Actus diverses

Actualités

* Violentes intempéries sur la majorité du pays 05/06/2022

Dans la nuit de samedi à dimanche de violentes intempéries ont frappé tout le pays, entrainant d’importants dégâts.
Si votre cabinet est malheureusement touché par ces intempéries, vous pouvez prendre contact dès maintenant avec votre conseil départemental de l’ordre qui pourra saisir la Commission d’entraide du conseil national. Celle-ci étudiera les possibilités d’une aide financière d’urgence pour vous permettre de poursuivre votre activité.

 

* CNOMK et PariSanté Campus : échanges sur l’accélération de la transformation numérique de notre système de santé 01/06/2022

La présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Madame Pascale Mathieu et les membres du bureau étaient invités le mardi 31 mai par le Professeur Antoine TESNIERE à visiter les locaux de PariSanté Campus, un centre unique au monde de recherche, de formation, d’innovation et d’entrepreneuriat dans le domaine du numérique pour la santé.
L’occasion de rappeler que les kinésithérapeutes sont des acteurs clés du système de santé et qu’ils ont parfaitement su, à l’occasion de la crise sanitaire, s’approprier les opportunités offertes par le numérique en santé qui permet notamment, grâce au télésoin d’améliorer l’accès aux soins des patients.
Créé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avec le ministère des Solidarités et de la Santé et cinq opérateurs publics (l’Inserm, l’université Paris Sciences et Lettres, l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, l’Agence du numérique en santé et le Health data hub) en lien avec l’ensemble des acteurs de la formation, de la recherche et du soin et les partenaires institutionnels, PariSanté campus accueille des équipes de recherche et un hub d’entreprises, afin de favoriser les interactions entre le monde académique et entrepreneurial.
Implanté sur 20 000 m2 dans le 15e arrondissement de la capitale, son ambition est de structurer une filière dédiée au numérique pour la santé ouverte aux partenariats nationaux et internationaux rassemblant chercheurs, étudiants, soignants, entrepreneurs, institutionnels et acteurs de la société. Il abrite aujourd’hui une première promotion de 60 start-up de la e-santé qui atteste, si besoin était de l’attractivité du modèle qu’il propose
Son directeur général, Antoine Tesnières, qui avait participé le 22 mars dernier au colloque organisé par le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes dans le cadre de la présidence française de l’union européenne « Numérique et kinésithérapie : Quelles avancées ? Quels défis ? » a indiqué aux élus lors de la visite que l’objectif de PariSanté campus est de « rassembler les meilleures expertises pour créer des synergies et accélérer la transformation numérique de notre système de santé, avec un objectif d’amélioration concrète de l’accès aux soins pour chacun de nos concitoyens. »
Les initiatives en kinésithérapie dans ce domaine sont nombreuses et les échanges se poursuivront entre le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et PariSanté Campus.

* Les kinésithérapeutes peuvent pratiquer le dry-needling dès lors qu’ils en ont acquis la compétence, dans le respect des règles déontologiques de la profession 24/05/2022

Attaché à la qualité des pratiques professionnelles et soucieux de la sécurité des soins délivrés aux patients, le Conseil national avait pris un avis n° 2018-01 du 13 juin 2018 relatif à la pratique par un kinésithérapeute de la « puncture kinésithérapique par aiguille sèche » (modifiant l’avis du 14 juin 2017) visant à reconnaitre le dry-needling comme faisant partie des actes professionnels et à conditionner sa pratique à la réalisation d’une formation complémentaire sanctionnée par le collège de la masso-kinésithérapie (CMK), instance scientifique indépendante.

Le Conseil d’Etat dans un arrêt en date du 10 mai 2022 est venu censurer cet avis du 13 juin 2018 et demander au Conseil national de l’abroger, sans toutefois contester que la technique de dry-needling est un acte de kinésithérapie. En effet dans son arrêt la haute juridiction administrative rappelle que l’Ordre n’a pas compétence pour imposer une condition de formation pour la pratique d’une technique relevant du champ de compétence des kinésithérapeutes mais peut néanmoins procéder à une analyse du contenu des formations dans le cadre de la reconnaissance des diplômes et titres pouvant être affichés sur la plaque et les documents professionnels.

Le Conseil national en prend acte et va procéder sans délai à l’abrogation de cet avis qui ne trouvera donc plus à s’appliquer pour l’avenir, éteignant par voie de conséquence la mission jusqu’alors dévolue au CMK consistant à déterminer le contenu de formation nécessaire à la mise en oeuvre de cette technique sanctionnée par un examen final. Le CMK, reconnu Conseil National Professionnel, demeure néanmoins compétent pour formuler des recommandations sur les compétences à acquérir dans le cadre de la formation continue avec pour objectif d’améliorer les processus de prise en charge, la qualité et la sécurité des soins ainsi que la compétence des professionnels de santé. Une recommandation sur ces compétences pour la pratique du Dry Needling sera proposée dans les meilleurs délais.

En conséquence les kinésithérapeutes peuvent pratiquer le dry-needling dès lors qu’ils en ont acquis la compétence et respectent les règles de sécurité et d’hygiène nécessaires à l’exercice de cette technique en conformité avec les dispositions du code de déontologie relatives à la qualité et à la sécurité des soins (articles R. 4321-59 et R. 4321-114 du code de la santé publique). Il est par ailleurs rappelé aux professionnels qu’ils ne peuvent se prévaloir d’une spécificité en dry-needling depuis l’avis n°2021-02 du 30 mars 2021 relatif aux spécificités qui a défini cette notion et arrêté une liste précise de spécificités reconnues par le Conseil national et pouvant ainsi être affichée sur la plaque et les documents professionnels.

 

* Nomination de Madame Brigitte BOURGUIGNON, ministre de la Santé et de la Prévention : forte attente des 100 000 kinésithérapeutes. 20/05/2022

Nomination de Madame Brigitte BOURGUIGNON, ministre de la Santé et de la Prévention : forte attente des 100 000 kinésithérapeutes.

Madame Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, tient tout d’abord à adresser au nom de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, ses félicitations à Madame Brigitte BOURGUIGNON pour sa nomination en tant que ministre de la Santé et de la Prévention :
« Nous entretenons des relations suivies avec Madame Brigitte BOURGUIGNON, depuis 2017 en tant que présidente de la commission des affaires sociales, puis depuis 2020 en tant que ministre déléguée chargée de l’Autonomie.
Nous avons toujours travaillé en confiance avec les équipes de son ministère et nous sommes ravis de poursuivre cette collaboration constructive.
Madame Brigitte BOURGUIGNON peut compter sur l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes pour être force de proposition et contribuer pleinement à l’amélioration du système de santé et de l’accès aux soins, préoccupation majeure de nos concitoyens.
Il faut, comme nous le demandons, remettre la rééducation au centre des enjeux de santé publique.
Il y a une forte attente des 100 000 kinésithérapeutes présents sur le territoire. Ils ont beaucoup à apporter. Faisons leur confiance. »

* 13ème assemblée générale de la région Europe de World Physiotherapy

Madame Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et Monsieur Jean-François Dumas, secrétaire général, participent à l’assemblée générale de la région Europe de l’organisation World Physiotherapy qui se déroule à Prague les 19, 20 et 21 mai 2022.
Cette rencontre est l’occasion d’échanger avec l’ensemble des membres de la région Europe sur les enjeux de la profession, l’accès direct au kinésithérapeute, la mobilité, la formation, l’exercice, la mise en œuvre d’un cadre commun de formation, les perspectives d’évolution, etc.

* 3ème colloque du collège de la masso-kinésithérapie 19/05/2022

Le collège de la masso-kinésithérapie organise le 16 juin prochain son 3ème colloque à l’Hôtel Mercure Centre Comédie de Montpellier.
Le colloque, également diffusé en live, portera sur le thème : « Tous prêts pour l’accès direct ? »
Pour consulter le programme de l’évènement, cliquez-ici : http://www.college-mk.org/wp-content/uploads/2022/05/De%CC%81pliant_compressed.pdf
Inscriptions en cliquant ici : https://www.college-mk.org/colloque-prets-lacces-direct/

 

* Pour une relation thérapeutique saine et sécurisée – Kit de communication 12/05/2022

La France compte 100 000 kinésithérapeutes qui dispensent plus de 2 millions d’actes chaque jour. Ils font honneur à la profession par leur intégrité et leur engagement sans faille au service de la qualité des soins.
La profession de kinésithérapeute, sans être plus touchée que les autres, compte malheureusement elle aussi en son sein des professionnels indignes. Un certain nombre, très faible certes mais déjà trop important, déshonore la profession par son comportement inacceptable.
Nous ne le répéterons jamais assez : les kinésithérapeutes sont dans leur immense majorité irréprochables et parfaitement respectueux de la dignité de leurs patients.
C’est pourquoi l’Ordre des kinésithérapeutes se devait d’agir. En février 2021, le secrétaire général du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Jean-François Dumas, a créé un groupe de travail « violences sexuelles ». Après un an de travaux avec une vingtaine d’intervenants aux expertises variées (ministères, élus, associations, kinésithérapeutes, etc.), l’Ordre lance officiellement, le 12 mai, une campagne de prévention et de lutte contre les violences sexuelles.

Cette campagne se compose de plusieurs outils de communication imaginés et conçus par l’Ordre :

Le guide « Pour une relation thérapeutique saine et sécurisée »
Il détaille ce qu’est une relation thérapeutique saine et sécurisée, décrit les violences sexuelles dans un cadre thérapeutique et propose des outils pour les prévenir.

Le déontomètre, échelle de la confiance thérapeutique
Cet outil peut aider le kinésithérapeute et le patient à détecter les situations ambigües, à prévenir les situations à risques et à alerter sur certains comportements.

Le questionnaire d’évaluation de la relation thérapeutique
Elaboré avec le concours de l’association « Du côté des femmes », il doit permettre aux patients d’évaluer la qualité de la relation patient/soignant en alertant en cas de comportements non adaptés à une prise en charge thérapeutique.

L’affiche « Pour une relation saine et sécurisée au sein du cabinet de kinésithérapie »
Son objectif est d’informer sur la relation thérapeutique respectueuse entre patient et soignant. Elle trouvera sa place dans les cabinets de kinésithérapie ou lieux d’exercice.
Prochainement, une vidéo sur ce thème viendra compléter la campagne.

Téléchargez le kit de communication

Cette campagne a été élaborée avec le souci constant de ne pas stigmatiser la profession. Rendre public ces faits, les dénoncer, les prévenir permettent à la profession de kinésithérapeute de se grandir en abordant un sujet autrefois tabou.
N’hésitez-pas à partager la campagne.

Rappel : le combat de l’Ordre contre les violences

  • Signature d’un protocole de transmission de signalements d’infractions sexuelles reçus par l’Ordre au Parquet de Paris pour faciliter le traitement des signalements
  • Signature d’une charte pour prévenir et lutter contre les violences dans le sport avec le ministère chargé des Sports
  • Participation aux travaux du ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances pour éradiquer le fléau des violences conjugales
  • Travail avec la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) dans le but d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences
  • Participation au comité national contre les violences intra-familiales

 

* Appel à la vigilance sur la frénotomie linguale 26/04/2022

Dans le cadre de la périnatalité, les kinésithérapeutes peuvent être amenés à prendre en charge des femmes enceintes, des femmes ayant récemment accouché et des nourrissons.
Ils ont une mission d’information, de diffusion des bonnes pratiques et d’alerte face aux dérives thérapeutiques.

Préoccupé par le nombre extrêmement élevé ces derniers mois de frénotomie ou frénectomie, en dehors des recommandations rendant cet acte indispensable, le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes souhaite relayer cet appel à la vigilance de l’Académie nationale de médecine, afin que praticiens et patients soient sensibilisés à la dérive que nous constatons actuellement :
L’Académie nationale de médecine alerte sur la hausse injustifiée des interventions de la frénotomie linguale. Cet acte chirurgical qui consiste à couper le frein de langue pour restaurer l’amplitude du mouvement de la langue mobile connaît une augmentation spectaculaire en France et dans le monde (+420% en Australie en dix ans). Cette augmentation est d’autant plus surprenante que trois recommandations nationales et internationales récentes ainsi qu’une revue Cochrane¹, ont conclu au manque d’études scientifiques de qualité concernant cette pratique.

Pour en savoir plus : https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2022/04/PCRA-23-Coup-de-frein-a%CC%80-la-freenotomie-linguale.pdf

Vous êtes patient et vous avez des questions relevant des dérives thérapeutiques ?
Vous pouvez solliciter le CDO de votre département ou https://www.ordremk.fr/je-suis-patient/que-faire-en-cas-de-litige/

(1) Revue Cochrane : sa mission est de favoriser la prise de décisions de santé éclairées par les données probantes, grâce à des revues systématiques pertinentes, accessibles et de bonne qualité et à d’autres synthèses de données de recherche. Ces publications sont destinées à tous : professionnels de santé, chercheurs, patients et aidants.

 

* Vaccination contre le Covid-19 : extension du deuxième rappel aux personnes âgées de 60 à 79 ans, 6 mois après le premier rappel 11/04/2022

A la suite de l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) du 17 février 2022 et de l’avis du COSV du 31 mars 2022, le périmètre du public concerné par la deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 est étendu aux personnes âgées de 60 à 79 ans, avec ou sans comorbidité.
L’injection de cette deuxième dose de rappel doit permettre de renforcer leur protection contre les formes graves de la maladie et de prévenir les décès.

Modalités de vaccination
Le deuxième rappel est administré à partir de 6 mois après l’injection du premier rappel ou après l’infection, conformément à l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du 31 mars 2022. Pour les personnes âgées de 80 ans et plus, pour les résidents en EHPAD et en USLD et pour les personnes immunodéprimées, l’écart entre le premier rappel et le deuxième reste de 3 mois.

Lieux de vaccination
Ce deuxième rappel pourra être effectué soit en centre de vaccination, soit auprès d’un professionnel de santé de ville habilité à prescrire et à administrer le vaccin, dans une officine, un cabinet ou à domicile.

Traçabilité dans Vaccin Covid
A la saisie d’une nouvelle injection pour une personne dont le cycle vaccinal initial est enregistré comme terminé. A ce stade, ce deuxième rappel est proposé sur la base du volontariat, et n’est pas obligatoire dans le cadre du pass sanitaire.  En revanche, le certificat de vaccination de ce deuxième rappel peut être utilisé dans les lieux encore soumis au passe sanitaire (ESMS par exemple) et dans le cadre des voyages internationaux le cas échéant.

 

* Prime « Ségur2 » : les kinésithérapeutes salariés peuvent en bénéficier 04/04/2022

A compter d’avril 2022, certains kinésithérapeutes salariés peuvent bénéficier de la prime « Ségur2 », calculée sur la base de l’ancienneté. Pour cela, il faut :

  • Avoir un contrat à durée déterminée (CDD) ou un contrat à durée indéterminée (CDI)
  • Être en temps complet ou partiel
  • Exercer au sein d’un établissement de santé ou médico-social

Cette prime, pour un salarié à temps complet, est fixée comme suit :

  • jusqu’à 3 ans d’ancienneté : 52 euros brut mensuel ;
  • de 4 ans à 14 ans d’ancienneté : 58 euros brut mensuel ;
  • de 15 ans à 20 ans d’ancienneté : 62 euros brut mensuel ;
  • à partir de 21 ans d’ancienneté : 70 euros brut mensuel.

La prime « Ségur2 » est proratisée pour les salariés à temps partiel et s’ajoute aux rémunérations brutes des bénéficiaires. Elle donne lieu à une mention distincte sur le bulletin de salaire.

Source : Journal officiel de la République française du vendredi 1er avril 2022 (https://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2022/2022.8.sante.pdf)

 

* Conférence des présidents – Mars 2022 31/03/2022

Le mercredi 30 mars 2022, le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes a accueilli les présidents des conseils régionaux et départementaux dans le cadre d’une conférence des présidents.

Prévention des violences sexuelles en cabinet de kinésithérapie

La matinée a débuté par l’annonce du lancement, en avril prochain, de la campagne de prévention et de lutte contre les violences sexuelles au sein d’un cabinet de kinésithérapie.
Le secrétaire général du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Jean-François Dumas a présenté l’objectif de la campagne qui est d’informer les patients et kinésithérapeutes sur la relation thérapeutique saine et sécurisée. Les outils qui composent cette campagne sont le résultat du groupe de travail « violences sexuelles » créé en février 2021.
Fabienne Bourdais, déléguée ministérielle en charge de la lutte contre les violences dans le sport, est intervenue. Elle a félicité l’initiative de l’Ordre qui est, selon elle, d’une importance capitale. Elle a notamment fait le lien avec les affaires d’agressions sexuelles qui ont été récemment révélées dans le milieu sportif.
Gilles Bardou, conseiller d’état honoraire et président titulaire de la chambre disciplinaire nationale, a fait un point juridique sur le traitement des signalements pour affaires de mœurs.
Pour en savoir plus sur la prochaine campagne de l’Ordre, cliquez ici

Remise des prix de l’Ordre
La présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Pascale Mathieu et le vice-président, Michel Arnal ont clôturé la matinée par la remise des prix de l’Ordre 2021 aux lauréats.
Catégorie « Expert »
Le prix « Expert » a été remis à Tristan Bonnevie pour sa thèse sur le sujet « Nouveaux outils existant pour la réhabilitation respiratoire et la ré-autonomisation des patients atteints de handicap ventilatoire ».

Catégorie « Fin d’études »
Le premier prix de cette catégorie a été remis à Cécile Follet pour son mémoire sur le sujet « Enquête qualitative sur la prise en soins des femmes victimes de violences conjugales en masso-kinésithérapie : le retentissement sur la relation de soins ».
Le second prix « Fin d’études » a été remis à Mattias Santi pour son mémoire sur le sujet « Consensus par méthode Delphi sur les bilans et les traitements de la kinésiophobie ».
Enfin, le troisième prix a été remporté par deux lauréats : Léonie Claudin pour son mémoire sur le sujet « Enquête sur le relevé du sol en gériatrie chez les professionnels de la rééducation : du concept à la pratique » et Rodolphe Wagemans pour son mémoire sur le sujet « Accès direct à la kinésithérapie : avis des internes en médecine générale ».

La conférence des présidents s’est poursuivie par un temps d’échanges sur l’actualité des conseils départementaux et les bonnes pratiques juridiques de l’Ordre.

* Retour sur l’événement PFUE du 22 mars « Numérique et kinésithérapie : Quelles avancées ? Quels défis ? » 30/03/2022

Mardi 22 mars 2022, le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes a organisé un événement en ligne et en direct, en français et en anglais, sur le thème : « Numérique et kinésithérapie : Quelles avancées ? Quels défis ? ».

Organisé dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, il avait pour objectif de présenter les avantages de l’utilisation du numérique, que ce soit dans le cadre de la formation des professionnels de santé, des avancées déployées suite à la crise sanitaire en France ou en Europe (contact tracing, application Tous Anti COVID, e-CPS, télésoin, etc.), mais également de présenter des innovations développées pour faciliter la pratique de la kinésithérapie grâce à l’utilisation du numérique (objets connectés, casque de réalité virtuelle, exosquelettes, etc.).

Il visait enfin à détailler les initiatives politiques et règlementaires européennes et françaises en cours concernant la numérisation de la santé.

L’événement regroupait cinq séquences :

  1. Avancées numériques pour la kinésithérapie mises en lumière par la crise sanitaire
  2. Numérique et formation
  3. Initiatives politiques et règlementaires sur le numérique en santé
  4. Financements européens pour le numérique en santé et les kinésithérapeutes
  5. Présentation d’innovations numériques pour la kinésithérapie dans le traitement des patients

Pour en savoir plus, cliquez ici: https://www.ordremk.fr/actualites/ordre/retour-sur-levenement-pfue-du-22-mars-numerique-et-kinesitherapie-quelles-avancees-quels-defis/

* Fraudes aux tests antigéniques 24/03/2022

Face à la recrudescence des cas de Covid dans la population et l’accroissement des dépistages, des démarchages frauduleuses relatives à la fourniture de tests antigéniques ont été signalées.

Un mode d’approvisionnement unique

Les masseurs-kinésithérapeutes s’approvisionnent exclusivement auprès de leur pharmacien d’officine sans avance de frais sur présentation de leur carte professionnelle.
La délivrance de tests doit se faire sans déconditionnement et dans les limites quotidiennes suivantes :

  • 1 boîte par professionnel de santé et par jour lorsque la boîte contient plus de 15 tests
  • 2 boîtes par professionnel de santé et par jour lorsque la boîte contient moins de 15 tests

Les pharmaciens factureront directement à l’Assurance maladie cette délivrance, en mentionnant les coordonnées du professionnel ayant reçu cette dotation.

Par ailleurs, l’Assurance Maladie confirme qu’aucun approvisionnement par correspondance n’est prévu à ce jour.

* L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes et le parquet de Paris signent un protocole de transmission des signalements d’infractions sexuelles 16/03/2022

L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes poursuit son engagement dans la lutte contre les violences sexuelles. Mardi 15 mars 2022, Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et Claire Cornuault, présidente du Conseil départemental de Paris ont signé avec la procureure de la République près le tribunal judiciaire de Paris, Laure Beccuau, un protocole de transmission des signalements d’infractions sexuelles reçus par l’Ordre au Parquet de Paris. Il vise à renforcer la lutte contre les violences sexuelles (qui seraient commises à l’occasion ou dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions par des professionnels de santé), en créant les conditions d’une relation de confiance dans la durée entre le parquet de Paris, le Conseil national et le Conseil départemental de Paris de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes.

L’objectif est de faciliter au maximum le traitement des signalements, pour des faits qui peu fréquents soient-ils, demeurent intolérables.

Ce protocole s’inscrit dans le combat mené par l’Ordre contre les violences sexuelles. Depuis plusieurs années et sous l’impulsion de Jean-François Dumas, le secrétaire général du Conseil national, l’Ordre est très engagé dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles. De nombreux travaux sont menés en faveur de cette lutte : participation aux travaux du Ministère de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances pour éradiquer le fléau des violences conjugales, travail avec la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) dans le but d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences, signature d’une charte pour prévenir et lutter contre les violences dans le sport avec le ministère chargé des Sports, mise en place d’un groupe de travail pour élaborer des outils de communication visant à prévenir et lutter contre les violences sexuelles au sein des cabinets de kinésithérapie, etc.

Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes : « Depuis 2014, nous avons initié tout un travail de prévention et de lutte contre ces violences, qui nous semblait devoir être poursuivi par un engagement beaucoup plus fort : nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape avec ce protocole ».

