvoir exercer sa profession dès lors qu’il n’en respecte plus les conditions.
En effet, si le kinésithérapeute reste inscrit au tableau de l’Ordre alors qu’il n’exerce plus, il sera toujours redevable du paiement de sa cotisation, qui est lié à son inscription et non pas à son exercice.

Quelles sont les démarches à effectuer au tableau de l’Ordre si je décide de ne pas me faire vacciner immédiatement ?
Le kinésithérapeute doit informer son conseil départemental d’une interruption temporaire d’activité.
Le conseil départemental inscrira alors une date de fin d’activité du kinésithérapeute sur la fiche du tableau, ce qui entrainera la désactivation de la carte de professionnel de santé (CPS) du kinésithérapeute au bout d’un mois.
En restant inscrit au tableau de l’Ordre, les démarches relatives au retour d’exercice du kinésithérapeute qui aura décidé de respecter ses conditions d’exercice seront facilitées.
Durant sa période de non-activité, le kinésithérapeute sera réputé comme inactif et la cotisation ordinale sera de 50 euros au 1er janvier 2022.

*[INFO VACCINS] Le risque de développer des caillots sanguins est beaucoup moins élevé après s’être fait vacciner contre le Covid-19 qu’en attrapant cette maladie 28/08/2021

Covid-19 : le risque de thrombose est 200 fois plus élevé en tombant malade qu’en se faisant vacciner.
C’est le résultat d’une étude britannique, ménée à partir des données médicales de 29 millions de personnes ayant reçu une dose du vaccin Pfizer ou AstraZeneca.
La balance bénéfice-risque semble pencher sérieusement d’un côté. Le risque de développer des caillots sanguins est beaucoup moins élevé après s’être fait vacciner contre le Covid-19 qu’en attrapant cette maladie, indique vendredi la plus large étude à ce jour sur les effets secondaires liés au vaccin. Cette étude britannique, publiée dans le British Medical Journal (BMJ), a comparé les données médicales de 29 millions de personnes ayant reçu leur première dose de Pfizer-BioNtech ou d’Oxford-AstraZeneca entre décembre 2020 et avril 2021 avec celles de presque 2 millions de personnes testées positives au coronavirus.
Alors que des craintes liées aux caillots sanguins ont ralenti l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, les chercheurs ont constaté qu’il existait en effet un « risque accru » d’en développer après s’être fait vacciner, mais que ce risque était « beaucoup plus faible que celui associé à l’infection par le SRAS-CoV-2 ».
De « très rares cas » de caillots sanguins
Le risque de développer une thrombose veineuse (phlébite) est presque 200 fois plus élevé en attrapant le Covid (12 614 cas supplémentaires sur 10 millions) qu’en se faisant vacciner avec AstraZeneca (66 cas supplémentaires). Concernant les thromboses artérielles, aucun cas excédentaire n’a été constaté pour l’un ou l’autre des vaccins, mais 5000 cas supplémentaires sur 10 millions de personnes ont été observés chez celles ayant eu le Covid.
Ainsi, les personnes atteintes par le virus risquent onze fois plus d’être sujettes à un accident vasculaire cérébral (1699 cas supplémentaires sur 10 millions de personne) que celles vaccinées avec Pfizer (143 cas supplémentaires). « La grande majorité des patients se portera parfaitement bien avec ces vaccins », déclare à la BBC la chercheuse à la tête de l’étude Julia Hippisley-Cox, affirmant qu’il fallait « replacer dans leur contexte » les « très rares cas » de caillots sanguins.
La professeure en épidémiologie à Oxford a en outre souligné que ce risque accru de développer des caillots était concentré sur des périodes plus « spécifiques et courtes » avec les vaccins (« 15 à 21 jours après l’administration » de Pfizer pour les AVC, « 8 à 14 jours pour la thrombocytopénie avec AstraZeneca ») qu’après avoir attrapé le Covid-19, où le risque se prolonge « sur 28 jours après l’infection ».
Cette étude intervient alors que de nombreux pays -dont le Royaume-Uni- ont décidé de réserver le vaccin AstraZeneca à une population plus âgée, en raison de ces craintes liées à la formation de caillots. Le service de santé anglais (PHE) estime que les vaccins ont permis d’éviter plus de 100 000 décès au Royaume-Uni, où la pandémie a fait 132.000 morts.