Jean-François Dumas, secrétaire général du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes : « Je suis particulièrement heureux d’être présent à cette signature : ce n’est qu’une première pierre à un édifice qu’on essaye de bâtir. La seconde pierre sera rendue publique prochainement et sera le résultat du groupe de travail constitué au sein du Conseil national et qui a pour objectif de prévenir et lutter contre ces violences. On espère que d’autres ordres s’inspirent et s’inspireront de nos travaux ».

Claire Cornuault, présidente du Conseil départemental de Paris : « Nous sommes ravis de signer ce protocole qui nous tient à cœur. Nous avons une augmentation franche ces dernières années de plaintes à caractère sexuel. Par ce protocole, une porte s’ouvre et j’espère qu’elle sera bénéfique tant pour les usagers que pour notre profession et qu’elle sera amenée à se généraliser ».

Laure Beccuau, procureure de la République près le tribunal judiciaire de Paris : « Ce protocole a pour nous beaucoup d’intérêt : celui d’être en lien étroit avec l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes pour mieux fonctionner, mieux travailler et surtout mieux se connaître. Il va nous donner la possibilité de partager notre expertise dans nos domaines respectifs ».

Pour télécharger le protocole de transmission: https://www.ordremk.fr/actualites/ordre/lordre-des-masseurs-kinesitherapeutes-et-le-parquet-de-paris-signent-un-protocole-de-transmission-des-signalements-dinfractions-sexuelles/ 

* Port du masque : les nouvelles mesures qui entreront en vigueur le 14 mars prochain. 08/03/2022

Le gouvernement a communiqué sur les mesures qui entreront en vigueur le 14 mars prochain. A savoir :

  • L’application du « pass vaccinal » sera suspendue dans tous les endroits où il était exigé (lieux de loisirs et de culture, activités de restauration commerciales, foires et salons professionnels…). Passée cette date, le « pass sanitaire » restera toutefois en vigueur dans les établissements de santé, les maisons de retraites, les établissements accueillant des personnes en situation de handicap.
  • Le port du masque ne sera plus obligatoire. Tous les lieux sont concernés, sauf les transports collectifs de voyageurs et les établissements de santé. Les cabinets de kinésithérapie n’étant pas des établissements de santé, nous avons interrogé le ministère des Solidarités et de la Santé concernant le port du masque au sein des cabinets. Nous attendons leur retour et mettrons cet article à jour dès publication de la réponse.
  • Le port du masque reste recommandé pour les personnes positives et cas contacts à risque, les personnes symptomatiques et les professionnels de santé.

L’obligation vaccinale qui s’applique aux soignants restera en vigueur.
Le Conseil national de l’ordre ne manquera pas de vous informer des évolutions au fur et à mesure qu’elles seront publiées.
Sources :Info Coronavirus Covid-19 | Gouvernement.fr

* Appel à candidature de Masseurs-Kinésithérapeutes Experts. 03/03/2022

La HAS a sollicité le collège de la masso-kinésithérapie pour identifier des experts pour participer :
–  Au groupe de travail sur Rééducation de l’appareil locomoteur dans les pathologies neuro-musculaires suite à l’introduction de nouvelles technologies (biothérapie, instrumentation rachidienne, réentraînement à l’effort)
– Aux groupes de lecture  pour les référentiels suivants :
– Le référentiel d’aide à la prescription d’activité physique chez un patient atteint d’une maladie de Parkinson
– Le référentiel d’aide à la prescription d’activité physique chez un patient atteint d’une arthrose périphérique
– Le référentiel d’aide à la prescription d’activité physique chez un patient atteint d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs.
– Le référentiel d’aide à la prescription d’activité physique chez un patient atteint d’une maladie coronaire stable (actualisation).
– Le référentiel d’aide à la prescription d’activité physique chez un patient atteint d’un diabète de type
– Le référentiel d’aide à la prescription d’activité physique chez un patient atteint d’un asthme

N’hésitez pas à postuler selon les modalités décrites dans l’appel à candidature téléchargeable sur le site du CNOMK: https://www.ordremk.fr/actualites/kines/appel-a-candidature-de-masseurs-kinesitherapeutes-experts-4/ 

* Le Développement Professionnel Continu (DPC), qu’est-ce que c’est ? 23/02/2022

Le DPC est un dispositif de formation réglementé concernant les professionnels de santé. Initiée par la loi Hôpital Patient Santé Territoire (HPST) en 2009, l’obligation DPC est effective depuis 2013. Elle a été adaptée par la loi de modernisation de notre système de santé en 2016 et est définie par l’article L.4021-1 du code de la santé publique.
Elle figure ainsi dans le code de déontologie de la profession de kinésithérapeute au sein de l’article 4321-62.

L’obligation DCP, c’est quoi ?
Chaque professionnel de santé a le devoir de suivre une période de formation de 3 ans, soit un parcours DPC, comprenant au moins deux types d’actions parmi les suivantes :
* Action d’approfondissement de connaissance
* Action d’analyse de pratique professionnelle
* Action de gestion des risques

Cette formation est obligatoire et en cas de non-respect de cette obligation, le professionnel s’expose à une sanction disciplinaire pour non-respect du code de déontologie.
L’année 2022 représente la dernière année de cette séquence triennale 2019 – 2022. Pour plus d’informations sur le parcours DPC, cliquez ici.

Qui est concerné par cette obligation ?

Tous les professionnels de santé (au sens du chapitre IV du code de santé publique)

Comment est objectivée mon obligation DPC ?
Chaque professionnel est responsable de son obligation DPC. Pour cela, il doit :
* Ouvrir un compte personnel « Mon DPC » auprès du site de l’ANDPC. Ce compte est totalement individualisé avec un identifiant et un mot de passe.
* Actualiser son compte par la notification des actions DPC effectuées sur la période triennale de référence
* Fournir le relevé de ce compte à son Conseil départemental de l’ordre

Les formations DPC sont-elles financées ?
L’Agence nationale du Développement Professionnel Continu (DPC) contribue à la prise en charge du DPC pour les professionnels de santé libéraux conventionnés et salariés exerçant en centre de santé conventionné (biologistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, médecins, orthophonistes, pédicures-podologues, pharmaciens et sages-femmes).

Chaque forfait de prise en charge comprend :
* La participation de l’Agence au paiement de l’organisme de DPC dispensant l’action de DPC suivie
* Une indemnisation du professionnel de santé pour sa participation à l’intégralité de son action de DPC

Seuls les professionnels de santé conventionnés bénéficient d’une prise en charge de la formation.

Les précautions à prendre lors de sollicitations commerciales
Attention, si vous êtes sollicités pour vous inscrire à des actions DPC, il est important de prendre quelques précautions :
* S’assurer de l’identité de l’interlocuteur
* Préciser que l’inscription sera réalisée ultérieurement et personnellement
* Ne jamais confier ses identifiants et mots de passe

Enfin, dans l’hypothèse où un professionnel ne souhaite plus faire l’objet de prospection commerciale par voie téléphonique de la part d’un organisme de formation, il lui appartient de s’inscrire sur la liste proposée par bloctel.gouv.fr

 

* Mon espace santé, un nouveau service numérique personnel et sécurisé. 07/02/2022

Pour permettre à chacun d’avoir au même endroit l’ensemble de ses données, dans un espace 100 % sécurisé, le ministère en charge de la santé et l’Assurance Maladie ont créé Mon espace santé.
Mon espace santé répond à un double objectif :
* Donner à chaque usager un espace sécurisé et facile d’accès dans lequel il peut ajouter et consulter ses documents et informations de santé et les partager avec les professionnels de santé qui le suivent ;
* Favoriser la continuité des soins pour mieux soigner en ville comme à l’hôpital, grâce au partage sécurisé des informations dans le respect des droits du patient.

Du 31 janvier à fin mars, 65 millions de notifications (par e-mail ou courrier) seront envoyées à l’ensemble des bénéficiaires d’un régime d’assurance maladie français pour leur présenter le service et les informer que, sans action de leur part, leur profil Mon espace santé sera créé automatiquement dans un délai de six semaines. Les assurés pourront alors choisir de l’activer immédiatement, ou de s’opposer à sa création automatique en se rendant sur https://www.monespacesante.fr/.
Pour cela, il leur suffit de se munir de leur carte Vitale et du code provisoire présent dans l’e-mail ou le courrier. En cas de besoin, ils peuvent appeler le 3422, le numéro de téléphone support dédié à cette opération, pour solliciter de l’aide.
Les assurés ont également la possibilité d’activer leur compte sans attendre leur notification en se rendant sur https://www.monespacesante.fr/ et en demandant à générer un code dans le parcours d’activation.
À tout moment, indépendamment de sa décision initiale, l’assuré peut activer ou clôturer son profil. Les documents et informations enregistrés dans Mon espace santé resteront sa propriété

Pour informer les professionnels de santé de l’arrivée du service, la campagne s’articulera autour de plusieurs outils tout au long du mois de février :
* Envoi d’une newsletter hors-série 3mn consacrée à Mon espace santé aux médecin, infirmiers et pharmaciens ;
* E-mailing pour présenter le service aux autres professionnels de santé ;
* Article contenant des vidéos sur les principaux cas d’usage disponibles sur l’espace « professionnels de santé » d’ameli.fr ;
* Publi-rédactionnels dans des médias affinitaires ;
* Campagne sur le web pour renvoyer vers les contenus en ligne sur l’espace « professionnels de santé » d’ameli.fr.

Plus d’informations sur le site de l’Assurance Maladie en cliquant ici et sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé en cliquant ici.
Le dossier de presse est consultable ici.

Source : Assurance Maladie et Ministère des Solidarités et de la Santé

* LE PASS SANITAIRE DEVIENT PASS VACCINAL. 24/01/2022

Dès le 24 janvier 2022, le pass sanitaire est remplacé par un pass vaccinal pour les plus de 16 ans et les adultes.

Le pass sanitaire devient pass vaccinal
Pour obtenir le pass vaccinal, il faut présenter l’un de ses documents :

  • Un certificat de vaccination attestant d’un schéma vaccinal complet (dose de rappel comprise pour les personnes à partir de 18 ans)

Rappel
A compter du 30 janvier 2022, la dose de rappel devient obligatoire pour tous les professionnels de santé ayant fait leur deuxième injection il y a plus de 7 mois. Ce délai passera à quatre mois au 15 février 2022
Pour en savoir plus : cliquez ici

  • Un certificat de rétablissement du COVID datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois
  • Un certificat de contre-indication médicale à la vaccination

Exception pour l’accès aux établissements de santé

Le pass vaccinal est exigé pour accéder :
* Aux bars et restaurants
* Aux activités de loisirs (cinémas, musées, théâtres, enceintes sportives, salles de sport, salles de spectacles, etc.)
* Aux foires et salons professionnels
* Aux grands centres commerciaux sur décision des préfets
* Aux transports interrégionaux (sauf en cas de motif impérieux d’ordre familial ou de santé, auquel cas les voyageurs qui ne disposent pas d’un pass vaccinal pourront présenter un test négatif).

En revanche, le pass sanitaire est maintenu pour l’accès aux hôpitaux, aux cliniques, aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et aux maisons de retraite, sauf cas d’urgence.
Pour en savoir plus : https://www.gouvernement.fr/le-pass-vaccinal-mode-d-emploi

 

* Connaissez-vous l’Identité Nationale de Santé (INS) ? 21/01/2022

Depuis le 1er janvier 2021, l’INS est obligatoire pour référencer les données de santé. Elle constitue une identité unique et de référence partagée par l’ensemble des professionnels de santé. Elle permet de sécuriser les échanges et le partage des données de santé et ainsi, d’éviter les erreurs et de sécuriser les patients.

L’INS, c’est quoi exactement ?
L’INS est un véritable atout pour fiabiliser l’identité de vos patients et faciliter vos échanges avec les correspondants de santé. Concrètement, l’INS c’est cinq données essentielles à l’identité du patient et un numéro matricule unique pour chacun :
* Nom de naissance
* Prénom(s) de naissance
* Date de naissance
* Sexe
* Code lieu de naissance
* Numéro matricule INS

Quelles utilités pour votre exercice professionnel ?
L’INS permet d’améliorer la qualité et la sécurité des soins de vos patients en limitant le risque de doublons, de collisions et d’erreurs de dossiers (deux patients dans le même dossier, deux dossiers pour le même patient, etc.).
Le but est de vous faire gagner du temps en facilitant et en centralisant toutes les données de santé de vos patients.
Concrètement, vous pouvez :
* Rattacher directement un document reçu à un dossier et simplifier le classement de vos dossiers « patient »
* Créer une nouvelle identité directement dans votre logiciel sans saisie manuelle
* Maintenir la qualité de la base « patient » en détectant rapidement les potentiels doublons de dossiers ou erreurs.
* Alimenter ou consulter facilement le dossier médical partagé de vos patients
* Echanger par messagerie sécurisée avec vos patients au travers de Mon espace santé

Pour en savoir plus, découvrez le dépliant dédié aux professionnels de santé.

Comment passer à l’INS ?
* Contacter votre éditeur pour connaître les modalités et le mode d’emploi de votre logiciel avec l’INS. Télécharger la fiche pratique.
* Informer vos patients grâce au kit de communication.
* Consultez la FAQ.
Pour plus d’informations : https://esante.gouv.fr/identite-nationale-de-sante/professionel-de-sante

* WEBINAIRE Paralysie cérébrale. 14/01/2022

 

Vous n’avez pas pu assister au webinaire du 25 janvier 2022 organisé sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé ? Le replay est disponible en cliquant ici.

Thème

Rééducation et réadaptation des enfants, adolescents et adultes vivant avec une paralysie cérébrale

 

* Intégration de la dose de rappel dans l’obligation vaccinale. 12/01/2022

Chères consœurs, chers confrères, mesdames, messieurs,
L’article 12 de la loi n°2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire prévoit la vaccination obligatoire contre le Covid-19 des professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes salariés et libéraux (sauf contre-indication médicale).
Face à la progression du variant Omicron sur le territoire national, le gouvernement a souhaité intégrer la réalisation de la dose de rappel dans l’obligation vaccinale aux professionnels de santé au 30 janvier 2022 (DGS-URGENT N°2022_07). A cette date, ceux-ci devront présenter un schéma vaccinal valide.
A compter du 30 janvier 2022, la validité du passe sanitaire sera conditionnée à la dose de rappel pour tous les professionnels de santé ayant fait leur deuxième injection il y a plus de 7 mois. Ce délai passera à quatre mois au 15 février 2022.
Les personnes bénéficiant d’un certificat de rétablissement peuvent déroger à cette obligation, pour la durée de validité de certificat. Les personnes bénéficiant d’un certificat de contre-indication médicale peuvent déroger de manière pérenne à cette obligation, sauf dans les cas où la contre-indication est temporaire.
La foire aux questions dédiée à la pandémie est fréquemment mise à jour en fonction des évolutions des textes. Vous pouvez la consulter en cliquant ici.
Je sais combien la profession est mobilisée depuis le premier jour dans la lutte contre le COVID et je vous remercie pour votre investissement sans faille au service de vos patients, notamment dans la mission d’information sur les bénéfices de la vaccination, qui est la nôtre.
Je vous prie de recevoir chères consœurs, chers confrères, mesdames, messieurs, mes salutations confraternelles.
Jean-François Dumas, Secrétaire général du Conseil national de l’ordre

 

* La nouvelle carte CPO 2022 est disponible. 07/01/2022

La carte professionnelle ordinale (CPO) 2022 est disponible depuis le 20 décembre 2021. Vous pouvez la télécharger de manière dématérialisée avec votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette en cliquant ici.

Démarche à suivre

  • Étape 1 : Rendez-vous sur le site https://cpo.ordremk.fr/ et cliquez sur « Obtenir ma carte professionnelle ordinale »
  • Étape 2 : Indiquez votre nom d’usage ainsi que votre numéro d’ordre (vous trouverez votre numéro d’ordre sur votre appel à cotisation ou sur votre caducée).
  • Étape 3 : Ajoutez une photo
  • Étape 4 : Indiquez votre adresse mail (Important : si votre adresse mail est incorrecte – faute de frappe -, vous ne pourrez recevoir votre carte dématérialisée)
  • Étape 5 : Rendez-vous dans votre boîte mail pour télécharger votre carte dans votre smartphone ou l’imprimer si vous préférez un support papier.

* « La Cour de cassation rejette le pourvoi formé par le CLESI ». 07/01/2022

Enseignement en kinésithérapie sur le territoire français

L’école privée le CLESI continuait de dispenser de l’enseignement en kinésithérapie sur le territoire français sans avoir l’agrément du ministère de l’Enseignement supérieur, au mépris des dispositions du Code de l’éducation.
Sur le fond, le CLESI a admis devoir cesser toute activité en France et affirmait devant les juges avoir respecté l’interdiction. La cour a toutefois estimé que les pièces produites par l’association étaient insuffisantes pour le prouver.
La cour d’appel de Grenoble confirme donc le jugement rendu en première instance par le tribunal de grande instance de Toulon, et réaffirme que le CLESI ne peut pas dispenser d’enseignement sur le territoire français. Elle alourdit la condamnation, la somme de 1 euro symbolique ayant été jugée insuffisante par la cour qui a fixé la somme des dommages et intérêts à 10 000 euros pour chacun des plaignants : le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes (CNOMK), la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK) et le SNMKR (syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs).
Le CNOMK reversera les 10 000 euros de dommages et intérêts au profit des actions de la FNEK pour soutenir la défense des intérêts des étudiants en kinésithérapie au terme de la procédure.
De nombreux étudiants ont été leurrés par les offres de formation d’écoles installées sur le territoire mais non reconnues et ne permettant pas l’obtention du diplôme d’État français, dans un contexte de forte demande pour accéder à la formation de kinésithérapeute, avec 2 855 places chaque année dans les instituts de formation français et 2 000 étudiants qui s’expatrient dans un autre pays européen pour obtenir un diplôme européen.

« La Cour de cassation rejette le pourvoi formé par le CLESI
Malgré l’interdiction prononcée en première instance par le tribunal de grande instance (TGI) de Toulon, par un jugement en date du 23 novembre 2017, l’école privée le CLESI a continué de dispenser de l’enseignement en kinésithérapie sur le territoire français sans avoir l’agrément du ministère de l’Enseignement supérieur, au mépris des dispositions du Code de l’éducation.
La cour d’appel de Grenoble, par un arrêt en date du 23 juin 2020, avait confirmé le jugement rendu en première instance par le TGI de Toulon, et réaffirmé que le CLESI ne pouvait pas dispenser d’enseignement sur le territoire français, alourdissant la condamnation prononcée à son encontre à la somme de 10 000 € à verser au titre des dommages et intérêts à chacun des plaignants (Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie et Syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs).
Le pourvoi formé par le CLESI a été rejeté par un arrêt de la Cour de cassation en date du 8 décembre 2021 confirmant ainsi les termes de l’arrêt de la cour d’appel en date du 23 juin 2020. »
voir les documents sur le site du CNOMK : https://www.ordremk.fr/actualites/kines/lourdement-sanctionne-le-clesi-perd-en-appel/

* COVID-19 : PARTICIPONS A LA CAMPAGNE DE DEPISTAGE ET DE VACCINATION

Le variant Omicron, désormais majoritaire en France et plus contagieux que les précédentes souches du virus, impose une fois de plus de nouvelles règles, alors que nous pensions entrevoir une sortie de crise prochaine.
Les kinésithérapeutes peuvent contribuer à l’effort collectif en accentuant leur participation à la campagne de vaccination et de tests. Ce sont des actions concrètes et utiles que peuvent réaliser les professionnels de santé.
Quelques rappels sur la participation des kinésithérapeutes aux campagnes de vaccination et de dépistage du COVID-19 :

1.Participer au dépistage du COVID-19
1.1 Effectuer des tests antigéniques
En vertu de l’arrêté de 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, ainsi que l’avait demandé Madame Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes à Monsieur Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, les kinésithérapeutes peuvent effectuer des tests antigéniques.

Qui peut dépister ?
Les kinésithérapeutes peuvent effectuer des tests antigéniques s’ils ont suivi une formation spécifique à la réalisation de l’examen et conforme aux recommandations de la Société française de microbiologie. Cette formation doit être dispensée par un professionnel de santé déjà formé à ces techniques. Ces tests peuvent être effectués dans le cadre d’un diagnostic individuel sur le lieu d’exercice habituel, ou bien dans le cadre d’opérations de dépistage collectif.
Dans le cadre d’opérations de dépistage itératif à large échelle organisées par un établissement d’enseignement ou une agence régionale de santé, les étudiants en kinésithérapie peuvent aussi effectuer ces prélèvements s’ils ont validé leur première année et s’ils exercent sous la responsabilité d’un kinésithérapeute, d’un médecin, d’un chirurgien-dentiste, d’une sage-femme, d’un pharmacien ou d’un infirmier.

Comment acquérir le matériel et aménager le lieu de dépistage ?
Les kinésithérapeutes habilités à effectuer les tests antigéniques peuvent se fournir en matériel nécessaire gratuitement en pharmacie sur présentation de la CPS et de la carte vitale. Ils doivent aussi se doter de masques FFP2, de gants, de protection oculaire, de charlotte et de blouse.
Les kinésithérapeutes doivent aussi aménager le lieu de dépistage, soit un espace de confidentialité afin de mener l’entretien préalable, une assise adaptée permettant à la personne de s’installer pour la réalisation du test, un point de lavage des mains (point d’eau ou solution hydro-alcoolique), une désinfection des surfaces entre chaque passage et une aération régulière des locaux. Les déchets d’activité de soins à risque infectieux doivent être éliminés selon un circuit approprié.

Quelles sont les obligations relatives à la réalisation des tests par les professionnels de santé ?
1. Accueil des personnes soumis aux tests antigéniques :
* affichage de la profession et de l’identité (nom, prénom, n° RPPS) du professionnel de santé responsable du lieu de dépistage, ainsi que, le cas échéant, de l’identité (nom, prénom) et la qualité (devant relever de l’une des catégories mentionnées aux articles 25 et 26) des personnes intervenant sous sa responsabilité ;
* vérifier avant la réalisation du test, que la personne répond aux critères d’éligibilité et qu’elle est informée des avantages et des limites du test ;
* recueillir son consentement libre et éclairé ;
* lui remettre un document sur la conduite à tenir en cas de résultat positif ou négatif.