* L’obligation vaccinale

Le Ministère des solidarités et de la santé a publié ce jour une FAQ très détaillée sur le pass sanitaire et obligation vaccinale.
* [INFO PASS SANITAIRE]
Pour le moment, les cabinets des kinésithérapeutes libéraux ne sont pas concernés par l’extension du pass sanitaire.
Ils pourront néanmoins l’être par la suite si nécessaire selon la situation épidémique.
Rappelons l’obligation vaccinale s’appliquera aux professionnels de santé soignants et non soignants dès le 15 septembre.
Pour tous, patients comme kinés la vaccination est vivement recommandée dès à présent.
La vaccination est une chance, saisissons-la !
* Annonces du Président
Lors de son intervention télévisée du 12 juillet 2021, le président Emmanuel Macron a annoncé l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé dont les kinésithérapeutes. C’est une décision nécessaire que le Conseil national de l’ordre consulté par Monsieur Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, approuve.
Le vaccin sera obligatoire à partir du 15 septembre pour tous les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, établissements pour personnes en situation de handicap, et pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile.
* FAQ  Covid-19 Eté 2021
Masques, tests, isolement, pass sanitaire…
* FAQ Vaccination Eté 2021
Obligation vaccinale pour les professionnels de santé, pass sanitaire, efficacité et innocuité des vaccins contre le Covid-19… Nous avons tenu compte de vos questions et venons de mettre à jour notre FAQ sur la vaccination : https://www.ordremk.fr/…/kines/faq-vaccination-ete-2021/

* Les kinésithérapeutes peuvent vacciner contre le Covid-19 12/05/2021
Alors que la vaccination contre le Covid-19 s’ouvre à l’ensemble de la population et qu’elle est une des conditions sine qua non à la sortie de la crise sanitaire, la législation a ouvert la possibilité aux kinésithérapeutes volontaires de prêter main forte à la campagne vaccinale.

Le Décret n° 2021-575 du 11 mai 2021 modifiant les décrets n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 et n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire a été publié ce jour au Journal officiel.

Il précise que les masseurs-kinésithérapeutes, en tant que professionnels de santé, pourront administrer le vaccin à ARNm COMIRNATY (BNT162b2) des laboratoires Pfizer/ BioNTech, le vaccin Moderna Covid-19 mRNA, le vaccin Covid vaccine AstraZeneca et le vaccin COVID-19 Vaccine Janssen sous la responsabilité d’un médecin pouvant intervenir à tout moment et à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique à la réalisation de cet acte, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins.

FORMATION
L’Ecole des hautes étude sen santé publique (EHESP) propose une formation théorique des futurs vaccinateurs à travers un module dédié. Plus d’informations sur le site de l’EHESP (ou accès direct aux inscriptions via ce lien).Un certain nombre de CHU proposent des formations à la vaccination, n’hésitez pas à vous renseigner près de chez vous.

REMUNERATION
Rémunération de la participation à la campagne vaccinale contre le SARS-CoV-2 effectuée dans un cadre collectif et en dehors des conditions habituelles d’exercice, ou en dehors de leur obligation de service :

  • Pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux ou exerçant en centre de santé : 160 euros par demi-journée d’activité d’une durée minimale de quatre heures et 180 euros par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés. En cas d’intervention inférieure à quatre heures, le forfait est égal à 40 euros par heure ou 45 euros le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés.
  • Pour les masseurs-kinésithérapeutes retraités, salariés ou agents publics, pour chaque heure d’activité : 20 euros entre 8 heures et 20 heures, 32 euros entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures, et 40 euros entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.

 

* Covid-19 / Aération, ventilation : il est crucial de prendre en compte les risques de contamination par aérosols 27/04/2021
Alors que nous affrontons aujourd’hui une troisième vague virulente en partie liée à l’émergence du variant anglais plus contagieux et plus dangereux, nous souhaitons attirer votre attention sur les risques de contamination au Sars-CoV-2 par aérosols et les moyens de s’en prémunir.

Que sont les aérosols ?
Les modes de transmission du coronavirus SARS-CoV-2, l’agent de la COVID-19 sont multiples ; ils incluent le manuportage, les postillons et surtout les aérosols. Ces petites particules qu’on émet en respirant, en parlant, en chantant…Ces aérosols restent en suspension dans l’air, à l’intérieur.Ils s’accumulent, et sont inhalés par les autres occupants de la pièce.
Les virus en gouttelettes (plus de 100 μm) tombent généralement au sol en quelques secondes à moins de 2 m de la source, et peuvent être pulvérisés comme de minuscules boulets de canon sur les personnes se trouvant à proximité. En raison de leur portée limitée, l’éloignement physique réduit l’exposition à ces gouttelettes.
Les virus présents dans les aérosols (< 100 μm) peuvent rester en suspension dans l’air pour une durée allant de plusieurs secondes à plusieurs heures, comme de la fumée, et être inhalés. Ils sont très concentrés à proximité d’une personne infectée, et peuvent infecter plus facilement les personnes se trouvant à proximité. Mais les aérosols contenant un virus infectieux peuvent également se déplacer sur plus de 2 m et s’accumuler dans l’air d’espaces mal ventilés, ce qui entraîne des phénomènes de super-propagation. (source https://science.sciencemag.org/content/370/6514/303.2)

Comment se protéger des aérosols ?
Tout comme pour les gouttelettes (postillons), le port d’un masque correctement disposé (veillez à ce qu’il soit bien ajusté et à ce qu’il ne baille pas) est absolument indispensable. Mais, il s’avère qu’en milieu clos et confiné, il est insuffisant. (Nous rappelons que pour les soins en kinésithérapie respiratoire ou maxillo-faciale où le patient ne peut porter de masque, un masque FFP2 ainsi que le port d’une visière de protection est vivement recommandé).

L’aération et la ventilation des lieux clos s’avère cruciale pour limiter le risque de contamination.
En pratique, il s’agit de :

  • Aérer toutes les 20 minutes, pendant 5 minutes (y compris dans les bâtiments à ventilation mécanique) votre cabinet/salle de soin.
  • S’assurer que les systèmes de ventilation ne sont pas obstrués par des rideaux ou du mobilier.
  • Mettre en place des capteurs de CO2 et adapter aération et ventilation pour maintenir le taux de CO2 < 700 ppm.
  • Garder en tête que parler fort, chanter ou faire du sport génère plus d’aérosols.
  • Utiliser chauffage ou climatisation comme d’habitude, tout en s’assurant d’un apport d’air extérieur constant.

En complément de la dilution de la charge d’air vicié par de l’air neuf extérieur, ou en remplacement lorsqu’aucune solution de ventilation n’est possible (par exemple lorsque votre salle de soin est dépourvue de fenêtre), des purificateurs d’air peuvent être utilisés.

Il est important de s’assurer de leur capacité à filtrer les particules les plus fines, celles associées au risque de propagation aérienne du virus. Les filtres HEPA sont à ce jour les plus efficaces. Cependant la puissance ou le nombre de purificateurs d’air devra être proportionnel au volume de la pièce à traiter. Il convient également d’éviter que le flux de l’air pulsé soit dirigé vers les occupants au risque de disperser l’aérosol contaminant dans la pièce. Le remplacement des filtres doit se faire avec les mesures de précaution idoines.
(source : https://ducotedelascience.org/wp-content/uploads/2020/10/QUALITE_AIR_COVID19_LIEUXCLOS_VC.pdf)

Afin d’en savoir plus, nous vous invitons à consulter ce document très détaillé rédigé par le Collectif Du Côté de La Science : https://ducotedelascience.org/wp-content/uploads/2020/10/QUALITE_AIR_COVID19_LIEUXCLOS_VL-1-1.pdf

 

* Les moins de 55 ans ayant déjà reçu une dose d’AstraZeneca recevront en rappel un vaccin à ARNm dans un délai de 12 semaines après la première injection 09/04/2021
Vous avez été très nombreux à vous mobiliser pour vous faire vacciner contre le Covid-19 et nous nous en félicitons. Mais, à la suite de remontées de cas d’événements thromboemboliques de localisations inhabituelles, la HAS a recommandé de réserver VAXZEVRIA (AstraZeneca) aux personnes âgées de plus de 55 ans. Cela a bien sûr suscité de nombreuses interrogations chez les kinésithérapeutes de moins de 55 ans ayant déjà reçu une première dose de VAXZEVRIA.
Aujourd’hui, 9 avril 2021, la HAS a rendu son avis concernant la stratégie vaccinale pour les moins de 55 ans ayant déjà reçu une dose d’AstraZeneca.
En résumé : L’administration d’une seule dose de ce vaccin étant insuffisante pour garantir une protection durablement efficace, la HAS recommande aujourd’hui de compléter le schéma vaccinal pour cette population avec un vaccin à ARNm dans un délai de 12 semaines après la première injection.
C’est ce qu’on appelle la stratégie du « prime boost ». Il s’agit de recourir à un schéma de vaccination en deux étapes utilisant pour la deuxième injection (boost) un vaccin relevant d’une technique différente de la première (prime) et appelée « prime-boost hétérologue ». De nombreux arguments sont en faveur de cette stratégie, déjà mise à profit dans le contexte du développement de certains vaccins (VIH notamment) et qui s’est avérée plus efficace que l’approche de prime-boost homologue (injections strictement identiques) au cours d’études de phase 1 et 2 chez l’homme. Il est également important de souligner que les vaccins actuellement utilisés ou majoritairement en cours de développement dans la vaccination anti-SARS-CoV-2 ciblent le même antigène (protéine S), ce qui permet de soutenir cette stratégie.
Ainsi, au vu de l’existence d’un rationnel scientifique et de données encourageantes, la HAS recommande d’utiliser une dose d’un des vaccins à ARNm actuellement disponibles (COMIRNATY®  (vaccin Pfizer) ou vaccin Covid-19 Moderna) en remplacement de l’administration de la deuxième dose chez les personnes de moins de 55 ans ayant reçu une première dose du vaccin VAXZEVRIA. De plus, elle préconise de faire cette vaccination avec un intervalle de 12 semaines entre les doses.
Nous vous invitons donc dès à présent à contacter le médecin ou le centre  qui vous a fait votre première injection et à prendre rendez-vous dans un centre de vaccination afin de bien respecter le délai de 12 semaines après la première injection.