2. Locaux et matériel :
* locaux adaptés pour assurer la réalisation du test (espace de confidentialité pour mener l’entretien préalable, aération régulière possible, disposition permettant aux patients de ne pas se croiser avec une circulation selon la marche avant) ;
* minuteurs en quantité adaptée au nombre de patients et préalablement vérifiés ;
* équipements adaptés permettant d’asseoir la personne pour la réalisation du test ;
* existence d’un point d’eau pour le lavage des mains ou de solution hydro-alcoolique ;
* matériel nécessaire pour la réalisation du test. Le professionnel doit s’assurer de disposer d’un stock suffisant ;
* équipements de protection individuels (masques adapté à l’usage, blouses, gants, charlottes ou autre couvre-chef, protections oculaires de type lunettes de protection ou visière) requis ;
* matériel et consommables permettant la désinfection des surfaces en respectant la norme de virucide 14476 ;
* circuit d’élimination des déchets d’activité de soins à risque infectieux produits dans ce cadre, conformément aux dispositions des articles R. 1335-1 et suivants du code de la santé publique.

2.bis. Réalisation de l’acte :
* le professionnel de santé est présent sur le lieu de dépistage aux horaires d’ouverture et assure un encadrement effectif lorsque des professionnels mentionnés aux 2° et 3° du V de l’article 25 et à l’article 26 participent à la réalisation des tests sous sa responsabilité ;
* le test antigénique doit être réalisé conformément aux prescriptions de la notice du fabricant dans le respect de conditions de réalisation notamment de température, en particulier pour le déroulement de la phase analytique.

3.Procédure d’assurance qualité :
Une procédure d’assurance qualité est rédigée par les professionnels de santé conformément aux annexes II et III de l’arrêté du 1er août 2016 modifié déterminant la liste des tests, recueils et traitements de signaux biologiques qui ne constituent pas un examen de biologie médicale les catégories de personnes pouvant les réaliser et les conditions de réalisation de certains de ces tests, recueils et traitements de signaux biologique.
Le document précise les modalités de recueil, transfert et stockage des données recueillies, en conformité avec la réglementation sur la confidentialité des données.
Il précise quel professionnel de santé est en charge de rappeler les personnes dépistées si nécessaire.
Le professionnel veille à la conservation des informations permettant, en cas de nécessité, de contacter les patients dépistés.

Que faire après la réalisation du test ?
Les tests antigéniques ne peuvent être présentés au remboursement par le professionnel que lorsque le résultat et l’ensemble des autres informations demandées dans le système d’information national de dépistage, dénommé « SI-DEP », ont été enregistrés le jour de la réalisation de l’examen.
Le kinésithérapeute devra signaler au patient que la réalisation du test antigénique enclenche la même démarche que lors d’un test PCR, c’est-à-dire qu’en attendant les résultats du test, il est recommandé de se confiner chez soi, en limitant les contacts extérieurs et en appliquant rigoureusement les gestes barrières.
Les résultats des tests sont rendus par le kinésithérapeute.
L’organisation garantit l’enregistrement de ces résultats, le jour même, dans le système dénommé « SI-DEP ».
À noter : en cas de résultat négatif du test antigénique, les professionnels de santé doivent informer les personnes symptomatiques âgées de 65 ans ou plus et les personnes qui présentent au moins un facteur de risque, qu’il leur est recommandé de consulter un médecin. En revanche, les teste antigéniques positifs ne doivent plus faire l’objet d’une confirmation par un test RT-PCR.

L’arrêté du 5 janvier 2022 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire et l’arrêté du 12 décembre 2020 portant modification des conditions de remboursement de l’acte de détection du génome du SARS-CoV-2 par amplification génique (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044844619) autorise les masseurs-kinésithérapeutes à effectuer des tests rapides d’orientation diagnostique antigéniques sur prélèvement nasal dans le cadre du dépistage individuel de mineurs de moins de 12 ans, symptomatiques ou identifiées comme personnes contacts.

1.2 Effectuer des tests PCR
L’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire permet aux kinésithérapeutes préalablement formés de réaliser des tests PCR.

Qui peut dépister ?
Tous les kinésithérapeutes peuvent effectuer les prélèvements à condition d’avoir suivi une formation au préalable. Cette formation est spécifique à la réalisation de l’examen conforme aux recommandations de la Société française de microbiologie et dispensée par un médecin ou un biologiste médical. Pour cela, les kinésithérapeutes peuvent se rapprocher d’un laboratoire à proximité de leur cabinet. Il est également possible de suivre cette formation en ligne.
Les étudiants en kinésithérapie peuvent aussi effectuer ces prélèvements s’ils ont validé leur première année et s’ils exercent sous la responsabilité d’un kinésithérapeute, d’un médecin, d’un chirurgien-dentiste, d’une sage-femme, d’un pharmacien ou d’un infirmier.

Comment acquérir le matériel et aménager le lieu de dépistage ?
Les kinésithérapeutes habilités à effectuer les tests PCR peuvent prendre contact avec un laboratoire d’analyses médicales à proximité de leur cabinet,  qui pourra mettre des kits à leur disposition. Les kinésithérapeutes peuvent effectuer les tests dans un laboratoire en renfort, au sein de leur cabinet, dans un établissement de santé, au domicile des patients, etc.

1.3 Facturation des tests
Pour les tests de dépistage bénéficiant d’une prise en charge par l’assurance maladie : la facturation des tests antigéniques se fait comme auparavant.
* Pour les tests RT-PCR :
*AMK 4,54 pour un prélèvement nasopharyngé réalisé en laboratoire ou en cabinet.
*AMK 6,15 pour un prélèvement nasopharyngé réalisé à domicile
*AMK 2,75 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé en laboratoire
*AMK 3,8 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé à domicile

* Pour les tests antigéniques :

**Pour les opérations de dépistage et d’analyse
* AMK 8,8 pour un examen sur le lieu d’exercice
* AMK 10,9 pour un examen réalisé à domicile
* AMK 7,1 pour un examen réalisé dans le cadre d’un dépistage collectif en établissement médico-social ou en centre ambulatoire
* AMK 5,3 pour un test réalisé sur prélèvement nasal quel que soit le lieu d’exercice
* Ces cotations sont cumulables avec un AMK 14,1 lorsque le kinésithérapeute participe à la recherche de cas contacts.

**Pour les opérations de dépistage organisées par un pharmacien ou un laboratoire de biologie médicale :
* AMK 4,54 pour un prélèvement nasopharyngé
* AMK 2,75 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé

Pour les tests de dépistage ne bénéficiant pas d’une prise en charge par l’assurance maladie : depuis le 15 octobre 2021, sauf présentation d’un des justificatifs requis, le coût du test de dépistage est à la charge de la personne. Les prix diffèrent en fonction du type de test (PCR ou antigénique), du professionnel qui le réalise, du jour et du lieu où ils sont effectués (semaine/dimanche, domicile/cabinet, métropole ou outre-mer etc.)
En tout état de cause, le tarif en cabinet des tests antigéniques réalisés par les kinésithérapeutes est de 24,93 euros, que ce soit le week-end ou en semaine. Le tarif à domicile réalisés par les kinésithérapeutes est de 29,45 euros, que ce soit le week-end ou en semaine.

1.4 Rémunération de la participation à la campagne de dépistage

Pour les tests antigéniques réalisés par un kinésithérapeute :
* Pour les opérations le dépistage organisées par un centre de vaccination :
** 120€ par demi-journée d’activité (durée minimale de quatre heures)
** 164€ par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés
** En cas d’intervention inférieure à quatre heures, le forfait est égal à 30€ par heure ou 41€ par heure le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés. Ces forfaits ne sont pas cumulables avec une facturation à l’acte.

* Pour toutes les autres situations d’opérations de dépistages collectif ou individuel :
** 120€ par demi-journée d’activité (durée minimale de quatre heures)
** 164€ par demi-journée d’activité effectuée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés
** En cas d’intervention inférieure à quatre heures, le forfait est égal à 30€ par heure ou 41€ par heure le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés. Ces forfaits ne sont pas cumulables avec une facturation à l’acte.

Pour les tests antigéniques réalisés par un étudiant en kinésithérapie :
* Ayant validé leur deuxième année :
** 12€ entre 8 heures et 20 heures
**18€ entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures
** 24€ entre 23 heures et 6 heures, ainsi que le dimanche et les jours fériés

* Ayant  validé leur troisième année :
** 24€ entre 8 heures et 20 heures
** 36€ entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures
** 48€ entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés

Pour les tests antigéniques réalisés par un kinésithérapeutes retraités, salariés et agents publics:
**
20€ entre 8 heures et 20 heures
     **32€ entre 20 heures et 23 heures et entre 6 heures et 8 heures
     **40€ entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.

2.Participer à la campagne de vaccination contre le COVID-19
Le décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 modifié permet aux kinésithérapeutes de vacciner contre le COVID-19.

Qui peut vacciner ?
Les kinésithérapeutes et les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation peuvent aussi administrer le vaccin à condition d’être sous la responsabilité d’un médecin pouvant intervenir à tout moment et d’avoir suivi une formation spécifique dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins. Pour se former, ils peuvent contacter un centre de vaccination proche de chez eux ou suivre une formation à distance via le site www.tap-ehesp.fr.

Où vacciner ?
* Au sein d’un centre de vaccination pour les kinésithérapeutes libéraux ou exerçant en centre de santé, les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation, les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur troisième année de formation, les kinésithérapeutes retraités, salariés ou agents publics.
* Dans les pharmacies d’officine à partir de 20h, les dimanches et jours fériés pour les kinésithérapeutes retraités et les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation (toujours en présence d’un médecin ou d’un infirmier et à condition d’avoir suivi la formation spécifique).

Rémunération de la participation à la campagne de vaccination
Pour les kinésithérapeutes libéraux ou exerçant en centre de santé :
**
120€ par demi-journée (4h minimum)
     ** 164€ par demi-journée (samedi après-midi, dimanche et jours fériés)
     ** Si intervention inférieure à 4h, forfait de 30€ par heure et 41€ pour samedi après-midi, dimanche et jour férié

Pour les kinésithérapeutes retraités, salariés ou agents publics :
     ** 20€/h entre 8h et 20h
     ** 32€/h entre 20h et 23h et entre 6h et 8h
     ** 40€/h entre 23h et 6h ainsi que le dimanche et jours fériés

Pour les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation :
     ** 12€/h entre 8h et 20h
     ** 18€/h entre 20h et 23h et entre 6h et 8h
     ** 24€/h entre 23h et 06h ainsi que le dimanche et jours fériés

Pour les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur troisième année de formation :
     ** 24€/h entre 8h et 20h
     ** 36€/h entre 20h et 23h et entre 6h et 8h
     ** 48€/h entre 23h et 06h ainsi que le dimanche et jours fériés

 

* COVID-19 : ÉVOLUTION DES REGLES D’ISOLEMENT ET DE QUARANTAINE. 03/01/2022

Suite à l’actualisation des avis des autorités scientifiques ( Haut Conseil de la Santé Publique et Haute Autorité de Santé) et à l’augmentation du nombre de cas de COVID-19, le ministre des Solidarité et de la Santé, Monsieur Olivier VERAN, a détaillé les évolutions des doctrines d’isolement et de quarantaine dimanche 2 janvier 2022.
A compter du 3 janvier 2022, les règles d’isolement et de quarantaine évoluent et sont identiques quel que soit le variant. Voici les nouvelles règles à suivre si vous êtes testé positif au COVID-19 ou si vous êtes cas contact.

Je suis positif au covid-19
Mon schéma vaccinal est complet* : je m’isole durant 7 jours et j’effectue un test au 5ème jour d’isolement. Si mon test antigénique ou PCR est négatif et si je ne présente pas de signe clinique d’infection depuis 48 heures, je peux mettre fin à mon isolement.
Mon schéma vaccinal est incomplet : je m’isole durant 10 jours et j’effectue un test au 7ème jour d’isolement. Si mon test antigénique ou PCR est négatif et si je ne présente pas de signe clinique d’infection depuis 48 heures, je peux mettre fin à mon isolement.

Je suis cas contact
Mon schéma vaccinal est complet* : je n’ai pas besoin de m’isoler, mais j’applique strictement les gestes barrières et je télétravaille dans la mesure du possible. J’effectue un test antigénique ou PCR le jour où je suis informé de ma situation. Si mon test est négatif, je dois effectuer des autotests à J+2 et J+4 afin de surveiller mon état de santé. Pour cela, je récupère à la pharmacie le nombre d’autotests dont j’ai besoin en présentant mon test négatif.
Mon schéma vaccinal est incomplet : je m’isole durant 7 jours et j’effectue un test antigénique ou PCR à la fin de cette période. S’il est négatif, je peux mettre fin à mon isolement.

Particularité : les enfants de moins de 12 ans
Mon enfant est testé positif au covid-19 :  les mêmes règles que les adultes testés positifs sont appliquées.
Mon enfant est cas contact :  afin d’éviter des fermetures massives de classes, les enfants cas contact de moins de 12 ans ont pour consigne d’effectuer 3 tests consécutifs négatifs pour revenir à l’école : un test antigénique ou PCR dès l’apparition d’un cas, puis deux autotests à J+2 et J+4. Les parents devront remettre une attestation sur l’honneur de la réalisation et des résultats de ces deux autotests.

Particularité : les soignants
Les soignants peuvent déroger sous certaines conditions à l’isolement. En effet, si un soignant est positif au COVID-19 mais qu’il n’a pas ou peu de symptômes, il pourra continuer de travailler.
Les soignants étant vaccinés, il est essentiel de permettre la continuité des soins dans un contexte sanitaire en grande tension.

Ces nouvelles règles ont pour objectif d’éviter d’importantes perturbations sociales et économiques dans un contexte de diffusion importante du variant Omicron.

*Evolution du schéma vaccinal complet
Selon la règle déjà en vigueur, un schéma vaccinal complet correspond à 2 doses de vaccin jusqu’au 15 janvier 2022, sauf pour les plus de 65 ans qui doivent avoir un rappel de vaccin au maximum 7 mois après leur seconde dose et cela depuis le 15 décembre 2021.
Cette troisième dose s’appliquera à toutes les personnes de plus de 18 ans dès le 15 janvier. En revanche, à compter du 15 février, la règle des 7 mois évolue et les consignes exigeront un rappel au maximum 4 mois après la seconde dose.
Pour les soignants, cette troisième dose deviendra obligatoire à partir du 30 janvier 2022.

* Accès direct au kinésithérapeute : promulgation de la LFSS 2022. 24/12/2021

Accès direct au kinésithérapeute : promulgation de la loi de financement de la sécurité sociale 2022
Chères consœurs, chers confrères, mesdames, messieurs,
La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2022 a été promulguée le 23 décembre et publiée au Journal officiel ce 24 décembre.
Cette loi contient un article qui expérimente l’accès direct au kinésithérapeute.
A chaque étape législative, cet amendement a été adopté par la majorité et la promulgation de la loi vient aujourd’hui concrétiser cette avancée majeure pour la profession, pour le système de santé et pour nos concitoyens.
Cet accès direct au kinésithérapeute déjà possible dans de nombreux pays était une demande de longue date de la profession portée à mes côtés par l’ensemble des élus de l’Ordre.
Elle est le gage de la confiance que l’État place dans les professionnels de santé et plus particulièrement dans les kinésithérapeutes.
Cette mesure participera ainsi à l’amélioration de l’accès aux soins de nos patients et répondra aux conséquences de la désertification médicale auxquelles nous sommes confrontés quotidiennement sur le terrain.

Comment va se dérouler l’expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute ?
La loi prévoit l’expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute exerçant dans une structure de soins coordonnés.
L’État peut désormais autoriser les kinésithérapeutes à exercer leur art sans prescription médicale pour une durée de trois ans et dans six départements.
Un décret, pris après avis de la Haute Autorité de santé et de l’Académie nationale de médecine (dans les trois mois à compter de la notification du projet de décret), précisera les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation (notamment les départements retenus).

Dispositifs d’accès direct existant déjà
Cette évolution majeure fait suite à des dispositifs d’accès direct existant déjà depuis 2016.
L’infographie ci-dessous (consultable également ici) rappelle par ailleurs la procédure permettant de mettre en œuvre depuis 2019 un protocole local de coopération (article 66 de la loi Organisation et transformation du système de santé OTSS).



Pour conclure, en cette fin d’année 2021 marquée par une pandémie toujours très active qui pèse lourdement sur notre quotidien de professionnel de santé, je tiens à vous remercier une nouvelle fois pour votre engagement exemplaire au service des patients. Il fait honneur à la kinésithérapie et à la confiance de nos concitoyens.
Je vous prie de recevoir chères consœurs, chers confrères, mesdames, messieurs, mes salutations confraternelles.
Pascale Mathieu, Présidente du Conseil national de l’ordre

 

* Le délai entre la primovaccination et le rappel du vaccin contre le Covid-19 passe à quatre mois. 24/12/2021

Le ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé ce vendredi 24 décembre que « 100 000 RDV de vaccination restent disponibles pour aujourd’hui, 1 million de RDV supplémentaires ouvriront pour la semaine à venir. Et dès aujourd’hui, les rappels sont désormais possible dès 4 mois après la dernière injection/infection. »

 

* Du 24/12/2021 au 31/12/2021 : revalorisation des rémunérations pour les étudiants en kinésithérapie ayant validé leur 2ème ou 3ème année de formation et kinésithérapeutes retraités ou sans activité qui participent à la campagne vaccinale COVID. 24/12/2021

Du 24 décembre 2021 au 31 décembre 2021 inclus, la rémunération des étudiants en kinésithérapie ayant validé leur 2ème ou 3ème année de formation et kinésithérapeutes retraités ou sans activité qui participent à la campagne vaccinale contre le COVID est valorisée.
L’arrêté du 22 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire publié au journal officiel le 23 décembre 2021 a revalorisé les rémunérations des étudiants et professionnels de santé retraités ou sans activité qui participent à la campagne vaccinale contre le Covid-19 du 24 décembre 2021 au 31 décembre 2021 inclus.
Ainsi, la rémunération des masseurs-kinésithérapeutes retraités ou sans activité qui participent à la campagne vaccinale contre le Covid-19 durant cette période, dans un cadre collectif et en dehors des conditions habituelles d’exercice, ou en dehors de leur obligation de service, est valorisée forfaitairement comme suit pour chaque heure d’activité : 32 euros entre 6 heures et 23 heures et 40 euros entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.
S’agissant des étudiants en masso-kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation, leur rémunération est valorisée forfaitairement comme suit pour chaque heure d’activité : 18 euros entre 6 heures et 23 heures et 24 euros entre 23 heures et 6 heures, ainsi que le dimanche et les jours fériés.
Enfin, s’agissant des étudiants en masso-kinésithérapie ayant validé leur troisième année de formation, leur rémunération est valorisée forfaitairement comme suit pour chaque heure d’activité : 36 euros entre 6 heures et 23 heures, et 48 euros entre 23 heures et 6 heures ainsi que le dimanche et les jours fériés.

 

* MISE A JOUR : LE REMPLACEMENT N’EST PLUS POSSIBLE A COMPTER DU 15/12/2021. 14/12/2021

Depuis le 15 septembre 2021 et conformément aux dispositions de la loi du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire, les kinésithérapeutes non-vaccinés ne peuvent plus exercer leur activité.
Le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et les conseils départementaux sont informés par les agences régionales de santé ou les employeurs lorsqu’un kinésithérapeute continue d’exercer alors qu’il ne respecte pas l’obligation vaccinale. Il peut alors engager une procédure disciplinaire ou pénale à son encontre.
Les conséquences de la non-vaccination dépendent de la situation du kinésithérapeute.

Le cas du kinésithérapeute non-vacciné et non-inscrit au tableau

Si le kinésithérapeute non vacciné n’est pas inscrit au tableau de l’Ordre, il s’agit d’un cas d’exercice illégal de la profession. Le procureur de la République sera alors saisi d’un signalement d’exercice illégal de la profession pour non-inscription au tableau, d’une part, et de non-respect de l’obligation vaccinale, d’autre part.

Le cas du kinésithérapeute non-vacciné, inscrit au tableau et en arrêt d’exercice

Si le kinésithérapeute ne présentant pas un schéma vaccinal complet est inscrit au tableau de l’Ordre et est en arrêt d’exercice, il sera dans un premier temps convoqué à un entretien confraternel. Il devra ensuite prendre une décision.

Deux options sont possibles :

  • Le kinésithérapeute demande sa cessation d’activité après s’être assuré de la continuité des soins (la CPS sera désactivée après la date de cessation d’activité).
  • Le kinésithérapeute demande sa radiation après s’être assuré de la continuité des soins auprès des kinésithérapeutes disponibles

Il n’est plus possible pour un kinésithérapeute non-vacciné de confier sa patientèle à un remplaçant, un assistant ou un collaborateur au risque de se placer en situation de gérance. Par conséquent, les contrats devront impérativement être interrompus au 15 décembre 2021. Toute situation de gérance destinée à contourner l’obligation vaccinale engage la responsabilité disciplinaire du professionnel.

Le cas du kinésithérapeute non-vacciné, inscrit au tableau et dont la poursuite d’activité est démontré

Si le kinésithérapeute ne remplit pas son obligation vaccinale, il ne peut plus exercer. Si la poursuite d’activité est démontrée, il risque une amende.
Si ces violations sont verbalisées à plus de trois reprises dans un délai de 30 jours, il pourra également être sanctionné de 6 mois d’emprisonnement, de 3 750 euros d’amende et d’une peine complémentaire de travail d’intérêt général.
Des poursuites disciplinaires et pénales pourront être engagées à son encontre.
Voici une infographie résumant les éléments ci-dessus :

 

* Rencontre avec Alexandre Lloveras, étudiant en kinésithérapie, sportif de haut niveau et déficient visuel. 03/12/2021

À 21 ans, Alexandre Lloveras est entré dans la légende des Jeux Paralympiques à l’été 2021 en remportant l’Or et le Bronze aux épreuves de cyclisme en tandem avec Corentin Ermenault. En parallèle de sa carrière de sportif de haut niveau, Alexandre effectue des études en kinésithérapie. Il est en 2ème année à l’IFMK DV LYON (Institut de formation en masso-kinésithérapie pour déficients de la vue de Lyon). À l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, nous l’avons rencontré.

Bonjour Alexandre, commençons par vous féliciter pour vos performances aux Jeux Paralympiques. Quel est votre bilan personnel ?
C’est vraiment une aventure exceptionnelle ! Nous avons tout donné pendant l’entraînement – jusqu’à faire des stages en altitude pour améliorer nos performances, et durant les épreuves. Nous avons vraiment bien profité ! Aujourd’hui, après avoir savouré notre victoire, nous nous remettons au travail pour les prochaines échéances !