* Les enfants des kinésithérapeutes pourront être accueillis dans les écoles 02/04/2021
Comme l’a demandé Pascale Mathieu, la présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes depuis l’annonce de la fermeture des établissements scolaires par le président de la République, les kinésithérapeutes figurent bien sur la liste des personnels soignants dont les enfants pourront être accueillis dans les écoles.
Les kinésithérapeutes sont ainsi bien reconnus comme des maillons essentiels du système de santé et contribuent à la lutte contre la pandémie en effectuant des tests de dépistage, en diffusant les messages de santé publique, et surtout en prenant en charge des patients souffrant des conséquences du Covid.
https://www.ordremk.fr/actualites/kines/les-enfants-des-kinesitherapeutes-pourront-etre-accueillis-dans-les-ecoles/?fbclid=IwAR2JxUKG7M5bYwalKOqJMf7YUt4Gf_N9XlVnkRQjnzxSJ-VcW2mKgRUb96c

* DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE 02/04/2021
Avec l’abandon de la première année commune des études de santé (PACES), les étudiants qui souhaitent entreprendre des études pour devenir kinésithérapeute pourront choisir deux nouvelles voies d’accès principales aux études de santé : le Parcours spécifique accès santé (PASS) ou la licence avec accès santé (L.AS).
https://www.ordremk.fr/…/etudes/devenir-kinesitherapeute/
* Covid-19 Soutien psychologique aux soignants 28/03/2021
Le contexte pandémique actuel peut vous exposer à des syndromes d’épuisement émotionnel, de fatigue intense…
Ne restez pas seul : le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes a mis en place, dans le cadre de la mission d’entraide un numéro vert : 0800 288 038 accessible 24h/24h et gratuit pour celles et ceux qui ont un besoin urgent d’écoute et/ou d’une prise en charge médicale.

* Amyotrophie spinale infantile 26/03/2021
⚡️FLASH INFO⚡️
La Haute Autorité de Santé vient de publier un guide sur l’amyotrophie spinale infantile, maladie pour laquelle les kinés sont partie prenante de la prise en charge
https://www.has-sante.fr/…/amyotrophie-spinale-infantile * Confinements territorialisés et couvre-feu, le continuité des soins est assurée 25/03/2021Suite aux annonces de Mr Olivier Véran ce soir, nous avons mis à jour notre article concernant les déplacements des kinésithérapeutes vers leur lieu de travail ainsi qu’au domicile de leurs patients.
Dans les départements soumis à des mesures renforcées :
Vous pouvez continuer de recevoir vos patients. Pour vos déplacements professionnels, la carte professionnelle peut servir de seul justificatif. Ce document est suffisant pour justifier les déplacements professionnels, qu’il s’agisse :
Du trajet habituel entre le domicile et le lieu de travail du professionnel de santé ou des déplacements entre les différents lieux de travail lorsque la nature de ses fonctions l’exige ;
Des déplacements de nature professionnelle qui ne peuvent pas être différés, comme les visites à domicile.
Notez que si votre cabinet est à moins de 10 km de chez vous, ou si vous effectuez vos visies à moins de 10 km de chez vous, un justificatif de domicile est suffisant.
Si vous êtes assisté par un ou une secrétaire, il ou elle devra cocher la case « Déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou le lieu d’enseignement et de formation, déplacements professionnels ne pouvant être différés » si le cabinet est à plus de 10 km de chez elle-lui. Autrement, un justificatif de domicile est suffisant en journée.* Soutien aux étudiants en kinésithérapie 23/03/2021
Au regard du nombre d’étudiants en détresse, le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes réuni la semaine dernière a décidé d’augmenter l’enveloppe destinée au soutien des étudiants. De 40 000 euros, elle pourra être augmentée jusqu’à 100 000 euros, en fonction des demandes que la FNEK recevra.

* DGS-URGENT : RECOMMANDATIONS D’ORGANISATION DU SUIVI DES PATIENTS PRÉSENTANT DES SYMPTÔMES PROLONGES SUITE A UNE COVID-19 DE L’ADULTE 23/03/2021
https://solidarites-sante.gouv.fr/…/dgs-urgent_37_suivi…https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/annexe_n1_ssr.pdf

* ❗️DGS-URGENT PUBLIÉ CE JOUR 22/03/2021
Les professionnels de santé âgés de moins de 55 ans et les personnes éligibles âgées de 50 à 54 ans inclus atteintes de comorbiditéss ont invités à se rendre en centres de vaccination pour y être vaccinés avec les vaccins Pfizer ou Moderna.