Jugez-vous que les sports paralympiques sont suffisamment reconnus ?
Les choses vont dans le bon sens. Les Jeux Paralympiques sont de plus en plus médiatisés et c’est très positif ! En outre, le niveau des sportifs et des sportives ne cesse d’augmenter. Toutefois, il me semble que le public français est moins sensibilisé que le public britannique par exemple. J’espère que l’évolution vers une plus grande reconnaissance va se poursuivre pour qu’il soit au rendez-vous pour les Jeux de 2024 à Paris ! Nous avons tous et toutes besoin de son soutien pour nous tirer vers le haut.

Parlons maintenant de vos études…
J’ai eu une scolarité classique et ai eu l’occasion de faire un stage chez un kinésithérapeute déficient visuel en classe de troisième. Puis, j’ai décroché un bac S avec mention très bien et ai pu commencer mes études de kinésithérapie à l’ IFMK DV LYON. C’est l’un des 4 Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) à proposer une formation pour les personnes déficientes visuelles. Le cursus est bien organisé et particulièrement bien adapté avec des cours spécifiques et des cours mutualisés en amphithéâtre. Afin de pouvoir continuer de m’entraîner et de mener de front études et carrière sportive, j’ai fait le choix de dédoubler mes années. Si tout se passe bien, je serai diplômé en 2025 !

Quels sont vos projets une fois votre diplôme en poche ?
C’est loin ! Il est possible de travailler dans de nombreux domaines en kinésithérapie, même avec mon handicap. Je ne sais pas encore exactement ce que je veux faire, je choisirai sans doute entre une installation en cabinet libéral et un emploi en centre de rééducation. Dans tous les cas, il faudra que je puisse concilier mon travail avec ma carrière sportive car nous sommes souvent en stage et/ou en déplacement.

Il y a près de 2 000 kinésithérapeutes déficients visuels en France. Pensez-vous que des améliorations puissent être effectuées pour rendre la profession encore plus accessible ?
Globalement, la kinésithérapie est une profession bien adaptée pour les personnes déficientes visuelles et comme je l’ai dit, les cursus sont très bien pensés et organisés. Ce qui nous simplifierait la vie, en revanche, ce serait d’user des technologies actuelles pour améliorer l’accessibilité des appareils de physiothérapie (par exemple, pouvoir augmenter la taille des caractères sur certaines machines) et des logiciels informatiques spécifiques qui ne sont pas tous compatibles avec la synthèse vocale. Reste que là aussi, les choses évoluent dans le bon sens. À part parfois dans les transports, je me sens de moins en moins en situation de handicap !

Suivez l’actualité d’Alexandre Lloveras sur Facebook

 

* La kinésithérapie, une aide précieuse pour les personnes touchées par le « covid long » 30/11/2021

Le 19 novembre dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a mis à jour ses recommandations concernant l’accompagnement des personnes touchées par le «covid long ». Elle y précise notamment le rôle important de la prise en charge en kinésithérapie. C’est l’occasion, pour nous, de faire le point.

1. « Covid long » , de quoi parle-t-on ?

Depuis le début de l’épidémie, la persistance d’un ou plusieurs symptômes après une infection initiale au covid a été observée chez plus de 20 % des patients après 5 semaines et chez plus de 10 % des patients après 3 mois. Les symptômes prolongés de la Covid-19 peuvent se présenter sous des formes très diverses et toucher aussi bien des personnes qui ont eu une forme grave et ont été hospitalisées que d’autres qui ont eu une forme relativement bénigne de la maladie.
Le terme « Covid-long » a été créé et utilisé par les patients puis repris dans la littérature pour qualifier un phénomène correspondant à persistance de symptômes à la suite d’une infection au Covid-19. C’est la raison pour laquelle la HAS parle davantage de « symptômes prolongés ». L’OMS, pour sa part, a proposé une définition de « l’état post-covid » qui va être amenée à évoluer. Elle décrit cet état notamment par la présence de symptômes au-delà de 3 mois après l’épisode aigu.

3 critères doivent être réunis pour parler de « Covid long » :
* Avoir été malade du Covid.
** soit confirmé par au moins un critère parmi : test PCR positif, test antigénique positif , Sérologie positive, anosmie (perte d’odorat)/agueusie(perte de goût) prolongée de survenue brutale, scanner thoracique typique (pneumonie bilatérale en verre dépoli…),
** soit probable par l’association d’au moins trois critères, de survenue brutale, dans un contexte épidémique, parmi : fièvre, céphalée, fatigue, myalgie, dyspnée, toux, douleurs thoraciques, diarrhée, odynophagie. Un test sérologique positif peut aider à ce diagnostic.
* Présenter au moins un des symptômes initiaux, au-delà de 4 semaines suivant le début de la phase aiguë de la maladiE
* Ces symptômes initiaux et prolongés ne sont pas expliqués par un autre diagnostic sans lien connu avec le Covid-19.

Les symptômes répertoriés à ce jour sont très variés et doivent être bien évidemment distingués des complications du Covid-19. Ils sont d’ordre divers :
* Fatigue, fatigabilité à l’effort et hypotension orthostatique
* Pulmonaires : Syndrome d’hyperventilation, hyperréactivité bronchique)
* Cardiovasculaires : Péricardite, myocardite, tachycardie posturale)
* Neurologiques : maux de tête, difficulté de concentration, troubles de la mémoire, douleurs neuropathiques, troubles de l’équilibre
* Psychologiques : trouble anxieux, dépression, stress post-traumatique
* Digestifs : gastrite, œsophagite, colopathie…
* Dermatologiques : pseudo-engelures, éruption cutanées, troubles vasomoteurs
* ORL : modification ou perte du goût et/ou de l’odorat, acouphènes, vertiges
* Ophtalmiques : fatigue à la lecture, sécheresse oculaire, perte d’acuité visuelle
* Douleurs musculaires
* Désadaptation à l’effort

Même si, à ce jour, il demeure un certain nombre d’inconnues sur ces symptômes prolongés, il existe différentes données qui font l’objet d’un consensus. Elles invitent à la patience et à une prise en charge adaptée, pluridisciplinaires et centrée sur le patient :
* Le temps de récupération, de retour à un état de santé préexistant, peut-être plus ou moins long en fonction des patients comme lors d’autres infections virales (ex. : mononucléose infectieuse, hépatites virales, autres coronavirus (SARS, MERS)).
* Une part importante des patients semble s’améliorer de façon progressive, en général en plusieurs mois, avec une prise en charge globale, pouvant inclure des traitements symptomatiques, du repos et une réadaptation respiratoire et/ou un ré entrainement progressif à l’effort (en respectant les capacités des patients).
* Une bonne hygiène de vie est essentielle : alimentation équilibrée, relaxation, respect du rythme veille-sommeil, limitation des excitants, limitation ou mieux arrêt de l’alcool, du tabac et des autres substances toxiques
* La reprise d’une activité physique quotidienne doit être favorisée et adaptée aux capacités du patient et aux seuils d’effort déclenchant les symptômes. Cette reprise d’activité est toutefois contre-indiquée en cas de pathologie cardiaque.

2. Le rôle du kinésithérapeute dans la prise en charge du « covid long »

Au regard de ces différents éléments, on devine l’importance de la kinésithérapie pour les personnes touchées par un « covid long » afin de les aider à retrouver une vie « normale ».
Deux aspects de la réadaptation prédominent : le réentrainement à l’effort et la rééducation du syndrome d’hyperventilation.

Le réentrainement à l’effort

De nombreux patients présentant des symptômes prolongés de la Covid-19 souffrent un déconditionnement physique et devraient bénéficier d’une réhabilitation respiratoire qui intègre le réentrainement à l’effort. Celui-ci doit être mené de façon progressive et adapté aux possibilités de chaque patient.
Ce réentrainement a également un impact positif sur la fatigue ainsi que sur les troubles anxieux et/ou dépressifs.
Dans un premier temps, le kinésithérapeute effectue différents bilans afin de proposer à la personne un programme adapté :
* Évaluation des capacités aérobie
* Évaluation des capacités anaérobies
* Évaluation des douleurs
* Évaluation de la fatigue, de la fatigabilité
* Évaluations fonctionnelles
* Évaluations des compétences des patients, de leurs motivations
* Évaluation de la qualité de vie
* Évaluation des capacités de proprioception et équilibre
* Évaluation de la motricité globale en lien avec d’éventuels troubles neurologiques
* Évaluations articulaires (déficits d’amplitude, douleurs au mouvement)
* Évaluation respiratoire
* Recherche de trouble de déglutition, évaluation de la déglutition (patient post réanimation et/ou 
âgé et/ou avec antécédent de lésion neurologique centrale)
* Identification d’une éventuelle perte de poids en lien avec anosmie, agueusie et/ou trouble de déglutition.

Puis, les séances comprendront a minima :
* Un réentrainement aérobie (vélo, tapis de marche…)
* Un réentrainement de la force des muscles des membres et du tronc (banc de musculation à 
charges guidées, poids et haltères, élastiques…)
* Et, en fonction des résultats du bilan initial et des bilans intermédiaires :

Un réentrainement des muscles respiratoires (valves résistées en pression)
* Un réentrainement de l’équilibre
* Un retour au sport antérieur avec réintégration du geste sportif

Quel que soit le programme définit, le kinésithérapeute sera extrêmement attentif à la fatigue et aux douleurs post-effort et adaptera les séances en fonction.

La rééducation du syndrome d’hyperventilation

Le syndrome d’hyperventilisation se manifeste par :
* une dyspnée (gêne respiratoire),
* une anxiété,
* une toux,
* un mode ventilatoire (généralement) thoracique haut avec une surutilisation des inspirateurs accessoires,
* une respiration bucco- buccale superficielle,
* La présence en excès de soupirs, bâillements, raclements de gorge, inspirations trop profondes.

D’autres symptômes tels que céphalées, confusions, vertiges, lipothymies, palpitations, arythmies, ballonnements, nausées, épigastralgies, paresthésies, tremblements, crampes ou douleurs musculaires sont parfois ressentis ou rapportés.

La rééducation de ce syndrome en kinésithérapie est basée sur une observation méthodique de la respiration (fréquemment thoracique haute) et une attention bienveillante des affects.
Elle fait appel à la conscientisation de la respiration et repose sur le contrôle ventilatoire au cours de diverses situations (au repos, à l’effort en résistance et en endurance) vécues de manière positive. Elle comprend des exercices respiratoires à différents volumes, débits et pressions, des apnées, avec guidage par le kinésithérapeute et une sensibilisation à la ventilation abdomino-diaphragmatique, ainsi qu’éventuellement thoracique haute et basse en fonction de la clinique. Les techniques de relaxation pourraient avoir un intérêt.
La pratique des exercices respiratoires à domicile est souvent recommandée ainsi qu’une transposition de la gestuelle respiratoire au quotidien. 
L’efficacité de la prise en charge s’observe par l’amélioration des symptômes et de la qualité de vie des patients : baisse de la dyspnée, de la fréquence respiratoire, reprise de l’activité physique, amélioration de l’hypocapnie (diminution de la concentration de gaz carbonique dans le sang)…

Dans tous les cas, le kinésithérapeute a également un rôle à jouer dans l’éducation thérapeutique du patient. Il l’accompagnera dans l’apprentissage de la gestion de son effort et dans l’intégration d’une hygiène de vie adaptée. Enfin, dès lors que les séances sont fréquentes, le kinésithérapeute pourra repérer d’éventuels drapeaux rouges qui devront amener le patient à consulter un médecin.

 

* L’expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute pour lutter contre les déserts médicaux votée définitivement par le parlement ! 22/11/2021

Pascale MATHIEU, Présidente du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes et l’ensemble des élus de l’Ordre se félicitent de l’adoption définitive par l’Assemblée nationale de l’accès direct au kinésithérapeute. En effet, après son adoption en première lecture par l’Assemblée et par le Sénat, l’expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute a été votée définitivement ce lundi 22 novembre en nouvelle lecture à l’Assemblée, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022.

L’article 41 quinquies en détails :
L’article 41 quinquies prévoit une expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute exerçant dans une structure de soins coordonnés. L’amendement présenté par Thomas MESNIER, rapporteur général, déposé au nom de la commission des affaires sociales et adopté à la majorité à l’Assemblée nationale, prévoit qu’à titre expérimental, dans le cadre des structures d’exercice coordonné, l’État peut autoriser les kinésithérapeutes à exercer leur art sans prescription médicale pour une durée de trois ans et dans six départements. Un bilan initial et un compte rendu des soins réalisés par le kinésithérapeute sont adressés au médecin traitant et reportés dans le dossier médical partagé.

Une avancée pour la profession sollicitée par de nombreux acteurs
Cet accès direct au kinésithérapeute déjà possible dans de nombreux pays (Albanie, Bosnie, Danemark, Estonie, Finlande, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Kosovo, Luxembourg, Malte, Hollande, Norvège, Portugal, Pologne, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni, pour ne citer que ceux-ci) était une demande de longue date de la profession, portée par la Présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Madame Pascale MATHIEU.
Largement sollicitée par les professionnels de santé sur le terrain (médecins, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, chirurgiens-dentistes, pédicures-podologues et kinésithérapeutes), la proposition a reçu le soutien du Ministre des Solidarités et de la Santé, Monsieur Olivier VERAN, du rapporteur général, Monsieur Thomas MESNIER, de Madame Stéphanie RIST, députée, de Monsieur Cyrille ISAAC-SIBILLE, rapporteur, ainsi que de nombreux députés et sénateurs ce qui a permis son adoption à chacune des étapes de l’examen du PLFSS 2022.

Les kinésithérapeutes, acteurs de proximité engagés aux côtés des patients
Les 100 000 kinésithérapeutes de France, répartis sur le territoire, représentent la troisième profession de santé. Pleinement engagés afin de répondre aux besoins des patients, en particulier les personnes âgées, handicapées ou atteintes d’affections de longue durée, ils réalisent plus de 2 millions d’actes par jour.
Acteurs majeurs de la prévention par la quotidienneté et la proximité des soins qu’ils dispensent, spécialistes du mouvement, les kinésithérapeutes jouent un rôle essentiel dans le système de santé français et concourent à apporter, aux côtés des médecins et des professionnels paramédicaux, une réponse sanitaire plus efficace, plus égalitaire et plus juste. Cette expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute est une première réponse forte à la problématique de désertification sanitaire et permettra d’économiser du temps médical.

« Nous continuerons de porter des propositions de mesures simples, concrètes et rapides pour améliorer le parcours de soins de nos concitoyens »
Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes :
« L’amélioration de la qualité des soins est conditionnée à l’aptitude de l’ensemble des acteurs à regarder vers l’avant et à apporter des solutions pragmatiques et efficaces. Nous nous réjouissons que les parlementaires aient su entendre cette proposition de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeute pour optimiser l’accès aux soins des patients et remercions ceux qui en ont fait une priorité. La mise en œuvre de l’autonomisation encadrée des professions paramédicales garantit la qualité et la pérennité du système de santé. Nous y sommes prêts et continuerons de porter des propositions de mesures simples, concrètes et rapides pour améliorer le parcours de soins de nos concitoyens. »

* Contre le Covid-19, la grippe et les virus de l’hiver, n’oublions pas les gestes barrières 29/10/2021

L’automne s’installe avec un retour précoce et en force d’un cortège de maladies virales. La reprise de la vie sociale, le relâchement des gestes barrières associés à la circulation sur le territoire du virus de la bronchiolite et possiblement prochainement du virus de la grippe font craindre des épidémies saisonnières de plus grande intensité cette année.
Dans la mesure également où ces virus n’ont que peu ou très peu circulé l’année dernière, les défenses immunitaires collectives naturelles sont moins solides cette année.
Par exemple, les enfants nés après mars 2020, n’ayant pas été confrontés au virus de la bronchiolite peu présent l’an dernier, n’ont pas pu développer de défenses naturelles vis-à-vis de la bronchiolite.
Dans le même temps, les chiffres de l’épidémie de Covid-19 semblent repartir à la hausse en France avec près de 40 départements qui sont repassés au-dessus du seuil d’alerte.<:p>
Aujourd’hui, et dans ce contexte,  il est essentiel de se remobiliser et d’ancrer les gestes barrières dans notre vie quotidienne.

Les virus de l’hiver reviennent en force

Bronchiolite, rhinopharyngite, angine, gastro-entérite…Ces virus, un temps oubliés refont surface depuis le début du mois de septembre en raison d’une baisse d’immunité collective acquise, qui vaut également pour les enfants nés après 2020, et aussi d’un relâchement des gestes barrières. À cause de cette baisse d’immunité “les épidémies pourraient être de plus grande intensité cette année”, explique Santé Publique France. Avec la Haute Autorité de Santé (HAS), elles soulignent que l’absence d’immunité naturelle acquise en 2020-2021 pourrait augmenter le risque de transmission du virus de la grippe, notamment chez les personnes les plus à risque.
D’après le dernier bulletin de surveillance de la bronchiolite, on observe une augmentation, en semaine 41, de 33% des passages aux urgences pour cette pathologie chez les enfants de moins de 2 ans et de 24% des hospitalisations après passages aux urgences. Ce niveau de passages aux urgences est supérieur aux 3 années antérieures. Dans le point épidémiologique de la semaine du 18 octobre, 11 régions étaient déjà en phase épidémique. Par ailleurs, une hausse des passages aux urgences a été également observée pour :
* bronchite (+15% soit +262 passages tous âges),
* grippe/syndrome grippal chez les adultes (+31% soit +50 passages)
* pneumopathie et ORL chez les enfants (+25% et +13% respectivement soit +118 et +1 566 passages).

On observe également une hausse des passages aux urgences pour conjonctivite (+10% soit +51 passages) chez les 15-74 ans. La gastro-entérite gagne aussi du terrain.
L’adoption des gestes barrières est un moyen efficace de lutter contre la transmission de tous ces virus, y compris celui de la grippe, ou encore celui de Covid-19.

Covid-19 : le nombre de cas repart à la hausse en FranceC’est une tendance qui n’avait plus été observée depuis deux mois. Le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse en France. Au 25 octobre, Santé publique France note que l’épidémie de coronavirus en France est toujours en hausse avec un taux d’incidence ayant franchi le seuil des 50 cas pour 100.000 habitants.

Pour rappel, l’Institut Pasteur, précise, dans sa dernière modélisation épidémiologique du SARS-CoV-2 que même chez les vaccinés, et encore plus chez les non-vaccinés, les gestes barrières sont à maintenir pour réduire la transmission du virus.

Un relâchement des gestes barrières observé

Ces gestes simples de prévention sont efficaces pour préserver notre santé et celle de notre entourage en limitant la transmission des agents infectieux. Et pourtant…
Dans l’enquête CoviPrev de Santé Publique France où 2000 Français sont interrogés chaque mois, l’adhésion aux mesures de prévention contre le Covid-19 montre, fin septembre un relâchement, dans la continuité, observé depuis la fin du dernier confinement.

Pour rappel : les gestes essentiels contre le Covid-19 et contre les virus hivernaux

  • Aérer les pièces le plus souvent possible
  • Respecter une distance d’au moins 2 mètres avec les autres
  • Porter un masque chirurgical ou en tissu de catégorie 1 quand la distance de 2 mètres ne peut pas être respectée
  • Limiter au maximum ses contacts sociaux
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique
  • Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique
  • Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
  • Éviter de se toucher le visage
  • Utiliser les outils numériques (TousAntiCovid)

* Désertification sanitaire : les kinésithérapeutes sont une partie de la solution. Faisons leur confiance ! 29/10/2021

Grâce à la volonté forte du Ministre des Solidarités et de la Santé, Monsieur Olivier VERAN, du rapporteur général, Monsieur Thomas MESNIER, de Madame Stéphanie RIST, députée, de Monsieur Cyrille ISAAC-SIBILLE, rapporteur, et des députés de la majorité présidentielle, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 adopté le 26 octobre en première lecture à l’assemblée nationale contient un article qui expérimente l’accès direct des patients aux kinésithérapeutes, sous conditions.
Chaque jour, déjà, ce sont des milliers de patients qui bénéficient de cette facilité dans leur parcours de soin
* Soit parce qu’ils consultent leur kinésithérapeute dans le cadre de l’urgence en l’absence d’un médecin
* Soit parce que leur prescription initiale est terminée et que le médecin n’a pas eu le temps ou l’occasion de la renouveler pour qu’ils bénéficient de soins indispensables à leur santé
* Soit parce qu’au cours d’une séance prescrite, ils nous font part de nouveaux maux, nouveaux symptômes, nouvelles douleurs qui nous conduisent à faire un examen clinique et un bilan.

A ceux qui craindraient une perte de chance pour les patients, nous demandons où est le risque ?
Dans le cadre d’un exercice coordonné avec compte-rendu au médecin, c’est la sécurité du patient qui est renforcée, c’est une prise en charge rapide qui est assurée avec des professionnels compétents qui travaillent en équipe.
Si perte de chance il y a aujourd’hui, c’est en raison de retards de prise en charge, d’errance thérapeutique imposée à des patients confrontés à des délais de rendez-vous trop longs.
Nous ne pouvons laisser s’aggraver davantage l’accès aux soins en France pour satisfaire des intérêts corporatistes éloignés des besoins essentiels des patients, alors qu’il existe des solutions concrètes, partagées et plébiscitées largement par les professionnels de santé de terrain.
Cette expérimentation de l’accès direct au kinésithérapeute, limitée à 6 départements sur 101, dans le cadre d’une structure d’exercice coordonné, est une première réponse forte à la problématique de désertification sanitaire et permettra d’économiser du temps médical.
La majeure partie des pays européens l’a compris et mis en œuvre.
Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes : « Si l’on veut prendre à bras le corps la question des déserts médicaux, il faut entendre la voix des patients ; il faut s’appuyer sur les professionnels, dont les kinésithérapeutes, qui ont accepté de renoncer à leur liberté de conventionnement et sont répartis sur le territoire. Ils sont une partie de la solution. Faisons leur confiance ! »

* Comité national contre les violences intra-familiales. 26/10/2021

Aude Quesnot, conseillère nationale participe, en tant que représentante de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes aux travaux du Comité national contre les violences intra familiales.
Le comité, mis en place en avril 2021, s’est donné pour objectif « de trouver des moyens et des solutions pour sensibiliser les professionnels de santé et notamment les kinésithérapeutes à ces missions de dépistage et de prévention. »
Elle en appelle aux kinésithérapeutes dans les cabinets, les centres de rééducation ou les structures hospitalières pour qu’ils sachent comment réagir en face de suspicion de maltraitance ou de cas avéré.
Vous trouverez ci-dessous, les fiches réalisées par la commission des violences faites aux enfants et adolescents, destinées aux professionnels de santé, afin de les aider à repérer les cas de violence intra familiales sur les mineurs.
lien du site du CNOMK pour plus d’informations : https://www.ordremk.fr/actualites/kines/comite-national-contre-les-violences-intra-familiales/  

 

* FAQ vaccination contre la grippe 2021-2022. 21/10/2021

La campagne de vaccination contre la grippe 2021-2022 démarre ce 22 octobre. Qui est concerné ? Pourquoi se faire vacciner ? Où se faire vacciner ?
Voici les réponses à vos questions.