*💻TÉLÉSOIN 💻 22/03/2021
La @HAS_sante vient de publier les critères d’éligibilité au télésoin et des recommandations pour son bon usage, sa qualité et sa sécurité. L’objectif : rendre ces soins à distance accessibles à tous et faciliter leur déploiement sécurisé. https://www.has-sante.fr/…/le-telesoin-un-acte…* Discrimination 21/03/2021
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, nous vous invitons à découvrir notre guide « Non discrimination dans le cadre de l’exercice de la kinésithérapie ».
👉https://www.ordremk.fr/…/guide_discriminations_cnomk.pdf
Examinant les textes de loi et des cas pratiques de discriminations envers les kinésithérapeutes ou envers les patients, il constitue un outil pour lutter chaque jour contre les inégalités opérées sur des personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.
* Entraide CNOMK aux kinésithérapeutes remplaçants 18/03/2021
De nombreux dispositifs d’aide ont été mis en œuvre pour soutenir les professionnels libéraux dont l’activité a été affectée par les confinements successifs et la crise sanitaire. Cependant bien souvent, les kinésithérapeutes remplaçants n’ont pas pu en bénéficier, faute de pouvoir justifier de charges à rembourser ou de contrats non conclus, alors qu’ils ont parfois fortement souffert d’un manque d’activité.
C’est pour cela que nous souhaitons aujourd’hui étendre nos fonds d’entraide spécial Covid aux kinésithérapeutes remplaçants en difficulté financière.

* Vaccination Professionnels de santé 10/03/2021
De nombreux dispositifs d’aide ont été mis en œuvre pour soutenir les professionnels libéraux dont l’activité a été affectée par les confinements successifs et la crise sanitaire. Cependant bien souvent, les kinésithérapeutes remplaçants n’ont pas pu en bénéficier, faute de pouvoir justifier de charges à rembourser ou de contrats non conclus, alors qu’ils ont parfois fortement souffert d’un manque d’activité.
C’est pour cela que nous souhaitons aujourd’hui étendre nos fonds d’entraide spécial Covid aux kinésithérapeutes remplaçants en difficulté financière.
https://www.ordremk.fr/…/covid-19-ouverture-du-fonds…


* COMMUNIQUÉ DE PRESSE:
Les Ordres des professions de santé 07/03/2021 appellent l’ensemble des soignants à se faire vacciner.
Le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé ont communiqué hier les données de la vaccination des soignants à date. Seuls 40% des personnels des Ehpad et 30% des soignants en établissements hospitaliers et de ville ont reçu au moins une dose du vaccin à ce jour. C’est beaucoup trop peu.
Nous savons que les soignants sont particulièrement engagés auprès de leurs patients, et nous savons aussi qu’ils déploient toute leur énergie pour les aider à traverser cette période difficile. Ils sont également les premiers acteurs du déploiement de la campagne de vaccination. A ce titre, ils sont aussi les plus exposés au virus, tout en étant au contact des populations les plus fragiles.
C’est pourquoi, aujourd’hui, les ordres des professions de santé appellent d’une seule voix l’ensemble des soignants à se faire vacciner. A la fois parce que cela relève de leur devoir déontologique, protéger leurs patients en toutes circonstances, et parce qu’il est impératif qu’ils puissent eux-mêmes se protéger contre le virus, ainsi que leurs proches, et freiner la propagation de l’épidémie.
Pour rappel, tous les professionnels de santé peuvent aujourd’hui avoir accès au vaccin, quel que soit leur âge et leur état de santé. Des doses leurs ont été spécifiquement réservées et continueront à l’être. Comme l’ont indiqué hier M. Jean CASTEX, Premier ministre et M. Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé, le vaccin Astra Zeneca, qui est proposé aux soignants les plus jeunes et en bonne santé, est sûr et son efficacité est amplement démontrée par les études réalisées en Israël et en Grande Bretagne où il a été largement administré. Rien ne s’oppose donc désormais à ce qu’ils accèdent à la vaccination et nous en appellerons directement aux pouvoirs publics si tel n’était pas le cas.
Bien entendu, cette vaccination massive de nos soignants doit être complétée par la poursuite du respect des gestes-barrières par tous et en toutes circonstances, par l’adoption par tous les Français de comportements responsables et par un déploiement rapide et efficace de la vaccination dans tous nos territoires.
Pour en finir au plus vite avec cette pandémie !
Signataires : • Patrick BOUET, Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins • Anne-Marie CURAT, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes • Patrick CHAMBOREDON, Président du Conseil national de l’Ordre des Infirmiers • Serge FOURNIER, Président du Conseil National de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes • Pascale MATHIEU, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes • Eric PROU, Président du Conseil National de l’Ordre des Pédicures-Podologues • Carine WOLF-THAL, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens


* 🏃Activité Physique et stratégie préventive face à la COVID-19.🏃 01/03/2021
Nous partageons aujourd’hui cette tribune écrite par Alexandre KUBICKI, Président de la commission scientifique de la Société Française de Physiothérapie et Nicolas PINSAULT, Président du conseil scientifique du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.
À travers elle, il s’agit d’évoquer l’importance de l’activité physique et de la promouvoir, ce en dépit des mesures sanitaires qui peuvent parfois amener les individus et notamment les plus vulnérables à une grande sédentarité.
Or, l’activité physique est une part essentielle de tout ce que nous appelons “hygiène de vie” qui contribue non seulement à prévenir les maladies chroniques mais aussi les troubles psychologiques comme la dépression ou l’anxiété.
Afin d’allier contraintes sanitaires et (re-) mise en mouvement , les kinésithérapeutes apparaissent comme des alliés essentiels. Il est crucial de structurer l’offre, de promouvoir la prescription médicale de l’activité physique et de permettre aux kinésithérapeutes de prescrire des séances d’activité physique. Allier hygiène de vie et mesures sanitaires est possible : reste à s’en donner les moyens.
https://www.ordremk.fr/…/confinement-ne-saurait-etre…/


* Le « Covid long » doit être une priorité pour les autorités sanitaires 25/02/2021
Pour l’OMS, le Covid-long est « une priorité claire pour l’OMS, et de la plus haute importance. Cela doit l’être pour toutes les autorités sanitaires » https://www.sciencesetavenir.fr/…/le-covid-long-doit…
L’occasion de rappeler le rôle essentiel des kinésithérapeutes dans la prise en charge des malades 👉https://www.ordremk.fr/…/covid-long-quels-roles-pour…/
* Covid long : quels rôles pour les kinésithérapeutes ? 18/02/2021
Covid long : Faisons le point sur cette maladie encore méconnue et souvent mal comprise et le rôle du kinésithérapeute dans la prise en charge des patients qui en souffrent
https://www.ordremk.fr/actualites/kines/covid-long-quels-roles-pour-les-kinesitherapeutes/?fbclid=IwAR2sAtW6f7BA46DYfnH6ieHDuXclyq60DV05-sWXvef9FILHgXREMgo4NcI

* Arrêt maladie en ligne et sans jour de carence 11/01/2021
Un nouveau téléservice a été ouvert le 10 janvier pour les personnes (salariés et professionnels libéraux) ayant des symptômes évocateurs de Covid-19 en raison de leur exposition au virus et qui, ne pouvant télétravailler, ont besoin d’un arrêt de travail.
Il leur permet de bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance Maladie des indemnités journalières dès le premier jour.
https://www.ordremk.fr/actualites/kines/symptomes-evocateurs-du-covid-19-vous-pouvez-obtenir-un-arret-maladie-en-ligne-et-sans-jour-de-carence/?fbclid=IwAR09-YIfuqz_gvSllKZKgMbGja3a__ceuSY05JS14-3x4eMjWvyrdyLeN


* Masques de protection « grand public » de l’Ordre 11/01/2021
L’année si particulière et si éprouvante qui vient de s’écouler a montré plus que jamais l’importance de du rôle des kinésithérapeutes dans le système de santé.
En première ligne dans les hôpitaux, en soins de suite et de réadaptation, au cabinet, au domicile des patients, les kinés ont pris en charge les patients Covid, ils les rééduquent une fois sortis de réanimation, ils contribuent au dépistage.
Ils veillent à la continuité des soins, notamment pour les patients les plus fragiles. Ils participent à promouvoir les gestes barrières et les informations fiables sur la pandémie. Ils rassurent et orientent nos patients lorsque c’est nécessaire.
Aujourd’hui plus que jamais, vous pouvez être fiers d’être soignants, fiers d’être kinésithérapeutes.
C’est pour afficher et partager cette fierté que le CNOMK a le plaisir de vous envoyer, avec votre caducée de l’année, deux masques de protection « grand public » personnalisés avec son logo.
Vous pouvez les porter en toutes occasions, en dehors des soins bien sûr, pour lesquels les masques chirurgicaux et FFP2 restent indispensables, selon les actes dispensés.