Qu’est ce que la grippe ?
La grippe est une infection virale très contagieuse qui peut être grave chez les personnes les plus fragiles. Les épidémies de grippe surviennent habituellement chaque année en France au cours de l’automne et de l’hiver.
D’origine virale, la grippe est une infection respiratoire aiguë qui peut être grave chez les personnes les plus fragiles :
* nourrissons de moins de 6 mois,
* femmes enceintes,
* personnes âgées de 65 ans et plus,
* personnes de moins de 65 ans, immunodéprimées ou ayant une maladie chronique,
* personnes souffrant d’obésité.

Ces personnes fragiles sont également à risque d’infection grave à Covid-19.
La grippe est très contagieuse. Elle revient chaque automne et dure jusqu’au printemps. On parle donc de grippe saisonnière.
La grippe est souvent considérée comme une maladie peu dangereuse, ce qui est le plus souvent le cas lorsqu’elle survient chez des sujets jeunes en parfaite santé. Or, la grippe peut être grave, voire mortelle en particulier chez les personnes fragiles, comme les personnes âgées ou atteintes de certaines maladies chroniques, les femmes enceintes, les personnes obèses ou les nourrissons.

Des complications peuvent alors apparaître, liées :
* au virus lui-même : pneumonie virale, myocardite…
* à une surinfection telle qu’un infection pulmonaire grave (ou pneumonie)
* à l’aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque, maladie rénale chronique, mucoviscidose, etc.)

Le traitement de la grippe associe le repos, la réhydratation, et la prise de médicaments contre la fièvre et les douleurs (antipyrétiques).
Le recours à un médicament antiviral spécifique contre la grippe peut être proposé par le médecin traitant dans certaines situations. Dans ce cas, le traitement est efficace s’il débute dans les deux jours après l’apparition des symptômes.
La grande majorité des cas graves admis en réanimation ont un facteur de risque. La vaccination reste donc la solution de prévention individuelle à privilégier pour les personnes à risque.

Comment la grippe se transmet-elle ?
Quelle que soit la souche du virus de la grippe en circulation, la transmission suit toujours le même processus :
* une personne contaminée est très contagieuse. L’épidémie de grippe se propage rapidement à travers les gouttelettes de salive porteuses du virus et émises dans l’air lorsque les personnes parlent, toussent ou en éternuent : d’où l’intérêt des « gestes barrières ». Des millions de virus de la grippe se retrouvent alors dans l’air, avant d’être inhalés par d’autres personnes qui seront contaminées à leur tour et deviendront elles-mêmes contagieuses ;
* la contamination peut également se faire par le biais des mains et d’objets souillés par des gouttelettes de salive.

Faut-il redouter une épidémie de grippe virulente durant la saison 2021-2022 ?
La grippe reste imprévisible !
L’absence d’épidémie l’année dernière ne permet pas d’anticiper la circulation des virus grippaux au cours de l’hiver 2021-2022.
Une épidémie grippale plus intense cet hiver est à craindre, du fait de la perte de l’immunité antigrippale de la population non exposée au virus, l’an passé. Cette absence d’immunité naturelle acquise pourrait augmenter la circulation et la transmission du virus de la grippe, surtout chez les personnes fragiles. D’où l’importance de la vaccination contre la grippe des personnes à risque de complications et les professionnels de santé.

Qui est concerné par la vaccination contre la grippe ?
Dans un premier temps, les personnes concernées par la vaccination contre la grippe sont celles qui ont un risque de développer une forme grave ou qui sont au contact de personnes fragiles:
* toutes les personnes de 65 ans et plus.:
* les femmes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse ;
* toute personne âgée de plus de 6 mois si elle présente l’une des maladies suivantes :
** maladies respiratoires : asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), emphysème,dilatation des bronches, mucoviscidose, silicose, malformations de la cage thoracique… Toutes ces maladies sont en effet susceptibles d’être aggravées par la grippe ;
** maladies cardiovasculaires : cardiopathie congénitale, insuffisance cardiaque, maladie des valves cardiaques, troubles du rythme cardiaque, maladie des artères du cœur, angine de poitrine, antécédent d’accident vasculaire cérébral (AVC), d’infarctus ou de pontage ;
** maladies neurologiques et neuromusculaires : formes graves des affections neurologiques et musculaires (myopathie, sclérose en plaques, séquelles d’accident vasculaire cérébral, démence de type Alzheimer ou autre, poliomyélite, myasthénie…), paraplégie ou tétraplégie avec atteinte du diaphragme ;
** maladies des reins et du foie : néphropathie (atteinte du rein) chronique grave, personnes en dialyse, syndrome néphrotique, maladie chronique du foie ;
** troubles métaboliques : diabète, obésité ;
** troubles de l’immunité et maladies sanguines : cancers et autres maladies du sang, transplantation (greffe) d’organe et de moelle, déficits immunitaires, maladies inflammatoires et/ou auto-immunes traitées par immunosuppresseurs, infection par le VIH, drépanocytose ;
* l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois qui présentent des facteurs de risque de grippe grave : prématurés, enfants atteints de cardiopathie congénitale, de déficit immunitaire congénital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d’une affection de longue durée (ALD).
* les personnes en situation d’obésité avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 kg/m2.
* les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ou dans un établissement médico-social d’hébergement quel que soit leur âge.
* l’entourage des personnes immunodéprimées.

La vaccination contre la grippe est recommandée chez les professionnels de santé et chez tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe sévère. Elle permet en effet d’éviter que le personnel soignant (médecins, infirmiers, puéricultrices, aide-soignants…) ne transmette la grippe aux patients les plus fragiles.
Elle est également recommandée au personnel navigant des bateaux de croisière et des avions, ainsi qu’au personnel de l’industrie des voyages accompagnant les groupes de voyageurs.
Dans un second temps, à partir du 23 novembre, la vaccination contre la grippe sera ouverte à toutes les personnes majeures désireuses de se faire vacciner.

Pourquoi est-ce important que les soignants se fassent vacciner contre la grippe ?
La vaccination contre la grippe chez les professionnels de santé a prouvé son efficacité en matière de protection individuelle et collective. Elle permet en outre de limiter les risques de propagation au sein des structures. Pour améliorer la couverture vaccinale du personnel, une adhésion et une implication de tous sont indispensables.
Les personnels soignants ont un risque majoré de contracter la grippe. La vaccination présente pour eux un intérêt individuel, mais également collectif en permettant une protection indirecte de leurs patients.
Si la maladie est habituellement sans gravité chez les personnes jeunes et en bonne santé, elle présente un risque élevé de complications chez des personnes présentant des maladies chroniques et chez les personnes âgées qui représentent une majorité des soignés.

Quelle est l’efficacité du vaccin contre la grippe ?
La protection contre la grippe est atteinte dans les deux semaines après la vaccination : le vaccin doit être pratiqué tous les ans, à l’automne (pour la France métropolitaine), pour se protéger contre l’épidémie hivernale qui suit. Une seule injection est nécessaire.
La composition du vaccin est actualisée tous les ans en fonction des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et tient compte des virus qui sont le plus susceptibles de circuler pendant l’hiver. La grippe est imprévisible et l’efficacité du vaccin est variable d’une année à l’autre. Le vaccin est d’autant plus efficace lorsque les types de virus de grippe choisis pour le formuler sont proches des souches qui circulent effectivement durant l’épidémie saisonnière.
De nombreuses personnes vaccinées pensent avoir eu la grippe malgré la vaccination. Cela peut être dû à deux causes :
* il s’agit effectivement d’une grippe et la personne n’a pas répondu au vaccin car son efficacité est incomplète ;
* il ne s’agit pas d’une vraie grippe mais d’une autre virose (infection par un virus) dont les symptômes ressemblent à ceux de la grippe.
En aucun cas le vaccin ne peut provoquer la grippe, car il ne contient qu’une fraction inactivée du virus.
La vaccination contre la grippe est le moyen le plus efficace de protéger les populations les plus vulnérables. Si elle ne permet pas toujours d’éviter la maladie, elle réduit le risque de complications graves ou de décès. Environ 2 000 décès seraient ainsi évités chez les personnes âgées chaque année grâce à la vaccination lors des épidémies de grippe.

Où se faire vacciner contre la grippe ?
Les professionnels de santé habilités à vacciner sont :
* les médecins ;
* les infirmier(e)s ;
* les sages-femmes (pour les femmes enceintes et l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois) ;
* Les pharmaciens (pour les personnes de plus de 18 ans éligibles à la vaccination).
À noter : les centres de vaccination contre le Covid-19 ne vaccinent pas contre la grippe saisonnière.

Le vaccin contre la grippe est-il remboursé ?
La Haute Autorité de Santé recommande la vaccination pour les personnes particulièrement exposées aux risques de complications de la grippe :
* les personnes de 65 ans et plus ;
* les personnes atteintes de certaines maladies chroniques ;
* les femmes enceintes ;
* les personnes souffrant d’obésité (IMC égal ou supérieur à 40kg/m2) ;
* l’entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave (dans l’objectif de protection des nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés).
Pour ces personnes, le vaccin est gratuit.
Seul le vaccin antigrippal est pris en charge à 100 % ; l’injection du vaccin est prise en charge dans les conditions habituelles, sauf pour les patients pris en charge à 100 % au titre d’une des ALD concernées.

Peut-on se faire vacciner contre la grippe en même temps que l’on fait la dose de rappel du vaccin contre le Covid ?
Le vaccin contre le Covid-19 dans un bras et celui contre la grippe dans l’autre : cette solution ne comporte aucun danger et permet de se protéger efficacement contre les deux épidémies, a estimé la Haute autorité de santé (HAS) fin septembre.
« La réalisation concomitante des vaccins » contre la grippe et le Covid-19 est « possible afin d’éviter tout délai dans l’administration de l’une ou l’autre de ces injections », a expliqué la HAS dans un communiqué.
Voir aussi : https://www.vidal.fr/actualites/27964-co-vaccination-grippe-covid-19-les-recommandations-de-la-has.html

Peut-on se faire vacciner contre la grippe quand on a eu le Covid ?
Avoir eu la Covid-19 (y compris la forme grave) n’est pas une contre-indication à la vaccination antigrippale si au moment de la vaccination la personne ne présente pas de symptômes ni de fièvre.
Pour les personnes ayant eu une forme sévère avec des séquelles graves (insuffisance respiratoire sévère), la vaccination contre la grippe est recommandée.

Quels sont les effets indésirables du vaccin contre la grippe ?
Il convient de se référer aux notices de ces vaccins, disponibles sur le site de la base de données publique des médicaments pour connaître l’ensemble des effets indésirables.
Effets indésirables communs à tous les vaccins injectables :
* Réaction au site d’injection telle que douleur, rougeur, gonflement : très fréquent (>10 cas sur 100 vaccinés).
* Des effets généraux comme de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires : fréquent (1 à 10 cas sur 100 vaccinés).
* Réaction allergique : très rare (1 cas sur 450 000 vaccinés).

Des réactions allergiques graves, bien que très rares, peuvent survenir après la vaccination. Si l’un des symptômes décrits ci-dessous apparaît, vous devez immédiatement contacter un médecin ou les urgences médicales :
* une éruption cutanée pouvant s’accompagner de démangeaisons ou de bulles ;
* un gonflement des yeux et du visage ;
* une difficulté à respirer ou à avaler ;
* une chute soudaine de la pression artérielle et une perte de connaissance.

La vaccination contre la grippe est-elle obligatoire ?
La vaccination contre la grippe n’est obligatoire ni pour les personnes à risque, ni pour les professionnels de santé.

 

* Épidémie de bronchiolite : le rôle essentiel des kinésithérapeutes dans la prise en charge de cette maladie infantile. 18/10/2021

Le bulletin épidémiologique bronchiolite de Santé Publique France du 13 octobre 2021 précise que les indicateurs témoignent d’un « démarrage rapide et plus précoce de la circulation du virus de la bronchiolite par rapport aux années précédentes« . Le Grand-Est et l’Île de France sont d’ores et déjà en phase épidémique alors que l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, le Centre-Val-de-Loire, la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, les Pays-de-la-Loire, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Guyane se situent en phase pré-épidémique.
Alors que la tendance est au relâchement des gestes barrières et que les professionnels hospitaliers alertent sur un encombrement des services pédiatriques, nous souhaitons rappeler le rôle essentiel des kinésithérapeutes dans la prise en charge. 

Qu’est ce que la bronchiolite ?

La bronchiolite est une infection virale aiguë et contagieuse qui touche les bronchioles (petites bronches) des enfants de moins de deux ans. Malgré des symptômes impressionnants : toux, respiration rapide et sifflante, la bronchiolite est le plus souvent une maladie bénigne. Elle est due à un virus, le plus souvent le Virus Respiratoire Syncytial (VRS), très contagieux, qui provoque une inflammation des parois des bronchioles (les plus petites bronches) et une augmentation des sécrétions responsables d’un phénomène d’obstruction.
La bronchiolite commence généralement par un rhume.
Progressivement, une toux sèche apparaît, puis survient une gêne respiratoire qui se traduit par une respiration rapide et sifflante. Il y a, en général, une fièvre. À ce stade de la maladie, l’enfant peut avoir des difficultés à s’alimenter. Les symptômes s’atténuent en quelques jours et l’enfant guérit en 8 à 10 jours, mais une toux résiduelle peut persister une quinzaine de jours avant de disparaître. Le plus souvent, la bronchiolite est bénigne mais chez certains enfants, elle peut nécessiter une hospitalisation.
Afin de prévenir la bronchiolite chez le nourrisson, il est recommandé à tous les proches de l’enfant de porter un masque dès lors qu’ils ont des symptômes d’infection virale des voies respiratoires et de bien se laver les mains.  En effet, le VRS se manifeste sous la forme d’un rhume banal et bénin chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes. L’épidémie de Covid-19 nous a appris de bonnes habitudes : conservons-les !

Mon enfant a une bronchiolite : que faire ?

La bronchiolite nécessite une consultation le jour même chez le médecin, il convient de prendre rendez-vous dès les premiers symptômes ou si les symptômes s’aggravent progressivement, que la fièvre augmente et les sécrétions bronchiques sont épaisses, jaunes ou verdâtres.
Le médecin vous donnera la marche à suivre, vous fournira les conseils nécessaires et prescrira des médicaments si besoin. Il pourra également prescrire des séances de kinésithérapie pour assurer le suivi. Le réseau bronchiolite est, à ce titre, disponible et vous y trouverez des kinésithérapeutes les weekends et jours fériés ou en cas d’absence de votre kinésithérapeute habituel.
Il convient d’appeler le 15 si :
* Votre enfant est âgé de moins de six semaines.
* Il est né prématurément et/ou a présenté des problèmes respiratoires à la naissance et il a moins de trois mois.
* Il est atteint d’une maladie cardiaque ou d’une pathologie chronique.
* Il refuse de s’alimenter et/ou de boire.
* Il présente des troubles digestifs (vomissements, diarrhée…) qui peuvent entraîner une déshydratation.
* Son comportement se modifie (fatigue, malaise, agitation…).
* Il est pâle et/ou ses lèvres et ses doigts bleuissent.
* Il a de plus en plus de mal à respirer : sa respiration est rapide et plus courte ou irrégulière, il fait des pauses respiratoires, il présente des signes de lutte respiratoire.

Si votre enfant ne présente pas de signe de gravité et en attendant la consultation, voici les gestes qui soulagent :
* désencombrez son nez avant les repas et régulièrement (autant de fois que nécessaire) avec du sérum physiologique et des mouchoirs jetables ;
* retirez-lui quelques couches de vêtements s’il a un peu de fièvre, pour qu’il évacue sa chaleur ;
* proposez-lui régulièrement et fréquemment de boire de l’eau, pour éviter la déshydratation ;
* continuez à l’alimenter normalement en fractionnant ses repas s’il est fatigué ;
* aérez sa chambre fréquemment et maintenez la température à 19 °C au maximum ;
* continuez à coucher votre enfant sur le dos comme habituellement ;
* évitez d’exposer votre enfant au tabagisme passif : cela aggrave la maladie et favorise les rechutes ;
* ne lui donnez pas d’antitussifs ou de fluidifiants bronchiques : ils sont contre-indiqués chez le petit enfant. De plus, la toux est indispensable pour évacuer les sécrétions bronchiques ;
* s’il a de la fièvre (plus de 38°), donnez-lui du paracétamol pour qu’il se sente mieux ;
* gardez votre nourrisson à la maison pendant toute la phase aiguë de la bronchiolite.
* Ne fumez pas

Quel est le rôle du kinésithérapeute dans la prise en charge de la bronchiolite du nourrisson ?

Acteurs de la santé publique et spécifiquement formés, les kinésithérapeutes constituent des alliés précieux pour la prise en charge et le suivi des enfants atteints de bronchiolite en ville.
La mise en place de réseaux de kinésithérapeutes spécialisés dès les années 2000 a permis de réduire de manière significative le recours aux urgences et la durée d’hospitalisation des nourrissons atteints de bronchiolite. La HAS a d’ailleurs validé, en 2019, l’organisation en réseau des kinésithérapeutes, qui permet notamment de recevoir les parents le soir et les week-ends.
Le kinésithérapeute est formé pour ausculter le bébé, assurer son suivi (saturation, fièvre, état respiratoire, prises alimentaires, hydratation), recourir à des  techniques de modulation du flux expiratoire, évaluer la gravité de la maladie et réorienter vers les urgences ou le médecin traitant le cas échéant. Il est en mesure de rassurer, d’accompagner les parents et de leur fournir des conseils en matière d’hygiène et de traitement.

 

* La news Covid d’octobre 2021 : Fin de la gratuité systématique des tests et dose de rappel 18/10/2021

Le 15 octobre a marqué la fin de la gratuité systématique des tests de dépistage du Covid. Ce mois d’octobre est également marqué par le début de la campagne de rappel de vaccination anti-Covid-19 pour les soignants.
C’est ainsi l’occasion de faire le point et de répondre à vos questions.

Les tests de dépistage

Qui pourra continuer de bénéficier de la gratuité des tests de dépistage et dans quelles circonstances ?
L’objectif est de maintenir un accès facilité au dépistage pour les personnes symptomatiques ou contacts à risque. Ainsi, continueront à bénéficier d’une prise en charge, les personnes :
* ayant un schéma vaccinal complet (ou une contre-indication à la vaccination) ;
* âgées de moins de 18 ans ;
* identifiées par le « contact tracing » fait par l’Assurance maladie ;
* concernées par des campagnes de dépistage collectif (ARS, établissements scolaires…) ;
* symptomatiques sur prescription médicale ;
* ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.

Quels documents présenter pour bénéficier d’un remboursement du test de dépistage ?
Pour continuer à bénéficier de la prise en charge d’un test par l’Assurance maladie, les personnes citées ci-dessus devront présenter l’une des preuves suivantes :
un certificat de vaccination, de contre-indication vaccinale ou de rétablissement, sous forme de « QR code » (papier ou numérique) ;
* une pièce d’identité pour les mineurs ;
* un justificatif de contact à risque (mail ou SMS) envoyé par l’Assurance maladie pour une prise en charge au 1er et au 7e jour ;
* une prescription médicale valable 48 heures et non renouvelable.

Est-il encore possible de bénéficier d’un remboursement d’un test de dépistage en vue d’obtenir un pass sanitaire ?
Non. Les tests réalisés en vue d’obtenir un « pass sanitaire » deviendront payants à compter du 15 octobre 2021. La réalisation d’un test dans ce cadre sera donc, de principe, à la charge de la personne.
Les prix à régler seront identiques à ceux actuellement pris en charge par l’Assurance maladie. Ils varient en fonction du type de test, du professionnel qui les réalise, du jour et du lieu où ils sont effectués. Ainsi :
* pour les tests RT PCR, réalisés par des laboratoires de biologie médicale, le tarif de référence sera de 43,89 € ;
* pour les tests antigéniques, le tarif varie de 22,02 € à 45,11 €.

Qu’en est-il des territoires d’Outre-Mer ?
Afin de tenir compte des spécificités des territoires d’outre-mer, notamment en matière de situation sanitaire et d’offre de soins, l’application de la fin de la gratuité des tests y sera adaptée.
* En Guyane, Martinique, Guadeloupe : à la date de fin de l’État d’urgence sanitaire ;
* à Mayotte : pas de date compte tenu de la fragilité du système de dépistage local;
* à La Réunion : à partir du 15 octobre, avec un tarif semaine de 27,16 € et de 32,16 € le dimanche.

Pour résumer :

Quels changements pour les kinésithérapeutes qui effectuent des tests de dépistage ?
Aucun. Dans le cadre d’une prise en charge par l’assurance maladie, la facturation des tests antigéniques effectués par les masseurs-kinésithérapeutes se fera comme auparavant.

Rappel de la conduite à tenir en cas de symptômes évocateurs du Covid-19 (fièvre, toux, gène respiratoire, courbatures, encombrement nasal, maux de tête, fatigue…) :
* S’isoler
* Effectuer un test de dépistage
* Contacter son médecin traitant
* En cas de forte fièvre ou de difficultés à respirer, appeler les urgences au 15, ou le numéro d’urgence réservé aux sourds et aux malentendants (114).
Toutes les infos sur https://mesconseilscovid.sante.gouv.fr/

La campagne de rappel vaccinal

Qui est concerné par la campagne de rappel ?
Les populations ciblées devant recevoir cette dose de rappel :
* 6 mois après la dernière injection du schéma initial sont :
** Les résidents des EHPAD et des USLD ;
** Les personnes de plus de 65 ans vivant à domicile ;
** Les personnes à très haut risque de forme grave ;
** Les personnes atteintes de comorbidité(s) ;
** Les personnes sévèrement immunodéprimées. À noter que pour cette dernière catégorie, l’administration de la dose de rappel peut être réalisée dans un délai inférieur à 6 mois (mais d’au moins 3 mois), dès lors qu’il est jugé par l’équipe médicale qu’elle permettrait d’améliorer la réponse immunitaire.
** Les professionnels de santé
*4 semaines après la dernière injection du schéma initial sont :
* Les personnes ayant reçu le vaccin Janssen.