* Vaccination et gestes barrières 10/01/2021
Vous allez être nombreux et nombreuses à vous faire vacciner dans les prochaines semaines. Notez que la vaccination, même après la seconde injection, ne dispense pas de porter le masque ni de respecter les mesures barrières.
👉En l’état actuel des connaissances, les vaccins disponibles ou en cours de développement réduisent la gravité des symptômes mais pas la contagiosité. Il faut donc continuer à s’isoler en cas de test positif, en cas de contact avec une personne positive ou en cas de symptômes. Il faut aussi continuer à appliquer scrupuleusement les gestes barrières et à porter le masque, même pour les personnes vaccinées.
* Ouverture progressive des centres de vaccination contre covid-19 07/01/2021
Vous le savez, la vaccination contre le Covid-19 est désormais ouverte aux professionnels de santé, y compris les professionnels libéraux âgés de plus de 50 ans et/ou atteints de comorbidités avec risque de forme grave de COVID-19.
Nous faisons aujourd’hui le point sur l’ouverture progressive des centres de vaccination qui leur sont destinés. (voir la liste dans l’onglet ACTUALITES)
* Covid-19 – aide financière 31/12/2020
Un décret paru aujourd’hui précise les modalités de mise en œuvre de l’aide aux acteurs de santé conventionnés dont l’activité a été particulièrement affectée par l’épidémie de covid-19 (ordonnance n° 2020-505 du 2 mai 2020 : https://www.legifrance.gouv.fr/…/JORFTEXT00…/2020-12-31/)
Période concernée : du 16 mars 2020 au 30 juin 2020
🔺 Vous avez encore 15 jours pour demander cette aide.
Modalités de calcul et de versements, consultez le texte : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042841083
* Publication version modifiée du Code de Déontologie 24/12/2020
Publication au Journal Officiel de la République française de la version modifiée du code de déontologie, ce jour.
Il représente un important travail de la commission éthique et déontologie.
Cette version a fait l’objet de travaux qui se sont étendus sur plusieurs années.
La publication a été plusieurs fois différée en raison des modifications relatives à la publicité et imposées par les instances européennes pour tous les ordres de santé.
Cette nouvelle version du code de déontologie comprend bien sûr des articles relatifs à la publicité, mais aussi des modifications ou des ajouts que le conseil national a adoptés après proposition de la commission Ethique et Déontologie, dont le président, Frédéric SROUR, pilote les travaux depuis plusieurs années, assisté par les juristes du conseil national.
Il est à noter que la version finalement adoptée a fait l’objet de multiples échanges entre le conseil national, notamment Frédéric SROUR, l’Autorité de la Concurrence, le ministère chargé de la Santé, le conseil d’Etat et finalement la Commission européenne. C’est pourquoi nous nous félicitons ce jour de constater qu’une grande partie de nos demandes a été satisfaite.
Nous allons bien sûr détailler les mesures prises très prochainement, car ces modifications modifieront l’exercice de la profession et de ce fait les missions de l’ordre.
* Cotation des tests antigéniques 24/12/2020
Les réponses aux questions que vous vous posez sur la cotation des tests antigéniques :
* Centres de vaccination 23/12/2020
Découvrez la carte des points de dépistage Covid-19 proposée et mise à jour ce 23 décembre par le Service Public d’information en santé.
👉À compter du 23 décembre, tous les professionnels de santé libéraux habilités à pratiquer des tests antigéniques
et porteurs de carte CPS peuvent être répertoriés en tant que tel sur Santé.fr.
👉Pour figurer sur la carte, un formulaire permet au professionnel d’indiquer qu’il pratique les tests antigéniques et de détailler les aspects organisationnels de son offre : rendez-vous, téléphone spécifique, horaires spécifiques