Où dois-je me rendre pour effectuer ma dose de rappel ?
Vous résidez en établissement pour personnes âgées : vous n’avez pas besoin de vous déplacer, le rappel vaccinal aura lieu au sein de votre établissement. Vous pouvez également être vacciné chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), au sein des services où vous êtes suivi, en pharmacie ou en cabinet infirmier ou sage-femme. À compter du 8 octobre, vous pourrez également vous faire vacciner chez votre chirurgien-dentiste ou en laboratoire de biologie médicale.

Vous êtes éligibles à la dose de rappel et vous ne résidez pas dans un établissement pour personnes âgées : vous pouvez être vacciné en centre de vaccination, chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), en pharmacie, en cabinet infirmier ou de sage-femme, au sein des services hospitalier où vous êtes suivi. À noter que certains de ces professionnels de santé peuvent accepter de se déplacer à votre domicile pour administrer cette vaccination. Depuis le 8 octobre, vous pouvez également vous faire vacciner chez votre chirurgien-dentiste ou en laboratoire de biologie médicale.
Toutes les indications sur les lieux de vaccination se trouve sur www.sante.fr

Pourquoi une dose de rappel est-elle nécessaire ?
Un consensus s’est formé à l’occasion d’avis convergents de la Haute autorité de Santé (HAS), du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) et du Conseil scientifique autour de l’idée qu’une campagne de rappel est nécessaire pour un certain nombre de populations pour lesquelles a été identifié un phénomène d’immunosénescence (affaiblissement de l’immunité conférée par le vaccin), du fait de systèmes immunitaires plus fragiles, en particulier face au variant Delta. Cette baisse de protection concerne essentiellement l’efficacité contre l’infection et contre les formes symptomatiques.
L’efficacité contre les formes graves reste à un niveau élevé, quel que soit le vaccin administré. Cette baisse ne touche pas seulement les personnes âgées et les populations à risque de forme grave, mais ces dernières demeurent les plus affectées. Une campagne de rappel est donc mise en place depuis septembre pour stimuler le système immunitaire de ces populations.

Le rappel vaccinal rend-il le pass sanitaire obsolète ?
L’injection d’une dose de rappel ne rend pas mon « pass sanitaire » obsolète. Elle génère un nouveau QR code qui n’efface pas l’ancien. Ainsi, il est possible de stocker les deux sur son application TousAntiCovid, et de les utiliser de manière indifférenciée en tant que « pass sanitaire ». De plus, il est également possible d’utiliser ce nouveau QR code au format papier.

 

* Conférence des présidents 13 Octobre 2021. 15/10/2021

Le mercredi 13 octobre 2021, le Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes et les présidents des conseils départementaux et régionaux se sont réunis dans le cadre d’une conférence des présidents.
Alors que la crise sanitaire avait empêché les rassemblements en présentiel et contraint les dernières réunions de présidents à se tenir en visioconférence, cette journée était l’occasion pour tous les élus de se retrouver pour échanger de vive voix sur l’actualité de la profession et de l’Ordre.
La matinée a débuté par une intervention de la cheffe de la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), Madame Hanène Romdhane.
Après avoir exposé le fonctionnement de la Miviludes, Madame Romdhane est revenue sur les évolutions des dérives sectaires dans le domaine de la santé ainsi que l’impact de la société numérique dans la hausse de ces dérives.
Monsieur Samir Khalafoui (conseiller santé MIVILUDES) a pu répondre aux nombreuses questions des présidents et un temps d’échange a été dédié à leurs propositions pour lutter contre les dérives sectaires.
Le vice-président, Nicolas Pinsault, a clôturé la matinée par une intervention sur le thème « Kinésithérapie et démarche scientifique : comment développer un esprit critique face à la science et aux multiples thérapies ? »
Il a rappelé à cette occasion que la démarche scientifique est essentielle en kinésithérapie.
La conférence des présidents s’est poursuivie par un temps d’échange sur la crise sanitaire, l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé et le rôle majeur du kinésithérapeute, acteur de santé publique et de prévention.

* La kinésithérapie, un soin de support essentiel pour les malades atteints de cancer 15/09/2021

Qui dit cancer dit souvent chirurgie, traitements lourds et effets secondaires importants. Or, s’il est une discipline qui sait tout particulièrement bien accompagner les malades durant leur prise en charge médicale et après, c’est bien la kinésithérapie.
Elle prend sa place au sein des “soins de support”, un terme issu de l’anglais « supportive care ». Ceux-ci se définissent comme comme l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie. Ils se font en association avec les traitements spécifiques contre le cancer éventuellement mis en place. ils visent à assurer la meilleure qualité de vie possible pour les personnes malades, sur le plan physique, psychologique et social et  prennent en compte la diversité des besoins des malades ainsi que ceux de leur entourage et ce, quels que soient leurs lieux de soins. Ils font partie intégrante de la prise en charge et ne sont ni secondaires, ni optionnels.

Le kinésithérapeute intervient à toutes les étapes du cancer, autour de la chirurgie, pendant et après la chimiothérapie, la radiothérapie et l’hormonothérapie afin de :

  • Contribuer à la cicatrisation
  • Lutter contre la douleur et les raideurs articulaires
  • Diminuer la fatigue
  • Permettre au malade de conserver sa force physique et sa mobilité
  • Ramener progressivement le patient vers ses activités quotidiennes et vers l’activité physique

La kinésithérapie autour de la chirurgie des cancers

Lorsqu’une chirurgie est nécessaire, celle-ci laisse parfois place ensuite à une cicatrice douloureuse qui limite le mouvement. Souvent, la personne oublie de parler des douleurs afférentes à la cicatrice, les considérant comme bénignes en comparaison du cancer. Or, ces douleurs méritent d’être prise en charge. De plus, si des soins adaptés ne sont pas menés, celle-ci risque de devenir inesthétique et rappeler quotidiennement au patient ce qu’il a dû traverser.
Une kinésithérapie mise en place de manière précoce après la chirurgie et visant à masser la cicatrice et à mobiliser le(s) membre(s) touché(s) permet de :
* Limiter la gêne fonctionnelle
* Diminuer les douleurs
* Éviter les barrages circulatoire
* Améliorer la cicatrisation
Il ne faut ainsi pas hésiter à demander conseil à son chirurgien afin qu’il prescrive des séances de kinésithérapie.

La kinésithérapie pendant et après la chimiothérapie

La chimiothérapie provoque des effets indésirables lourds dont des douleurs et des raideurs articulaires ainsi qu’une majoration de la fatigue. En outre, elle s’attaque aux fibres musculaires ce qui a pour effet une sarcopénie, c’est à dire une perte progressive de la masse, de la force et de la fonction musculaires.
La kinésithérapie va permettre, en sollicitant les muscles et les articulations de diminuer les douleurs et les raideurs et de lutter contre la fonte musculaire.
Mais, le rôle du kinésithérapeute ne s’arrête pas à des manipulations et mobilisations. En effet, il joue un rôle essentiel dans le réapprentissage du mouvement et vers une réadaptation physique en vue de reprendre ses activités quotidiennes et de renouer progressivement avec une activité physique.
Ces activités sont essentielles pour lutter contre la fatigue inhérente au traitement.
En effet, contrairement aux idées reçues, la personne malade doit continuer de bouger et ne pas rentrer dans un cercle vicieux où les douleurs et la fatigue entraînent l’inactivité qui elle-même alimente la fatigue et les douleurs.
A travers un travail véritablement pédagogique, le kinésithérapeute remet de manière progressive la personne sur le chemin du mouvement, qu’il s’agisse de gestes de la vie courante ou de la pratique d’un sport. Il saura lui montrer comment effectuer tel ou tel geste en fonction de ses capacités, lui enseigner des petits exercices à faire à la maison afin d’améliorer son confort ou lui expliquer comment doser son effort, etc.
Cette activité physique est l’une des clés de voûtes de la qualité de vie du patient durant son traitement. En effet, elle permet d’améliorer son moral et la qualité de son sommeil mais également (et ce tout particulièrement dans le cas du cancer du sein et les cancers hormono-dépendants) de limiter une prise de poids qui est un facteur de risque majeur de lymphœdème à distance de la chirurgie.
La rééducation menée par le kinésithérapeute sera bien sûr adaptée au patient et au type de cancer dont il est atteint. Elle pourra ainsi inclure une rééducation respiratoire pour les patients atteints d’un cancer du poumon, pelvienne après un cancer gynécologique ou de la prostate ou encore neurologique suite à une lésion médullaire ou encéphalique.

La kinésithérapie, une écoute et un soutien moral
La fonction du kinésithérapeute dans la prise en charge des personnes atteintes d’un cancer ne serait pas tout à fait complète sans évoquer l’écoute et le soutien moral. En effet, les interrogations fusent souvent durant la séance et le kinésithérapeute est également là pour y répondre et pour rassurer la personne concernant sa qualité de vie future.
Au delà, et sans se substituer à un support psychologique, il apporte un soutien moral incontestable qui permet à la personne, en dépassant la pure dimension physique, de se sentir mieux et d’affronter de manière plus positive les traitements et “l’après cancer”.

N’hésitez pas à évoquer avec votre oncologue l’opportunité d’effectuer des soins de kinésithérapie.

La kinésithérapie, un soin de support essentiel pour les malades atteints de cancer

 

* Jeux Paralympiques de Tokyo : un grand bravo aux athlètes kinésithérapeutes participants ! 11/09/2021

United by emotion” , telle a été la devise des ces Jeux Paralympiques de Tokyo qui se sont tenus du 24 août au 5 septembre sur les mêmes sites que les Jeux Olympiques. Et, l’émotion a bien été au rendez-vous !
C’est le moment d’adresser un grand bravo aux athlètes qui exercent notre métier de kinésithérapeute.

Sandrine Martinet

Médaille d’argent au judo – de 48 kg
Judokate handisport française, Sandrine Martinet est née à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le 10 novembre 1982. Dès son plus jeune âge, Sandrine Martinet pratique le judo. Elle commence à l’âge de 9 ans afin de canaliser son énergie et sa colère. Son handicap visuel a eu tendance à l’isoler durant son enfance et son adolescence. Cela l’a poussée à s’inscrire à son premier club : le SVLJ à Vincennes. Elle n’est pas jugée pour son handicap et s’intègre facilement. A l’âge de 16 ans, elle participe à sa première compétition de juniors en Allemagne dans laquelle elle est finaliste.. En attendant d’être sélectionnée en équipe de France, elle passe son bac S et rentre en faculté de biologie.  Elle rencontre Olivier Cugnon de Sévricourt, judoka et kinésithérapeute qui suscite sa vocation pour la kinésithérapie : elle intègre la formation et en fait son métier en 2002.
Comme en 2004 à Athènes, Sandrine Martinet-Aurières remporte la médaille d’argent aux Jeux paralympiques d’été de 2008 à Pékin dans la catégorie des moins de 52 kg, défaite en finale face à la Chinoise Cui Na. Aux Jeux paralympiques d’été de 2012 à Londres, où elle est favorite, elle se brise la malléole en demi-finale alors qu’elle mène son combat. Elle termine 5e du tournoi. En 2015, elle est médaillée de bronze aux Jeux mondiaux ISBA à Séoul. Elle remporte la médaille d’or aux Jeux paralympiques d’été de 2016, dans la catégorie des moins de 52 kg, face à l’Allemande Ramona Brussig. Le 5 juillet 2021, elle est nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux paralympiques d’été de 2020, conjointement avec le joueur de tennis Stéphane Houdet.

Annouk Curzillat

Médaille de bronze au paratriathlon avec sa guide Céline Bousrez
Annouck Curzillat, masseur-kinésithérapeute de profession, est une paratriathlète française de 29 ans. Depuis 2015, elle court, pédale et nage malgré son handicap. Non-voyante de naissance, elle tente de se dépasser grâce au sport depuis son enfance, et notamment à travers le paratriathlon. Elle est championne de France 2015 / 2016 / 2017 / 2018 de la discipline. Les Jeux de Tokyo sont ses premiers paralympiques.

Mickaël Miguez

L’équipe de France de football à 5 a terminé 8e de la compétition
Mickaël Miguez, 27 ans, est kinésithérapeute en Nouvelle Aquitaine. Il est déficient  visuel depuis la naissance. Sa passion? Le cécifoot qu’il pratique près de 15 heures par semaine.  Non-présent au sein de l’équipe de France lors des Jeux Paralympiques de Londres, Mickaël Miguez était cependant présent à Rome, en 2019, lors du titre de vice-champion d’Europe, en 2019, qui a qualifié la France pour Tokyo.

Faustine Noël

5ème place au parabadminton simple
4ème au double femmes
Vice-championne paralympique en double mixte de badminton, aux côtés de Lucas Mazur
Faustine Noël, 28 ans, est une joueuse de badminton handisport française et pratique cette discipline depuis l’âge de 10 ans au niveau départemental et interdépartemental et depuis 2014 en handisport. Elle a un handicap neuromoteur léger et est classée en SL4. Cette classe correspond aux joueurs uniquement affectés d’un handicap d’un membre inférieur. Elle s’entraîne au quotidien à Rennes avec Loris Dufay, coach de l’Equipe de France Para badminton. Son partenaire lui permet de s’entraîner dans les meilleures conditions à la +2Bad Arena, un gymnase 100% badminton de Rennes. Faustine Noël suit un cursus à l’Institut de formation pédicurie-podologie, ergothérapie, masso-kinésithérapie (IFPEK) pour devenir kiné.

Thibaut Rigaudeau

4e place au triathlon avec son binôme Cyril Viennot
Thibaut Rigaudeau, déficient visuel, est kinésithérapeute – il a obtenu son diplôme en 2021 à IFMKDV de l’AVH,  et triathlète. Jeune vendéen de 29 ans, il est atteint d’une rétinite pigmentaire diagnostiquée à l’âge de 8 ans. En 2018, il a décidé de se lancer dans le triathlon- discipline dont il est champion de France.  Il fait partie de l’équipe de France de paratriathlon, en lice pour les Jeux Paralympiques de Tokyo.

Alexandre Lloveras

Médaille d’or au paracyclisme contre la montre
Médaille de bronze à la course sur route B
4ème place à la poursuite
Alexandre Lloveras a commencé sa carrière de sportif avec l’athlétisme. Contraint de se réorienter, il s’essaye en 2018, à l’occasion d’un stage de rééducation, à une nouvelle discipline, le vélo.  C’est une révélation. Déficient visuel, il participe aux épreuves de para-cyclisme en tandem, accompagné d’un pilote. Il fait ses débuts avec Jean-Luc Ballufier, qui lui fait découvrir cette discipline en compétition. Désormais, il est associé en compétition avec le pilote Corentin Ermenault, au palmarès bien fourni chez les valides, avec notamment un titre de champion d’Europe en poursuite individuelle, en 2019. Ensemble, le tandem s’est sélectionné pour ses premiers Jeux Paralympiques, à Tokyo, qu’ils abordent avec une belle prestation lors des championnats du monde de Cascais, qui s’est soldée par une médaille d’argent sur l’épreuve du contre-la-montre.
En parallèle de sa carrière de sportif de haut niveau, Alexandre effectue des études en kinésithérapie. Il est en 2ème année à l’IFMK DV LYON.

A tous les 6 : BRAVO !
Nous tenons également à féliciter les kinésithérapeutes qui œuvrent dans l’ombre en prenant en charge les athlètes. Leur rôle est essentiel à la réussite des sportifs !

 

* Journée mondiale de la physiothérapie : covid long et rééducation. 08/09/2021

Cette année, la Journée mondiale de la physiothérapie, le 8 septembre, se concentre sur la réadaptation et le covid long, ainsi que sur le rôle des physiothérapeutes dans le traitement et la gestion des personnes touchées par le covid long.

Qu’est ce que la physiothérapie ?

Lorsque l’on parle de profession – comme ici, “physiothérapie” et « kinésithérapie » signifient exactement la même chose. Les termes “physiothérapie” (“physiothérapy”)  et “physiothérapeute”(“physiotherapist” voire “physical therapist” ) sont utilisés dans la grande majorité des pays du monde, notamment les pays anglo-saxons mais aussi au Québec francophone, en Belgique ou en Suisse. Alors, puisqu’il s’agit de célébrer une journée mondiale, c’est ce terme qui a été retenu.

En France, c’est le terme “masseur-kinésithérapeute” qui a été retenu et le terme “physiothérapie” est utilisé pour désigner des techniques de soin qui utilisent des éléments physiques comme le chaud et le froid pour soulager ou rééduquer le patient.

Lorsque nous célébrons la Journée Mondiale de la physiothérapie, c’est la kinésithérapie dans son acception française que nous célébrons.

Le covid long  qui est presque une épidémie dans l‘épidémie est malheureusement très courant : elle affecte 1 personne atteinte du covid sur 10, ce qui signifie que celle-ci continuera de ressentir un ou plusieurs symptômes de la maladie 12 semaines ou plus après leur apparition.
Ce covid long est extrêmement protéiforme : plus de 200 symptômes ont été recensés et surviennent de manière plus ou moins imprévisible après l’infection.
Selon Emma Stokes, présidente de World Physiotherapy : “Les symptômes les plus courants de covid long, après six mois, sont :  un épuisement extrême, une exacerbation des symptômes post-effort et des difficultés de mémoire et de concentration.  Les physiothérapeutes peuvent aider les personnes vivant avec un covid long dans le cadre d’un programme de réadaptation. Ils s’assurent que la prescription d’exercices est réalisée avec soin afin de minimiser les risques et de garantir que les programmes d’exercices soient réparateurs et n’aggravent pas les symptômes de la personne.” Elle ajoute :  “Le covid long est différent selon les personnes.  Le physiothérapeute peut les aider individuellement à gérer leurs symptômes et travailler avec eux pour aller vers une amélioration de leur état.”

À noter : l’association World Physiotherapy a mis en ligne des ressources utiles tant pour les kinésithérapeutes que pour les patients concernant le covid long ici

L’essentiel

Qu’est ce que le covid long ?
Le covid long est une affection émergente qui n’est pas encore bien comprise, mais qui peut être gravement invalidante, et qui affecte les personnes indépendamment de leur hospitalisation ou de la gravité de la phase aiguë du covid. C’est-à -dire qu’elle peut très bien toucher des personnes qui n’ont eu initialement que très peu de symptômes.
Les facteurs de risque de développer un covid long ne sont pas connus à ce jour.
Les connaissances actuelles montrent que le covid long peut affecter les systèmes respiratoire, cardiaque, rénal, endocrinien et neurologique.
Les personnes qui en souffrent présentent des symptômes variés dont les plus courants sont :
* Une grande fatigue
* Une oppression et/ou des douleurs thoraciques
* Un essoufflement persistant
* Un épuisement post effort
* Des maux de tête
* Des troubles cognitifs et/ou neurologiques
Cela en fait une affection potentiellement très handicapante qui peut largement limiter la vie sociale.

Quid de la réadaptation ?

La réadaptation est entendue comme un ensemble d’interventions visant à permettre aux personnes atteintes de covid long de reprendre progressivement leurs activités quotidiennes. En d’autres termes, elle vise, de manière non médicamenteuse, une amélioration de la qualité de vie des personnes tout en contribuant à les rendre actrices de leur mieux-être.
Cette réadaptation est fortement axée sur la personne et sur ses objectifs, ce qui signifie que les interventions et les approches choisies sont adaptées à chaque individu en fonction de ses symptômes, de ses objectifs et de ses préférences.
L’activité physique (y compris l’exercice ou le sport) sera une intervention de réadaptation, parmi d’autres, souvent utilisée auprès des personnes atteintes de covid long.
Le kinésithérapeute devra veiller à adopter une approche individualisée, centrée sur la personne en adaptant le rythme et l’intensité en fonction des symptômes.
Dans la réhabilitation du covid long, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande d’inciter les personnes à reprendre les activités quotidiennes de manière prudente, à un rythme approprié en tenant compte de la fatigue et de la gêne.  En aucun cas les symptômes ne devraient être majorés.
Cette réadaptation en kinésithérapie repose sur au moins deux piliers : la rééducation respiratoire et la rééducation à l’effort.

LA RÉÉDUCATION RESPIRATOIRE

A l’issue de son bilan diagnostic, le kinésithérapeute établira la conduite thérapeutique adaptée et individualisée à chaque patient.
Le kinésithérapeute doit être formé à la rééducation du syndrome d’hyperventilation.
La rééducation est basée sur une observation méthodique de la respiration (fréquemment thoracique haute) et une attention bienveillante des affects. Elle fait appel à la conscientisation de la respiration et repose sur le contrôle ventilatoire au cours de diverses situations (au repos, à l’effort en résistance et en endurance) vécues de manière positive.
Elle comprend :
* des exercices respiratoires à différents volumes, débits et pressions, des apnées, avec guidage par le kinésithérapeute
* une sensibilisation à la ventilation abdomino-diaphragmatique
* ainsi qu’éventuellement à la ventilation thoracique haute et basse en fonction de la clinique.

Les techniques de relaxation pourraient avoir un intérêt.
La rééducation encourage également la pratique des exercices respiratoires à domicile (auto-rééducation, environ 15 minutes par jour) et une transposition de la gestuelle respiratoire au quotidien.
L’efficacité de la prise en charge s’observe par l’amélioration de la symptomatologie et du quotidien des patients : baisse de la dyspnée, de la fréquence respiratoire, reprise de l’activité physique, amélioration de l’hypocapnie et de la qualité de vie.

LA RÉADAPTATION À L’EFFORT

La prescription d’exercices dans le cadre du covid long doit être abordée avec précaution afin de minimiser les risques et de s’assurer que les programmes d’exercices sont réellement réparateurs et n’aggravent pas les symptômes de la personne. La réhabilitation doit viser à prévenir la désaturation en oxygène à l’effort.

À noter : La thérapie par exercices gradués ne doit pas être utilisée en cas d’exacerbation des symptômes après l’effort.