* Vaccination Covid-19 21/12/2020
Parce que la question de la vaccination contre le Covid-19 nous concerne tous – et qu’elle sera mise sur la table ces prochaines semaines avec vos patients.
Vous trouverez dans cet article des éléments de réponse aux différentes problématiques soulevée par la vaccination ainsi qu’une sélection d’articles destinés à débusquer les fake news sur les vaccins contre le Covid-19.
* Carte des points de dépistage Covid-19 21/12/2020
Découvrez la carte des points de dépistage Covid-19 proposée et mise à jour par le Service Public d’information en santé.
* COVID-19 : ATTESTATIONS DE FORMATION AUX PRÉLÈVEMENTS NASOPHARYNGÉS 12/12/2020
Les kinés qui souhaitent pratiquer les prélèvements doivent suivre une formation spécifique à la réalisation de l’examen conforme aux recommandations de la Société française de microbiologie et dispensée par un professionnel de santé déjà formé à ces techniques.
Vous pouvez désormais télécharger vos attestations de formations.
* Covid-19 J’ai des symptômes, que dois-je faire? 10/12/2020
🦠 Covid-19 : J’ai des symptômes, que dois-je faire ?🦠
Si vous présentez des symptômes du Covid-19 même légers, vous devez vous isoler immédiatement.
👉Pour rappel, les principaux symptômes sont : toux, fièvre, fatigue, difficultés à avaler, douleurs musculaires, perte de goût et d’odorat, douleurs thoraciques, essoufflement.
✅Consultez votre médecin
✅Faites un test virologique (PCR ou test antigénique rapide)
🔴Si le test est positif : isolez-vous 7 jours à partir de la date du début des symptômes. À l’issue de ces 7 jours,si vous avez de la fièvre, vous devez maintenir l’isolement 48h après qu’elle ait cessé. Si vous n’avez pas de fièvre, vous pouvez sortir et reprendre le travail en veillant à porter un masque chirurgical et en évitant pendant 7 jours le contact des personnes fragiles. À noter : Aucune mesure dérogatoire à l’isolement des personnes positives symptomatiques n’est possible.
🔵Si le test est négatif, vous pouvez arrêter votre isolement selon l’avis de votre médecin.
* FAQ Sortie de confinement 07/12/2020
La sortie progressive du confinement ne doit pas nous faire oublier que le Covid-19 circule toujours et que le respect des règles sanitaires est plus que jamais nécessaire si nous voulons endiguer l’épidémie et permettre à tous d’évoluer dans un environnement sûr.
* Gestion des déchets d’activité de soins 04/12/2020
Le Haut Conseil de la santé publique a actualisé ses recommandations sur la gestion des déchets d’activités de soins (DAS) produits dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, au vu des connaissances scientifiques sur l’infectiosité du virus SARS-CoV-2 et de la situation sanitaire pouvant conduire à une surproduction de déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) et à une tension de la filière.
Ces recommandations s’appliquent aux kinésithérapeutes dans le cadre de leur exercice habituel mais également, avec encore davantage de vigilance et de précaution, à ceux qui effectuent des tests antigéniques rapides au cabinet.
* SI-DEP, mode d’emploi 04/12/2020
La stratégie forte d’endiguement de la pandémie repose sur la triade: repérer, isoler et soigner toutes les personnes positives à la Covid-19, mais aussi repérer, tester et isoler leurs personnes-contacts.
Le dispositif répond à 3 exigences : exhaustivité, rapidité, réactivité en cas d’apparition de regroupement de cas COVID-19.
Pour y parvenir, deux outils numériques sont mis à disposition des acteurs de la lutte contre la propagation du virus en France : SI-DEP et Contact-COVID.
La maîtrise du SI-DEP est aujourd’hui indispensable pour tous les kinésithérapeutes qui réalisent des tests antigéniques. https://www.ordremk.fr/actualites/kines/si-dep-mode-demploi/
* les MK peuvent désormais effectuer des tests antigéniques rapides 04/12/2020
Les kinésithérapeutes peuvent désormais effectuer des tests antigéniques rapides en plus des tests PCR.
Cette prérogative aujourd’hui étendue aux masseurs-kinésithérapeutes formés aux prélèvements nasopharyngés leur permet de pouvoir continuer à participer en tant que professionnels de santé à l’effort collectif de détection du génome du SARS-CoV-2. https://www.ordremk.fr/…/les-kines-peuvent-desormais…/
* Point sur les mesures dérogatoires pour les MK 03/12/2020
Covid-19 : le point sur les mesures dérogatoires pour les masseurs-kinésithérapeutes
L’Assurance maladie a publié un récapitulatif destiné aux kinés de l’ensemble des mesures dérogatoires aux conditions habituelles de prise en charge et de facturation mises en place pendant la crise sanitaire pour permettre d’assurer la continuité des soins. https://www.ameli.fr/…/covid-19-le-point-sur-les…
* COVID ET CAS CONTACT 06/11/2020
Nous vous rappelons qu’il est nécessaire de se faire dépister et de s’isoler si vous êtes un cas contact (vous avez reçu une notification de la part de la CPAM) ou contact à risque* , ce même si vous n’avez pas de symptôme.
Ceci est valable aussi bien pour les kinés que pour leurs employés.

*Qu’est-ce qui est considéré comme un contact à risque pour le professionnel de santé ?
Un contact avec un patient porteur du SARS-CoV-2 si le soignant OU le patient ne porte pas de masque à usage médical.
La réalisation sans masque FFP2 de gestes à risque d’aérosolisation (intubation, kinésithérapie respiratoire) à un patient atteint de Covid-19.
Le contact prolongé (plus de 15 minutes dans un espace confiné) avec un soignant porteur du SARS-CoV-2 sans masque à usage médical.

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* Visières de protection 04/11/2020

Nous vous rappelons que vous pouvez vous procurer des visières de protection auprès des conseils départementaux.
Celles-ci sont utiles en complément d’un masque pour vous protéger, tout particulièrement en complément d’un masque FFP2 lorsque votre patient ne peut garder son masque (kiné respiratoire ou maxillo-faciale par exemple)


* Vous avez été testé positif au Covid-19 ? 03/11/2020

Même sans symptôme, vous devez suspendre votre activité et vous isoler afin de ne pas propager le virus.
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/j_ai_ete_teste_positif_2909.pdf?fbclid=IwAR3Sgn0qLv-gsNOtkTlEI9PWmIAIhrnFoVVzf6–3ameo3LG4R_gSftiCTc

 

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* 02/11/2020❗️Nous avons constaté de nombreuses publicités pour des « visières de protection faciales » vendues en ligne.
❗️Nous attirons votre attention sur le fait que ces protections fantaisistes ne sont absolument pas efficaces et qu’elles sont à bannir de vos cabinets.