Lors de l’entretien initial, le kinésithérapeute réalise différentes évaluations afin d’adapter le programme de réadaptation à son patient :
* Évaluation des capacités aérobie
* Évaluation des capacités anaérobies
* Évaluation des douleurs
* Évaluation de la fatigue, de la fatigabilité
* Évaluations fonctionnelles
* Évaluations des compétences des patients, de leurs motivations
* Évaluation de la qualité de vie
* Évaluation des capacités de proprioception et équilibre
* Évaluation de la motricité globale en lien avec d’éventuels troubles neurologiques
* Évaluations articulaires (déficits d’amplitude, douleurs au mouvement)
* Évaluation respiratoire
* Recherche de trouble de déglutition, évaluation de la déglutition (patient post réanimation et/ou âgé et/ou avec antécédent de lésion neurologique centrale) Identification d’une éventuelle perte de poids en lien avec anosmie, agueusie et/ou trouble de déglutition

L’évaluation initiale (et les évaluations intermédiaires) permet d’adapter le programme de rééducation au plus près des besoins, des attentes et des progrès des patients. La reprise d’une activité physique quotidienne doit être favorisée, conduite de façon progressive et adaptée aux capacités du patient et aux seuils d’effort déclenchant les symptômes. Ce réentraînement à l’effort est conduit par un kinésithérapeute formé.

Quels contenus pour les séances de réadaptation à l’effort ?
Au minimum :
* Réentraînement aérobie (ergocycle, tapis de marche…),
* Réentraînement de la force des muscles des membres et du tronc (banc de musculation à charges guidées, poids et haltères, élastiques…).

En fonction des résultats du bilan diagnostic kinésithérapique :
* Réentrainement des muscles respiratoires
* Réentraînement de l’équilibre
* Retour au sport antérieur, réintégration du geste sportif
* Et/ou orientation et adaptation en structure sport santé

* Avec la circulation du virus, de nombreuses femmes vivent leur grossesse dans un climat anxiogène. Il est vrai que contracter la maladie quand on attend un enfant peut être lourd de conséquences, mais il existe une parade: la vaccination. 04/09/2021

http://www.slate.fr/story/215111/attraper-covid-19-enceinte-angoisse-service-reanimation-complications-grossesse-risques-foetus?fbclid=IwAR1p1YjfSrgqTJL0r7Mm6PRiDE4aVX6kgvFC3hWaSvaLzTCklZK0k_G2Wsk

 

* Une campagne d’information sur les aides pour faire face à la perte d’autonomie 03/09/2021

Alors que 85 % des Français souhaitent vieillir à leur domicile, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) déploie une nouvelle campagne d’information sur les solutions et les aides possibles pour faire face à une situation de perte d’autonomie.
La campagne d’information s’articule autour du programme court « Ensemble pour l’autonomie » diffusé sur France Télévisions jusqu’au 15 octobre 2021. En moins d’1 minute, ces vidéos donnent des conseils pratiques sur les aides disponibles, telles que l’allocation personnalisée d’autonomie ou encore l’entrée en établissement.
En complément du programme, des chroniques radio et des affichages dans la presse régionale et nationale seront diffusés. La campagne vise à mettre en lumière les informations disponibles sur le portail www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr et à répondre aux questions fréquemment posées par les personnes âgées et leur entourage, telles que :
* comment puis-je être aidé chez moi pour conserver mon autonomie ?,
* comment puis-je bénéficier d’un accompagnement approprié à mes besoins lorsque je vis en établissement ?,
* en tant que proche aidant, comment puis-je bénéficier d’aide et de soutien ?
https://www.ameli.fr/saone-et-loire/assure/actualites/une-campagne-dinformation-sur-les-aides-pour-faire-face-la-perte-dautonomie?fbclid=IwAR3T0hpuBkB8cA-Wgg2x1m3eCZ0mzbGcOTJ5WnpEaPCMxQIaLkDYvx8N5sI 

* Dépistage des troubles du rachis chez l’enfant : les kinésithérapeutes au cœur d’une expérimentation menée par l’Assurance Maladie. 02/09/2021

Contrairement à ce que l’on peut penser, le mal de dos est fréquent chez les enfants et les adolescents. Au cours d’enquêtes déclaratives, entre 30 et 40 % d’entre eux disent avoir eu mal au cours du dernier mois et 70 % d’entre eux ont fait l’expérience d’une lombalgie au cours de leur vie.
Ces douleurs passent néanmoins souvent inaperçues. En effet, les enfants ne s’en plaignent que rarement auprès de leurs parents car ils ne subissent peu ou pas de conséquences dans leur vie quotidienne.
En outre, la prévention et le dépistage des troubles du rachis (scoliose notamment) sont essentiels du fait de la prévalence élevée de ces troubles dans la population.
À ce titre, l’assurance maladie en lien avec l’éducation nationale prévoit la mise en place, à titre expérimental, d’actions de prévention des troubles du rachis en milieu scolaire. Celles-ci seront organisées durant l’année scolaire 2021/2022 dans 4 villes : Bordeaux, Toulouse, Villeneuve-la Garenne et Meudon.

La mise en œuvre de ces actions sera réalisée localement par l’assurance maladie avec le concours de masseurs-kinésithérapeutes ayant contractualisé avec celle-ci. 

En effet, les kinésithérapeutes, acteurs essentiels de santé publique, peuvent mener des actions de préventions, dans le cadre desquelles ils peuvent dépister des déformations rachidiennes, d’éventuelles surcharges pondérales et s’enquérir du niveau de sédentarité ou d’activité de la personne qu’ils examinent. Ces actions seront l’occasion de dispenser des conseils adaptés à chaque enfant, de les sensibiliser à la nécessité d’avoir une activité physique ou sportive régulière et pourquoi pas, en fonction de l’orientation des discussions, de répondre à toutes questions que celui-ci pourrait se poser. 

Cette expérimentation, qui concernera les enfants scolarisés en classe de CM1 comporte trois volets :
1/ une sensibilisation à la santé du dos réalisée en classe associant de façon pédagogique des éléments de connaissances théoriques, des exercices pratiques sur la posture et l’activité physique ;
2/ un dépistage de la scoliose pour l’ensemble des enfants de la classe pour lesquels les parents auront donné leur autorisation ;
3/ un suivi personnalisé des enfants dépistés avec une « anomalie » pour s’assurer du recours aux soins à la suite de l’action de dépistage.
Pascale MATHIEU, Présidente du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes salue cette expérimentation : “ Cette initiative est essentielle. En effet, les enfants en bonne santé, passée la petite enfance, avec son lot d’examens systématiques, de vaccinations et de maladies infantiles, ne voient plus forcément de médecin régulièrement. C’est ainsi qu’une scoliose débutante peut très bien passer inaperçue”.
Ces expérimentations s’inspirent largement d’actions déjà mises en place depuis plusieurs années dans certaines régions et qui ont démontré leur efficacité. Elles s’appuient sur les recommandations de santé publique et s’inscrivent pleinement dans le plan « stratégie nationale de santé 2018-2022 » qui soutient l’intervention des professionnels libéraux en matière de dépistage auprès des jeunes enfants. Ces actions interviennent en soutien et en complémentarité des examens obligatoires prévus pour les enfants.
A la suite de cette expérimentation menée lors de l’année scolaire prochaine, une évaluation de ces actions sera réalisée afin de mesurer leur pertinence et décider, le cas échéant, de leur généralisation à d’autres territoires.

 

* Le CNOMK s’engage pour la prévention des risques psycho-sociaux chez les étudiants en kinésithérapie et chez les kinésithérapeutes 31/08/2021

Si la crise sanitaire a mis en lumière les difficultés psychosociales des étudiants en kinésithérapie, c’est dès 2018 que le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes (CNOMK) a décidé de se pencher sur le prévention de ces risques que ce soient chez les futurs kinésithérapeutes que chez les kinésithérapeutes libéraux et salariés. Point d’étape du travail accompli et en cours.

Les risques psychosociaux sont définis comme un risque pour la santé physique et mentale des travailleurs. Leurs causes sont à rechercher à la fois dans les conditions d’emploi, les facteurs liés à l’organisation du travail et aux relations de travail. Ils peuvent concerner toutes les entreprises quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité. Les partenaires sociaux et les pouvoirs publics sont fortement mobilisés sur une approche préventive des risques psycho-sociaux.
Les risques psychosociaux se trouvent à la jonction de l’individu et de sa situation de travail.Plusieurs types de risques sont à distinguer :le stress provenant du sentiment de ne pas atteindre les exigences ou les attentes demandées ;les violences internes commises au sein du service ou du cabinet : conflits majeurs, harcèlement moral ou sexuel ;les violences externes, exercées par des personnes extérieures à l’établissement de santé ou au cabinet, des patients par exemple, à l’encontre des professionnels;le syndrome d’épuisement professionnel.Ces risques psychosociaux peuvent être combinés et interagir les uns avec les autres. Par exemple, une situation de violence interne et du stress chez un professionnel peuvent engendrer d’autres tensions avec le reste de l’équipe provoquant un stress généralisé dans l’établissement de santé ou le cabinet.

Prévention des risques psychosociaux chez les étudiants

En 2019, les élus de l’Ordre ont rencontré les représentants de la FNEK (Fédération Nationale des Etudiants en Kinésithérapie) à la suite de la publication du  dossier de presse présenté par la fédération “Le bien-être des étudiants en masso-kinésithérapie”. Précarité financière, manque de sommeil et d’exercice, fatigue, difficultés psychologiques, isolement… Les conclusions sont alarmantes et la crise sanitaire n’aura fait qu’accroître ces difficultés laissant nombre d’étudiants dans une grande détresse.
Un groupe de travail est alors créé afin de réagir concrètement face à ce mal-être. L’objectif de cette démarche est de former des acteurs étudiants, des relais, qui fassent le lien entre les étudiants en difficulté et les ressources au sein des IFMK (Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie) pouvant répondre à leurs besoins et aux difficultés.
En mars 2021, le CNOMK,la FNEK et le Syndicat National des Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie (SNIFMK) commencent à communiquer afin de faire le point sur la situation et recruter des volontaires (étudiants et membres des équipes pédagogiques des IFMK) prêts à se former pour devenir acteurs relais au sein des IFMK à la rentrée de septembre 2021.  Cette démarche est l’un des volets d’un plan complet de soutien aux étudiants. Le Conseil national de l’ordre a par ailleurs débloqué une aide d’urgence pouvant aller jusqu’à 100 000 € sous la forme d’une enveloppe distribuée aux étudiants selon des critères déterminés par la FNEK.

La première promotion d’acteurs-relais fera sa rentrée en septembre 2021

Le jeudi 20 mai s’est tenue à l’initiative du  CNOMK, de la FNEK et du SNIFMK une session de travail pour former dans chaque IFMK des « acteurs relais » et ainsi prévenir les risques psychosociaux des étudiants en kinésithérapie.
En ouverture de cette journée, Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’ordre a rappelé l’importance de mettre en place un dispositif de détection et de prévention des risques psychosociaux chez les étudiants en kinésithérapie. Elle a rappelé qu’avant la crise, « 61 % des étudiants en kinésithérapie présentaient des signes de détresse » et qu’à l’échelle nationale, on estime à 40 % les moins de 25 ans qui montrent des troubles anxieux.
Frédérique VIDAL, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a adressé un message aux participants dans lequel elle salue le dévouement dont ont fait preuve les étudiants mobilisés sur le front sanitaire. “ Si l’année a été rude et éprouvante, elle n’a pas épuisé les réserves de solidarité et d’action des étudiants ». La ministre les a assurés de « son total engagement dans la lutte contre le mal-être étudiants ». Elle a également rappelé que la reconnaissance du grade master pour les étudiants en kinésithérapie et de postes en sciences de la rééducation et de la réadaptation allait leur ouvrir de nouvelles perspectives au sein des universités.
Au cours de la journée, les différents intervenants (le Professeur Eric GALAM, le Dr Jean Jacques ORMIERES, Anne Claire GAGNON, Corinne BISBARRE (Conseil national de l’ordre des Vétérinaires), Joëlle THIESSET (présidente de VétoEntraides), le Professeur Didier TRUCHOT, et Clémentine ALBERT (étudiante en médecine)) ont apporté leur expertise théorique ou pratique sur ces questions. Adam DIOURI, le président de la FNEK a témoigné de l’impact de la crise sanitaire sur l’état de santé des étudiants et a remercié le Conseil national de l’ordre pour l’allocation d’une enveloppe de  100 000 euros dédiée aux étudiants en difficulté.
Pour sa part, Michel ARNAL, vice-président du Conseil national a insisté sur la nécessité de « co construire » des outils pour détecter et prévenir les troubles psychosociaux chez les étudiants.
Les tables-rondes ou les interventions des experts ont permis de présenter ce qu’est la relation d’aide, de définir le rôle des acteurs relais et de présenter une liste de ressources qui sont à leur disposition pour les accompagner dans leur mission.
La notion d’abordage, qui est la manière de prendre contact avec une personne que l’on sent en difficulté, a également été présentée. Des ateliers pratiques de mises en situation ont permis aux futurs acteurs relais d’apprendre à gérer les situations les plus fréquentes qui avaient été recensées par la FNEK.
Cette journée de formation, inédite, a ainsi donné naissance à la première promotion d’acteurs-relais qui démarreront leur mission dès la rentrée de septembre. Ceux-ci pourront donc désormais venir en aide aux étudiants en difficulté dans leur IFMK et faire vivre la démarche de prévention.
De nouvelles formations seront régulièrement organisées par la FNEK et le SNIFMK sur le même modèle afin de pérenniser ce qui est apparu comme une nécessité pour accompagner les futurs professionnels en souffrance. Les étudiants et membres des équipes pédagogiques formés ont également constitué un réseau qui leur permettra d’échanger leurs expériences,de consolider leurs compétences et d’organiser de manière pérenne cette action de prévention.

Un étudiant qui ressentirait le besoin d’échanger avec l’acteur relais de son IFMK pourra prendre contact directement avec le bureau de la FNEK.

Prévention des risques psychosociaux chez les kinésithérapeutes

Concernant les kinésithérapeutes, libéraux ou salariés, l’Ordre est pleinement mobilisé dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux qu’ils peuvent rencontrer.
En effet, en 2019, Mme Pascale MATHIEU, présidente de l’Ordre confiait à M. Michel ARNAL un travail sur les risques psychosociaux chez les kinésithérapeutes. Celui-ci missionnait alors une équipe de recherche du laboratoire de psychologie de la  faculté de Bourgogne- Franche Comté pour étudier les facteurs de risque et les difficultés rencontrées par les kinésithérapeutes salariés et libéraux. Le constat était sans appel : la profession était largement touchée par le burn out, le stress ou encore les TMS.
Depuis, une stratégie de prévention des risques psychosociaux a été élaborée puis mise en place, avec un certain nombre d’outils, parmi lesquels la création de référents risques psychosociaux, désignés parmi les élus des Conseils régionaux de l’Ordre (CROMK).
Une formation sur les risques psychosociaux s’est tenue en juin 2021, à destination des 14 référents risques psychosociaux des CRO. Cette journée a permis de définir leur mission et leur rôle, en lien avec les Conseils départementaux de l’ordre de leur région respective.
Le travail continue aujourd’hui pour mettre en œuvre des dispositifs concrets pour informer et soutenir les kinésithérapeutes en difficulté. Le rôle de ces référents est d’accompagner, de coordonner et d’évaluer les actions des conseils départementaux.

Ressources complémentaires :
https://www.ordremk.fr/ordre/nos-missions/mission-dentraide-et-de-soutien/
Entraide – Ordre des masseurs-kinésithérapeutes (ordremk.fr)

 

* L’ordre des masseurs-kinésithérapeutes aux côtés de la FNEK et des étudiants : en 2021, une enveloppe de 100 000€ a été débloquée pour venir en aide aux étudiants en grande difficulté ! 30/08/2021

Les frais de scolarité doivent être alignés sur les frais d’inscription universitaire !
7 792 €
c’est 5 300 € de plus qu’un.e étudiant.e en France en 2021 selon la FAGE.
Aujourd’hui, la FNEK révèle le coût de la rentrée 2021 pour un.e étudiant.e en masso-kinésithérapie #RentréeKiné #KinésEndettés
Retrouvez-le via ce lien : http://www.fnek.fr/…/Dossier-cout-de-la-rentree-2021-1.pdf

* Quiz patients : enfants et kinésithérapie 27/08/2021

À quelques jours de la rentrée scolaire, nous vous avons préparé un quiz sur la kinésithérapie et les enfants.
https://www.ordremk.fr/actualites/patients/quiz-patients-enfants-et-kinesitherapie/?fbclid=IwAR1F0ddNLbl2v9Lb9tc3cbSgk5syjdKfidNyLzk4YzI28hXnDPerzjIU8Rc

* Reconnaissance du grade Master : « une avancée considérable et symbolique pour la profession ». 16/08/2021

Le 17 mai dernier, Olivier VERAN, Ministre des Solidarités et de la Santé, avait annoncé, comme demandé à plusieurs reprises par Pascale MATHIEU, présidente du Conseil national de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, la reconnaissance du grade Master pour les étudiants diplômés d’état de masso-kinésithérapie.
Le décret du 13 août 2021, publié au Journal Officiel le 15 août, vient concrétiser cette annonce.
En effet, le texte modifie les dispositions de l’article D. 636-69-1 du code de l’éducation afin de conférer le grade universitaire de master aux titulaires du diplôme d’État de masseur kinésithérapeute à l’issue de l’année de formation 2020-2021.
Pascale MATHIEU se réjouit de cette reconnaissance :
« La publication au journal officiel du décret qui concrétise enfin l’obtention de la délivrance du grade Master est une avancée considérable et symbolique pour la profession.
Ce décret participe à la reconnaissance de la place essentielle de la kinésithérapie dans notre système de santé. La prévention et la rééducation par le mouvement sont des investissements d’avenir, indispensables pour la santé de nos concitoyens.
Je remercie au nom de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes Monsieur Olivier VERAN, Ministre des Solidarités et de la Santé ainsi que Madame Frédérique VIDAL, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, pour leur écoute et leur engagement auprès de la profession.
Après s’être assurés de la qualité de la formation grâce notamment à la création d’une section  « sciences de la rééducation et de la réadaptation » au sein du Conseil national des universités (2019) et à la reconnaissance du grade master, les travaux relatifs à l’accès direct (prévus dans le cadre de la loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification) et dont les conclusions sont attendues à l’automne, pourraient permettre de déboucher sur une évolution de l’exercice. L’opportunité pour les masseurs-kinésithérapeute d’exercer sans prescription médicale faciliterait l’accès pour les patients à des professions de santé en qui ils ont confiance et dont la compétence est garantie par une formation solide.
Cette reconnaissance est le gage de la confiance que l’État place en ces professionnels ».

Qu’est-ce qu’on entend exactement par « grade » ?
Le grade universitaire atteste l’acquisition d’un socle de connaissances et de compétences dans un champ disciplinaire ou pluridisciplinaire et sanctionne une formation assise sur les connaissances les plus avancées au niveau de qualification considéré.
Il permet de distinguer un niveau de qualité particulier, notamment attesté par la qualité des contenus de formation, respectivement au niveau licence et au niveau master, l’ingénierie pédagogique, la qualité du corps enseignant, le lien à la recherche et la qualité des partenariats à l’œuvre. Dans ce cadre, le lien entre la formation et les activités de recherche et d’innovation contribue à garantir le niveau de qualité souhaité pour la collation du grade et l’actualité des savoirs et compétences enseignés.

Quelles différences entre grade et diplôme ?
Premièrement, il faut comprendre qu’un grade est forcément associé à un diplôme. Ainsi le diplôme national de master délivré par une Université confère « de droit » le grade de Master. Toutefois, le grade master peut être aussi associé à d’autres diplômes comme les diplômes d’ingénieur ou, dans notre cas, le Diplôme d’État de Masseur-Kinésithérapeute. Ainsi, il bénéficiera d’une reconnaissance de niveau officiel bac +5, mais n’est pas un diplôme national de master. La reconnaissance internationale du grade n’est pas assurée, contrairement à celle du diplôme.

Qui est concerné par cette reconnaissance ?
Seuls les professionnels obtenant leur diplôme à compter de juin 2021 sont concernés par la reconnaissance du grade master. L’accès aux études de 3ème cycle (doctorat) ainsi que la reconnaissance de leur formation à l’étranger devraient s’en voir facilités.
Pour les diplômés d’avant 2021, il faut distinguer ceux ayant bénéficié de la réforme de 2015, qui ont donc eu une formation en 5 années universitaire (300 ECTS) et les autres. L’accès administratif au 3ème cycle d’étude est théoriquement permis si les 300 ECTS sont acquis. Toutefois, cet accès n’est pas automatique et l’école doctorale d’inscription étudiera le dossier et le projet au cas par cas.
Pour les diplômés d’avant 2018, la réalisation d’études universitaires complémentaires au Diplôme d’État de Masseur-Kinésithérapeute est généralement exigée mais, là encore, les choses s’étudient au cas par cas.
Enfin, la reconnaissance du grade master pour nos confrères et consœurs déficients visuels n’a pas encore été abordée. L’Ordre a saisi le ministère à ce sujet.

Comment cette avancée a-t-elle été obtenue ?
En 2013, la ministre en charge de l’enseignement supérieur et la ministre en charge de la santé se sont engagées (par communiqué conjoint du 25 février 2013) à reprendre les travaux de réingénierie des études conduisant à la profession de masseur-kinésithérapeute.
Avant 2015, la formation des masseurs kinésithérapeutes se déroulait sur trois années au sein d’instituts qui sélectionnaient leurs candidats soit sur concours de niveau baccalauréat organisé par ces instituts, soit à partir des résultats obtenus en PACES (première année commune aux études de santé), soit sur dossier pour les étudiants ayant validé une première année de licence de biologie ou de STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives).

  • Les négociations entre l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, les syndicats professionnels et les ministères à l’occasion de la réforme des études en kinésithérapie de 2015 ont abouti à l’obtention de 240 ECTS (European Credits Transfer System) en plus des 60 ECTS de la première année de formation / sélection, soit un total de 300 ECTS pour les diplômés en kinésithérapie en France.
  • Depuis 2015, de nombreux échanges ont eu lieu entre l’Ordre et les cabinets du ministère des Solidarités et de la Santé, du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. L’objet de ces échanges : conférer le grade universitaire de master aux titulaires du diplôme d’État de masseur kinésithérapeute. En effet, si le parcours des étudiants comportait bien 5 années d’études permettant de valider 300 crédits européens (ECTS), ceux-ci ne bénéficiaient en effet pas de ce grade.
  • Le lundi 17 mai 2021, une visioconférence réunissait Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé, Pascale MATHIEU, présidente du conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, les kinésithérapeutes et étudiants en kinésithérapie.

A cette occasion, le Ministre a annoncé que, comme demandé à plusieurs reprises par Pascale MATHIEU, les étudiants en kinésithérapie, à l’issue de leur cursus, se verraient désormais conférer un grade master pour leur diplôme.

  • Le 15 août 2021, le décret du 13 août 2021, qui modifie les dispositions de l’article D. 636-69-1 du code de l’éducation afin de conférer le grade universitaire de master aux titulaires du diplôme d’État de masseur kinésithérapeute à l’issue de l’année de formation 2020-2021, est publié au Journal Officiel.

Y a-t-il des démarches à faire pour la reconnaissance du grade ?
Non, le grade de master est conféré de plein droit aux titulaires du diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute obtenu à compter de juin 2021. Le grade de master est ainsi conféré au nom de l’État par le recteur, chancelier des universités de la région académique dans le ressort de laquelle est délivré le titre ou diplôme y donnant droit (dans notre cas le Diplôme d’Etat de Masseur-Kinésithérapeute), concomitamment à cette délivrance.

Qu’est-ce que ce décret du 13 août 2021 change ?

– POUR L’EXERCICE :
La reconnaissance du niveau d’étude Grade Master confirme le rôle d’ingénieur de santé du professionnel. Le kinésithérapeute est un acteur de santé plus autonome, décidant des plans de soins et en assumant la responsabilité. La formation qu’il reçoit est en adéquation avec ces missions et son niveau est maintenant reconnu.

– POUR LA RÉMUNÉRATION :
Ce décret ne concerne pas la rémunération des kinésithérapeutes.
A noter : en 2017, un décret actualisant le classement des personnels de rééducation salariés a été publié et a acté l’évolution du métier de kinésithérapeute en catégorie A de la fonction publique hospitalière.
En 2021, le Ségur de la Santé a permis d’obtenir l’engagement d’une augmentation de 302 € nets pour les kinésithérapeutes débutants après un an et un salaire de plus de 3 500 € nets pour les professionnels en fin de carrière soit une augmentation de 576 € par rapport aux grilles antérieures.

– POUR LA MOBILITÉ INTERNATIONALE :
Le décret facilite la reconnaissance à l’international des 300 ECTS.
Pour autant, seul le diplôme national de master est automatiquement reconnu à l’international.

– POUR LA POURSUITE D’ÉTUDES :
Les écoles doctorales sont habituées aux grades master et la publication de ce décret facilite grandement les aspects administratifs pour l’inscription en thèse. Ainsi, l’accès aux études doctorales de troisième cycle est facilité.

Pièces-jointes :
Décret n° 2021-1085 du 13 août 2021 relatif au diplôme d’État de masseur kinésithérapeute conférant le grade de master : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043936420

* La certification périodique des kinés dès 2023 pour accompagner l’actualisation des acquis professionnels 09/08/2021

À partir du 1er janvier 2023 l’obligation périodique de certification entre en vigueur pour l’ensemble des kinésithérapeutes. L’ordonnance relative à la certification périodique de certains professionnels de santé a été publiée au Journal officiel le 21 juillet.

Le mercredi 21 juillet 2021 est paru au journal officiel de la République française l’ordonnance n° 2021-961 du 19 juillet 2021 relative à la certification périodique de certains professionnels de santé qui modifie l’intitulé du titre II du livre préliminaire de la quatrième partie du code de la santé publique consacrée au « Développement professionnel continu » en y ajoutant la « certification périodique des professionnels de santé » et le complète d’un nouveau chapitre II relatif à la certification périodique des professionnels de santé.

De quoi s’agit-il exactement ?
Les professionnels de santé concernés par la procédure de certification périodique :
Sont soumis à une obligation de certification périodique les professions de médecin, de chirurgien-dentiste, de sage-femme, de pharmacien, d’infirmier, de masseur-kinésithérapeute et de pédicure-podologue.

Objectifs de la procédure de certification périodique :
La création de cette procédure de certification périodique a pour objectif d’améliorer la qualité des soins et l’efficacité du système de santé en favorisant l’actualisation et l’amélioration des connaissances et des compétences des professions de santé, ainsi que la promotion et le déploiement des bonnes pratiques.

C’est une procédure qui a pour objet de garantir :

  • le maintien des compétences ;
  • la qualité des pratiques professionnelles ;
  • l’actualisation et le niveau des connaissances.

Contenu du programme minimal d’actions de la procédure de certification périodique :
Les professionnels de santé doivent établir, au cours d’une période de six ans, avoir réalisé un programme minimal d’actions visant à :

  • actualiser leurs connaissances et leurs compétences ;
  • renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles ;
  • améliorer la relation avec leurs patients ;
  • mieux prendre en compte leur santé personnelle.

Les actions réalisées au titre du développement professionnel continu (DPC), de la formation continue et de l’accréditation sont prises en compte au titre du respect de l’obligation de certification périodique.
Chaque professionnel de santé choisit, parmi les actions prévues au référentiel de certification périodique qui lui sont applicables, celles qu’il entend suivre ou réaliser au cours de la période de six ans. Pour les professionnels salariés, ce choix s’effectue en lien avec l’employeur.

Création d’un conseil national de la certification périodique :
L’ordonnance créé également un conseil national de la certification périodique chargé de définir la stratégie, la promotion, le déploiement ainsi que les orientations scientifiques de la certification périodique.

Nouvelles missions pour les ordres professionnels :
Les ordres professionnels compétents contrôlent le respect par les professionnels de santé de leur obligation de certification périodique. Ainsi, le fait pour un professionnel de santé de ne pas satisfaire à cette obligation constitue une faute susceptible d’entraîner une sanction disciplinaire. Une procédure disciplinaire ne fait pas obstacle à l’application, le cas échéant, de la procédure de suspension temporaire d’exercice pour insuffisance professionnelle.

Conditions d’entrée en vigueur de la procédure de certification périodique :
Les dispositions de l’ordonnance s’appliquent à compter du 1er janvier 2023.
Les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues en exercice au 1er janvier 2023 dispose d’un délai de neuf ans pour établir avoir réalisé les actions requises au titre de l’obligation de certification professionnelle périodique pour leur première période de certification qui commence à compter de cette date.

Modalités encore à prévoir par décret :

  • Définition des conditions et modalités de détermination, de réalisation et de prise en compte au titre de l’obligation de certification périodique des actions mentionnées ci-dessus et des conditions minimales permettant de satisfaire à cette obligation ;
  • Règles de computation de la période de six ans ;
  • Missions de contrôle des ordres professionnels ;
  • Contenu et modalités d’utilisation et d’accès du compte individuel au sein duquel les actions réalisées par les professionnels de santé au titre de leur obligation de certification périodique sont retracées ;
  • Désignation de l’autorité administrative qui s’occupera de la gestion des comptes individuels.

 

* [Déclaration commune pour encourager les professionnels de santé, du soin et de l’accompagnement à la vaccination contre le Covid-19 et engager le gouvernement à aller vers une obligation vaccinale de ces professionnels.]

La situation sanitaire que traverse le pays depuis de longs mois a particulièrement sollicité les professionnels des établissements sanitaires, établissements et services médico-sociaux et les professionnels libéraux, qui ont collectivement fait preuve d’une mobilisation exceptionnelle.

Le 7 juillet 2021, l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes, les six autres ordres des professions de santé et huit fédérations ont signé une déclaration commune pour encourager les professionnels de santé, du soin et de l’accompagnement à la vaccination contre le Covid-19 et engager le gouvernement à aller vers une obligation vaccinale de ces professionnels.
S’engager collectivement en faveur de la vaccination, c’est être à la hauteur de la confiance que les patients et résidents placent dans les professionnels qui les prennent en charge.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité de la déclaration.https://www.ordremk.fr/…/declaration-commune-pour…/

* Echange entre le Ministre de la Santé et les kinés 19/05/2021

Nous vous invitons à (re)voir les échanges de lundi 17 mai entre Olivier Véran, Pascale Mathieu et les kinésithérapeutes dans cette vidéo-replay

* Ce que la loi « Rist » change pour les masseurs-kinésithérapeutes 06/05/2021

La loi « RIST » visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification a été publiée au JORF le 27 avril dernier.
Outre les rapports sur les pratiques avancées pour les auxiliaires médicaux mais aussi sur l’opportunité de permettre un accès direct aux kinésithérapeutes, l’article L.4321-1 du Code de la Santé Publique qui définit notre profession et qui avait été modifié par la loi de modernisation de notre système de santé en 2016 évolue à nouveau.
Pour rappel voici les avancées obtenues pour notre profession :

  • L’article 1er prévoit la remise au Parlement d’un rapport du Gouvernement qui examine la possibilité de l’accès direct pour les masseurs-kinésithérapeutes et ainsi de pratiquer leur art sans prescription médicale.
  • Les conditions de mise en œuvre seront précisées dans le rapport.
  • L’article 12 quant à lui est venu modifier l’article 4321-1 du code de la santé publique et prévoit la suppression du décret prévu pour le renouvellement des ordonnances et élargit le périmètre des prescriptions des dispositifs médicaux.

Concrètement ce que modifie la loi RIST pour les kinésithérapeutes : 

  • Les renouvellements de prescriptions médicales d’actes de masso-kinésithérapie datant de moins d’un an sont désormais applicables.

Cependant, il est important de rappeler que l’adaptation et le renouvellement des prescriptions médicales ne doivent en aucun cas écarter le médecin traitant qui doit être tenu informé du renouvellement par le kinésithérapeute.
L’assurance  maladie étudie actuellement avec les syndicats  les modalités pratiques de renouvellement des prescriptions. Cette possibilité est néanmoins déjà applicable.

Ces avancées offrent plus de souplesse dans l’exercice quotidien de la profession notamment lorsque le kinésithérapeute se voyait contraint de solliciter des prescriptions « récurrentes » de renouvellement, dans le cas de pathologies chroniques, d’affections de longue durée.
Elles permettent également davantage de latitude de négociations aux partenaires lors de la rédaction de l’arrêté fixant la liste des produits de santé, notamment s’il existe un intérêt dans le parcours de soin du patient comme cela peut être le cas dans le cadre des protocoles de coopération d’entorse de cheville ou de lombalgie aiguë avec prescription d’antalgiques et anti-inflammatoires.

* Point déontologie : Recommandations relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute 04/05/2021
De la plaque professionnelle en passant par les réseaux sociaux ou le site internet, le Code de déontologie pose un ensemble de règles relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute.
Les nouvelles dispositions du code de déontologie permettent au masseur-kinésithérapeute de disposer de nouveaux outils et supports de communication à destination du public ou d’autres professionnels de santé.
Afin de vous orienter et d’y voir plus clair dans les différentes dispositions, le CNOMK vient de publier un guide de recommandations relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute.
En guise d’abstract, nous vous proposons ici de répondre aux questions les plus fréquentes.

LA SIGNALÉTIQUE DU CABINET
Que puis-je faire figurer sur ma plaque professionnelle ?En plus de vos nom, prénom, de votre numéro de téléphone ainsi que des jours et heures de consultation, vous pouvez faire figurer votre situation vis-à-vis des organismes d’assurance maladie, vos diplômes reconnus par le Conseil national de l’ordre, vos titres, fonctions et vos spécificités d’exercice reconnus par le Conseil national de l’ordre.
Seules les spécificités d’exercice figurant sur la liste arrêtée par le Conseil national de l’ordre peuvent être mentionnées, et ce dans les conditions précisées en annexe 2 des recommandations du Conseil national de l’ordre relative à la communication du masseur-kinésithérapeute.
Vous ne pouvez plus mentionner l’existence d’une installation (exemple balnéothérapie) ou l’utilisation d’un matériel spécifique. En revanche, ces mentions peuvent figurer sur votre site internet.

Certaines des mentions qui figurent sur ma plaque ne sont plus autorisées dois-je les retirer ?
Non, les nouvelles règles s’appliquent aux nouvelles plaques. Les plaques existantes peuvent conserver leurs mentions si elles avaient été autorisées par le conseil départemental.

Dois-je demander une autorisation à mon conseil départemental de l’ordre avant d’indiquer une spécificité sur ma plaque ?
Comme le prévoit la nouvelle rédaction de l’article R. 4321-125 du code de la santé publique, l’autorisation préalable du conseil départemental de l’ordre n’est plus requise.
Les conseils départementaux veillent néanmoins à la conformité des mentions figurant sur les plaques professionnelles aux règles précisées à cet article et aux recommandations du Conseil national de l’ordre concernant les plaques professionnelles (page 15 des recommandations du Conseil national de l’ordre relative à la communication du masseur-kinésithérapeute, point 3.1.1 )

Je pratique exclusivement à domicile. Puis-je avoir une plaque professionnelle ?
L’article R. 4321-125 du code de la santé publique permet d’apposer une plaque à son lieu d’exercice.
Dans le cas d’un exercice exclusivement à domicile, l’adresse personnelle figurant sur le tableau d’inscription de l’ordre est considérée comme le lieu d’exercice professionnel, en application de l’article R. 4321-129 du même code. Il est donc possible d’y apposer une plaque professionnelle.

LES AUTRES OUTILS ET SUPPORTS DE COMMUNICATION

Quels sont les autres supports concernés par les nouvelles règles en matière de communication professionnelle ?
Les articles R. 4321-122, R. 4321-123, R. 4321-125 et R. 4321-126 du code de la santé publique ont été modifiés par le décret n°2020-1663 du 22 décembre 2020, qui a créé un nouvel article R. 4321-67-1.
Ces cinq articles posent de nouvelles règles et renvoient aux recommandations du Conseil national de l’ordre qui portent sur les plaques professionnelles et autres éléments de signalétique des cabinets, les feuilles d’ordonnance et autres documents professionnels, les annuaires à usage du public ainsi que le numérique avec en particulier les sites internet.

Qu’entend-on par documents professionnels ?
Parmi les documents professionnels autres que les ordonnances, l’on retrouve le papier à en-tête, la fiche de synthèse du bilan diagnostic de kinésithérapie, les certificats et attestations, les devis, les cartes de rendez-vous et cartes de visite, la signature électronique des courriels (Recommandations du Conseil national de l’ordre concernant les plaques professionnelles, page 15)

Je souhaite diffuser des informations en santé à destination de mes patients. Quels supports puis-je utiliser ?
Il est possible de diffuser des informations en santé sur votre site internet professionnel conformément aux recommandations émises par le conseil national de l’Ordre (Recommandations du Conseil national de l’ordre concernant les plaques professionnelles, Annexe 4 page 41)
Il est également possible de mettre à disposition des patients des flyers dans la salle d’attente conformément aux recommandations du conseil national page 17.
Un QR code peut être affiché dans la salle d’attente, permettant l’accès à ces informations en santé par les patients munis d’un smartphone (Recommandations du Conseil national de l’ordre concernant les plaques professionnelles, pages 17 et 18).
Conformément à l’article R. 4321-67-1 du code de la santé publique, les contenus doivent être scientifiquement étayés et porter sur des questions relatives à sa discipline ou à des enjeux de santé publique. Les informations doivent être formulées avec prudence et mesure, en respectant les obligations déontologiques, et se garder de présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées.

SITE INTERNET / RÉSEAUX SOCIAUX

Quelles mentions puis-je faire figurer sur mon site internet ?
Les mentions (présentation du masseur-kinésithérapeute, de la société d’exercice, du cabinet, informations médicales, agenda en ligne…) et les contenus autorisés sont détaillés dans l’annexe 4 des recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute .
Cette annexe 4 qui remplace l’ancienne charte relative à la création des sites internet a pour objectif d’accompagner les kinésithérapeutes dans leur démarche.

Puis-je faire référencer mon site internet sur Google ?
Non, il est interdit aux masseurs-kinésithérapeutes d’obtenir contre paiement ou par tout autre moyen un référencement numérique faisant apparaître de manière prioritaire l’information le concernant dans les résultats d’une recherche effectuée sur l’internet (cf. paragraphe II de l’article R. 4321-123 du code de la santé publique).

Que puis-je dire sur les réseaux sociaux ? Puis-je me présenter comme kinésithérapeute ?
Comme auparavant, il est possible de s’exprimer en tant que masseur-kinésithérapeute.
Quel que soit le média social, les paramétrages utilisés ou le nombre de contacts du titulaire du compte, il faut veiller à respecter les principes fondamentaux découlant des obligations déontologiques et notamment l’interdiction de porter atteinte à l’honneur de la profession, l’interdiction de toute pratique à caractère commerciale et l’obligation de confraternité.
Toute communication sur les réseaux sociaux doit respecter les grands principes suivants précisés page 13 des recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute :

  1. La communication doit permettre d’identifier le masseur-kinésithérapeute, qui doit préciser son identité et sa qualité de masseur-kinésithérapeute
  2. La communication ne doit pas utiliser de procédés comparatifs y compris ceux susceptibles d’entraîner le dénigrement de professionnels de santé
  3. La communication doit être proportionnée et limitée à l’objectif recherché.
  4. La communication doit être loyale et honnête. Le message délivré, avec tact et mesure, ne doit pas être de nature à tromper le public ou l’induire en erreur, il ne fait état que de données confirmées.
  5. La communication délivrée doit respecter l’anonymat des patients.
  6. La communication ne doit pas être utilisée aux seules fins de valorisation personnelle du masseur-kinésithérapeute ou de son activité professionnelle.

INSTALLATION / CHANGEMENT DU LIEU D’EXERCICE

Je m’installe ou j’ouvre un nouveau cabinet. Dois-je demander une autorisation à mon conseil départemental de l’ordre pour publier une annonce dans la presse ?
Non, conformément aux nouvelles dispositions de l’article R. 4321-126 du code de la santé publique cette autorisation préalable n’est plus requise.
Les conseils départementaux veillent néanmoins à la conformité des publications aux règles déontologiques et aux recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute et en particulier page 23 à l’annexe 1.

Les mêmes règles s’appliquent-elles si je m’installe dans un cabinet secondaire ?
Oui. Si les conditions relatives à l’ouverture d’un cabinet secondaire définies à l’article R. 4321-129 du code de la santé publique restent les mêmes (déclaration préalable auprès de votre conseil départemental de l’ordre, interdiction d’avoir un cabinet supplémentaire sauf dérogation dûment justifiée accordée par le conseil départemental), l’autorisation de votre conseil départemental n’est plus requise pour publier une annonce dans la presse.

Puis-je déposer des cartes de visite auprès des commerces environnants ?
Les cartes de visite font partie des documents professionnels mentionnés page 17 des recommandations du Conseil national de l’ordre relatives à la communication du masseur-kinésithérapeute.
Leur distribution ne peut être qu’individuelle, et leur mise à disposition au sein d’un commerce est interdite.

ACTIVITÉS SECONDAIRES

Je propose en plus de mon activité thérapeutique une activité non thérapeutique (préparation physique, cours de Yoga, massages bien-être…). Puis-je dire que je suis kinésithérapeute ?
Deux situations sont à distinguer :

  • Soit l’activité reste dans le champ de la masso-kinésithérapie telle que définie par l’article L. 4321-1 du code de la santé publique (par ex. cours de Pilates, prévention des TMS en entreprise etc.), auquel cas il est tout à fait possible, et même recommandé, que vous mentionniez votre titre de masseur-kinésithérapeute ;
  • Soit cette activité est sans rapport avec celle-ci (par ex. des cours de peinture…). Conformément aux dispositions de l’article R. 4321-68 du code de la santé publique cette activité secondaire ne peut être exercée que si elle n’est pas de nature à compromettre l’indépendance, la moralité et la dignité professionnelle. De même, vous ne pouvez en tirer profit dans le cadre de votre activité de kinésithérapeute. Dans ce cadre, il n’est pas possible de faire état de votre qualité de masseur-kinésithérapeute, sauf à demander et obtenir au préalable une autorisation du conseil départemental de l’ordre.

Puis-je indiquer ces activités sur mon site internet et sur les réseaux sociaux ?
Il est possible de communiquer sur ces activités, notamment sur votre site internet et vos réseaux sociaux à condition qu’elles relèvent du champ d’exercice de la kinésithérapie tel que défini à l’article L.4321-1 du code de la santé publique.
Dans un souci de clarté de l’information destinée au public et afin de prévenir tout risque de confusion, il est important de bien distinguer les deux activités et de prévoir une communication séparée.


* Détails de la loi « Rist » adoptée ce jour 14/04/2021

Celle-ci porte de réelles évolutions pour la profession de kinésithérapeute, pour une plus grande autonomie.
👉L’article 1er de la loi prévoit la rédaction d’un rapport dont la troisième partie examinera l’opportunité de permettre aux kinésithérapeutes de pratiquer leur art sans prescription médicale et précisera, le cas échéant, les conditions de mise en œuvre d’une telle mesure.
👉L’article 2 quinquies permet quant à lui au kinésithérapeute d’adapter les prescriptions médicales de moins d’un an dans le cadre de leur renouvellement, en supprimant la nécessité d’un décret rendant cette mesure applicable.
👉Enfin, il élargit le périmètre de prescription des kinésithérapeutes aux « produits de santé », dont les substituts nicotiniques. Il s’agit d’une mise en conformité puisque la prescription de ces produits, ainsi que des antalgiques dans le cadre des protocoles d’accès direct en cas d’entorse ou de lombalgie aigüe, était déjà possible.

* Laïcité 19/03/2021
Laïcité au sein des cabinets de kinésithérapie libéraux : nous vous proposons cette idée d’affiche à accoler dans votre salle d’attente.


* JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES 08/03/2021

C’est l’occasion de rappeler l’engagement du Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes et à travers lui des kinésithérapeutes pour lutter contre les violences faites aux femmes
https://www.ordremk.fr/…/les-kinesitherapeutes…/


* PRIX DE L’ORDRE 2020

Nous avons échangé avec Hélène Laurent lauréate du prix de l’Ordre 2020 pour sa thèse « Faisabilité et bénéfices fonctionnels d’un entraînement en endurance des muscles respiratoires ou à l’exercice, réalisé à domicile avant chirurgie de résection pulmonaire. »
Elle nous parle de son parcours, de ses travaux et de l’universitarisation du métier de masseur-kinésithérapeute.


* Défibrillateurs : pas d’obligation pour les cabinets libéraux 15/02/2021

Le CNOMK a obtenu la confirmation que les structures de soins ambulatoires comme les cabinets médicaux ou paramédicaux ne sont pas concernés par l’obligation d’installation d’une défibrillateur